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Forum Philosophie
mon suicide
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Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 16:56:49

ceci est très serieux, ca n'a rien a voir avec une envie de s'amuser ou quoi... j'envisage mon suicide très bientot, ma souffrance est extreme. peut importe ce que je fais je ne suis plus moi meme, je suis très renfermé et je n'arrive plus à avoir un contact avec les autres sans etre angoissé, stressé. je perd gout a beaucoup de choses, j'ai un noeud au ventre et je n'arrive pas a m'en debararsser. chaque jour qui passe amplifie ma douleur, jamais je ne me suis senti aussi desesperé, desemparé. depuis très longtemps je ne me sens pas bien mais l'enchainement de difficultés actuelles rendent très vivantes et reelles mes idées suicidaires. je vous assure que je fais enormement d'efforts pour m'en sortir mais j'ai toujours un mal-etre extreme en moi, rien ne me va je dois mourrir pour effacer cette souffrance à jamais. jamais jamais JAMAIS je veux ressentir ca encore et le seul moyen pour cela c'est de me donner la mort.

Pseudo :   'mike'
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 17:07:08

Peut-être ce noeud pourrait-il être en partie défait si tu veux bien raconter l'origine de cette souffrance ?
Tu ne "risques" pas grand chose ici sous un pseudo, et il se trouvera beaucoup de gens pour t'écouter.
Vis-tu seul, as-tu encore de la famille, des ami(e)s à qui parler ? un site à voir pour commencer. (Je quitte bientôt pour ce soir) : www.sos-amitie.com
Tu cliques ensuite sur "Nous appeler", et s'affiche une carte de France où tu choisis ta région.
Sur Paris par exemple :
SOS AMITIE
ILE DE FRANCE
secretariat administratif
BP 100
92105 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX

PARIS ANGLOPHONE
01 47 23 80 80
BP 23916
75765 PARIS CEDEX 16

PARIS EST
01 43 60 31 31
BP 111
93172 BAGNOLET CEDEX

PARIS BOULOGNE
01 46 21 31 31
BP 21
92105 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX

PARIS CONCORDE
01 42 96 26 26

PARIS EVRY
01 60 78 16 16
BP 809
91001 EVRY
CEDEX

Bon courage et à bientôt

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    21/11/2001 - 17:23:38

Bonjour mike,

Avant de le faire, tu as eu l'envie de nous le dire et je t'en remercie. Sache que nous sommes plusieurs a être ou avoir été dans ton cas, et que pour certains dont je fais parti, ma venue sur le forum philo est un moyen de chercher comment se défaire de cette souffrance.
Dans l'immédiat je voudrai juste te dire que tu n'es pas seul, pas tant que je viendrai jeter un oeil sur ce forum en tout cas mais je pense que d'autres partagent cette envie de te montrer ce que tu ne vois pas encore.
Je voudrai te conseiller un livre qui m'a réussi à tout point de vue. Si c'est la dernière chose que tu dois faire avant de mourir, lis le je t'en prie, je suis persuadé qu'il peut t'aider à comprendre ta boule dans ton estomac, et je suis impatient d'en parler avec toi mike.
Voici le titre : 'Les mots sont des fenêtres' de Marshall B Rosenberg.
Ce livre m'a permi lors de passages récents de ma vie où je me voyais enfermé dans un mutisme où chaque élément extérieur faisait résonner ma souffrance, de retrouver rapidement une paix intérieure, de renaître. Et c'est l'impression que j'ai eu quand je l'ai lu la première fois : naître. Le monde sera différent après, si jamais tu laisses sa chance à ce livre.
Crie ta colère.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 17:40:03

Salut Mike!
Tu veux te suicider? Pas de problèmes mec, vas-y!
Mais si t'en parles tant c'est que ce n'est encore que du vent!
Tu veux des conseils pour réussir? T'as qu'a demander, mec!
Font chier tous ces candidats au suicide! Un de parti dix de retrouvés!

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 17:45:10

j'ai differentes pistes de l'origine de ma souffrance. toutes rejoignent une solitude et un renfermement sur soi enorme. j'ecrirais un mail a sos amitié, je desire m'en sortir mais je perd la force pour. ca fait environs 4 ans que je sens que ca va pas dans ma tete, que je suis dans un malaise progressif, avec mes difficultes actuelles notamment de relations humaines, je n'arrive plus a communiquer avec les gens, je ne suis jamais moi meme, je me demande meme si je l'ai deja été dans ma vie. si je tente d'etre moi meme c'est ce malaise qui ressort et evidement avec celui-ci je ne peux attirer aucune sympathie ni l'interet de personne dans la vie courante. ce n'est pas une simple crise d'adolescence que je fait (j'ai 19ans), ca fait 4 ans que je souffre ca n'a rien a voir. j'ai envie d'etre moi meme mais je n'y arrive pas, et croyez moi je fais des efforts pour, je fais tout pour... je me fais violence mais il y a au fond une souffrance, une solitude vraiment grande que je n'arrive pas a vaincre. je chercherais ce livre sur internet, j'essaye encore de trouver des solutions mais le coeur 'commence à ne plus y etre', la resignation me tient et je finis par comprendre que la mort EST la solution, et je n'en ai meme plus peur.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 17:50:15

si je veux des conseils pour reussir PHP, c'est pas à toi que je demanderais vu que t'es tout autant un raté que moi. comment je le sais ? ta connerie en temoigne.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    21/11/2001 - 17:57:44

mike, je voudrais te copier/coller un texte qui me paraît approprié à ce que tu dis de toi.
J'espère qu'il t'aidera à comprendre que tu n'as rien d'un raté même si je ne te connais pas. Que ton malaise est très certainbement légitime de ton point de vue et donc respectable. Le voici :

"Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 20 $.
Il demande aux gens : Qui aimerait avoir ce billet ?
Les mains commencent à se lever alors il dit : Je vais donner ce billet de 20 $ à quelqu'un d'entre vous mais avant laissez moi faire quelque chose avec.

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande :
Est-ce que vous voulez toujours de ce billet ?
Les mains continuent à se lever.

Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela. Il jette le billet froissé par terre et saute à pied joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.
Ensuite il demande : Qui veut encore avoir ce billet ?
Évidemment, les mains continuent de se lever !

Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon...
Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé, il vaut toujours 20 $.

Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par les gens ou par les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment !

La valeur d'une personne ne tient pas à ce que l'on a fait ou pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte."

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    21/11/2001 - 18:24:17

Mike.
Tu dis : " j'ai envie d'etre moi meme mais je n'y arrive pas".

Tu sais, les gens qui sont vraiment eux-même sont extrèmement rares (on en parle dans la discussion "the mask").
Tu fais partie des rares personnes qui, au mons, essaient d'être elles-même : c'est déja pas si mal que ça ! Bien au contraire !!!
L'ennui c'est que se chercher , ca fait souvent souffrir énormément.

Je me pose cependant une question : Qu'est-ce qui t'empèche de consulter un psychologue ?
Il y en a de trés bon; il suffit de les chercher.

A moins que tu ne te sentes trop bloqué pour ça ?
Pourtant tu as bien osé venir te confier à nous ?

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 18:32:44

me confier sur le net sous un pseudo, ca va, c'est different que de se confier en realité. et un psychologue je sais pas...

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 18:36:32

pour qu'en j'en parle ouvertement du suicide, meme sur le net c'est que j'ai deja franchi un palier. j'y pense depuis longtemps, comme je n'arrive pas a me sortir de ma souffrance, et que les messages plus ou moins implicites que j'envoie ne font reagir personne dans mon entourage, j'en parle... mais sur le net pour essayer de trouver de l'aide, des solutions.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 18:44:52

Comment es-tu quand tu es toi-même ?
Sous quel aspect as-tu peur d'être jugé ou désapprouvé ?
En quoi te sens-tu différent des autres ?

Y a-t-il une qualité qui t'appartient en propre, qu'elle soit particulière ou non, que tu voudrais voir reconnue par ton entourage ?

De quoi te blâmes-tu, la plupart du temps ?



Oui, tu te cherches, comme le dit Atil, et ça fait souffrir.



Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 19:11:37

si je suis moi-meme je dis rien car j'ose rien dire. c'est là que c'est pas normal, on ne se cherche pas pendant 4 ans, et cette souffrance je pense pas qu'elle soit comparable a quelqu'un qui se cherche. je me detruis moi-meme, mais tout ce que j'essaye pour eviter cela ca me rend encore plus triste. je sens que les gens me prennent pour un naze, un mec qui se contredit tout seul dans ce qu'il dit, mais plus que tout, ils sentent bien que j'ai un probleme, que j'ai pas confiance puisque comme je l'ai dit mon malaise ressort forcement et ca fait l'effet boule de neige. j'essaye de plaire a ces personnes mais je me sens pas naturel et ca plante forcement. je vois pas le bout de ces conneries, je sens que de toute facon je n'arriverais pas a me sentir bien dans ma vie. ca fait 4 ans, j'ai essayé et essayé, maintenant je peux plus garder espoir. j'ai plus de qualités, je les sens plus... je sens que je baisse les bras et dans l'etat ou je suis ca ne mene qu'au suicide. je peux pas me relever sans aide, mais le probleme c'est que meme avec l'aide ca devient dur... j'ai l'impression d'avoir essayer toutes les solutions et que il y en a plus.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 20:02:30

Qu'est-ce que tu te sens obligé de faire ou de dire pour paraitre "normal", pour plaire à ces personnes ?

Comment se manifeste ton malaise face à eux ?



Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 20:12:54

Mike, dis toi que tu n'est pas le seul et que ça peut arriver à beaucoup de monde, moi en ce moment je me sens un peu comme toi, je suis plus motivé par rien, je vais d'échec en échec (que ce soit pour le travail ou les relations sentimentales), je manque de confiance en moi et ce depuis longtemps mais je sais que la dessus j'ai fait de gros efforts et tout seul.
Moi aussi je craque, je suis au bout du rouleau, je me sens terriblement affaibli autant moralement que physiquement.
Je me suis posé beaucoup de questions s'il fallait que j'en finisse ou pas, mais je sait qu'il y a des gens qui m'aime comme ma famille et qui sont la pour m'aider et en aucun cas je ne pourrai les faire souffrir, pourtant je dis tres peu les choses, j'ai souvent tendance à tout laisser à l'intérieur mais je dois libérer tout ce malaise donc je commence à me prendre en main avec ce qu'il me reste comme forces et je sais que ca ne va pas être facile, mais dit toi qu'au bout du tunnel il y a le bonheur, je ne suis pourtant plus du tout porté par l'éspérance mais je crois encore en moi, je sais ce que je vaut et ce que je peux faire partager.
Il y a aussi un grand besoin de reconnaissance, tu dois avoir l'impression que plus personne ne s'intéresse à toi, donc pourquoi essayer de faire des efforts?
Je regardai des gens tristes dans la rue et d'autres joyeux, même si je me sentai plus proche des premiers, j'aurai préféré m'intéresser aux deuxièmes.
Prendre soin de soi c'est important pour attirer le regard des autres (et pourtant je sais que j'ai pas mal de travail à faire à ce niveau)
Il ne faut pas essayer, il faut faire les choses, je suis mal placé pour le dire mais j'en suis conscient...
Tout problème à une solution (comme disait ma prof de math *rr*)
Faire du sport par exemple, afin de canaliser son énérgie, on peut aussi faire des rencontres par ce moyen. Et quand on rencontre de nouvelles personnes et que ca marche, ca veut dire qu'on est quelqu'un d'intéressant, et là on reprend confiance petit à petit...
Voila


Pseudo :   gla gla
 
Sujet : [Reponse]   Date :    21/11/2001 - 21:01:33

Mike,
tu est très utile dans ce monde. Ce serait
une erreur de le quiter si tôt. Ces mots
que tu nous as écrits nous font réaliser
que la situation que tu vis pourrait bien
nous arriver un jour, et que nous aurons
nous aussi besoin de quelqu'un.
Merci de nous ouvrir ton coeur et de nous
communiquer ton mal. Tous ensemble nous
trouverons certainement une solution.

Pseudo :   Vortex
 
Sujet : [Question]   Date :    21/11/2001 - 21:45:56

Je ne sais vraiment pas comment faire vous voyez. c'est la premiere fois que je parle aussi ouvertement des envies suicidaires. c'est vrai qu'au fond, je n'ai pas vraiment envie de mourir, meme je n'ai plus vraiment peur de la mort, mais si cela arrete ma souffrance je devient près a le faire. actuellement le moindre petit truc peut me renverser, la moindre deception. pendant trop longtemps j'ai caché, enfoui mes frustrations, ne pouvant les exprimmer dans quelques manieres que se soit. le sentiment de se sentir inutile, ininteressant est la chose la plus horrible que je 'ai jamais ressenti. je ne comprend pas pourquoi ne telle souffrance doit faire partie de la vie. je ne comprend pas pourquoi faut il que l'homme ressente a la fois du bonheur et de la douleur. ca ne m'interesse pas, je n'ai pas ressenti du vrai bonheur depuis trop longtemps et c'est là que le bas blesse. la vie faite de tant de douleur ca ne m'interesse pas... evidemment je ne veux pas faire souffrir mes proches, et c'est pour ca que je suis encore en vie. mais vous savez, il m'arrive de me dire que ca aurait peut etre été mieux qu'ils ne soient pas la pour que je puisse me tuer sans faire souffrir personne, partir sans remords. je vous remercie de vos reponses. je vais essayer de telephoner à sos amitiés demain.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    21/11/2001 - 22:55:50

STP, ne remet pas à demain ce que tu peu faire ce soir! Ne te laisse pas engloutir par ton mal de vivre mais bat toi!

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Reponse]   Date :    21/11/2001 - 23:20:49

Mike, et si tu commençais par t'aimer?

Et ne pas te juger par rapport aux autres, à ce qu'ils "peuvent" penser de toi; ça, c'est ton imagination qui te le suggère.
Tu es un "être de Lumière", tu es unique, et cette unicité tu peux la revendiquer haut et fort! Tu peux la crier! Personne ne pourra te dire le contraire.

Aimes-toi, en faisant abstraction de tout ce qui t'entoure. Ce n'est pas de l'autosatisfaction. C'est simplement reconnaître qu'un mec comme toi, y'en a pas deux, et de ce fait tu es irremplaçable.

Pseudo :   Tchô!
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 00:55:48

C'est pas si facile de s'aimer quand on ne sait pas qu'on en est digne...quand on sait plus de quel côté se lève le soleil...quand on sait plus si quelqu'un va s'intéresser à ce que tu es...Les autres font partie de la vie et c'est pas toujours évident d'en faire abstraction , sauf peut-être pour un Sage!

Quand je te lis , Mike, j'ai l'impression de faire un bond en arrière dans ma propre vie.Et je peux te dire que cela me fait un choc; ces efforts dont tu parles et que tu fais encore et encore sont pénibles et pesants car sans suite ,du moins en apparence ,car tu n'as plus confiance ,en quoi d'ailleurs? tu tombes toujours plus bas ...tu continues à tomber...et puis , un jour ,va savoir pourquoi il se passe quelque chose: quelqu'un frappe à ta porte et tu ne le laisses pas dehors cette fois... tu as mal car tu n'y crois plus et pourtant tu essaies encore..
c'est peut-être là que tu en es aujourd'hui..
il y a un proverbe tibétain que j'aime beaucoup et qui me réconforte dans le présent:" c'est au plus profond de la nuit que se lève l'aurore."
PS. et je suis en vie car je crois que l'on ne vient pas au monde par hasard, que chacun d'entre nous a à faire quelque chose dans ou de sa vie ; ce serait dommage de devoir recommencer dans la prochaine!


Pseudo :   Sharan
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 06:51:14

le probleme c'est comment se re-motiver, se re-decider à continuer les efforts quand aucun d'entre eux en 4 ans n'a apporté de solution concrete ?... comment eviter de sombrer dans le desespoir le plus total qui mene au titre de cette discution ?... comment trouver le truc qui peux me retenir de faire ce geste... ??? actuellement il n'y a meme pas de trucs qui m'interesse reellement alors.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 07:21:56

theoriquement je devrais passer la soirée, et la nuit seul ce soir. je vais telephoner à sos amitié, faire quelque chose pour parler à quelqu'un sinon je ne me releverais pas. il faut que j'empeche ma tete de tourner aujourd'hui et dans la soirée, il faut que j'empeche les idées noires de me detruire mais le probleme c'est que se ne sont pas des 'pensées' ou 'idées' mais des sentiments ou plutot emotions. c'est donc quasi-incontrolable. je ne demande que ca ouvrir mon coeur, mon ame aux autres mais personne ne me laisserais meme faire dans la realité, et je n'y arrive pas vraiment. chaque jour qui se leve est une difficultés particuliere dans ma tete et j'ai l'impression que mon malaise s'aggrandit. j'en ai serieusement marre de tout ca.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 08:54:16

Moi aussi je me sens inutile.
Moi aussi je me sens incompris.
Moi aussi je me sens trop statique, trop timoré.
Moi aussi j'ai l'impression de tourner en rond.
Et pourtant j'ai 41 ans.
Je pourrai donc tomber dans la dépression.
Mais ca me servirait à quoi de toujours remuer les mêmes idées sombres dans la tête ?
J'ai décidé de m'en foutre !
Je suis comme je suis.
Rien ne m'oblige à être comme les autres !
Quand je vois à quel point les gens se comportent comme des moutons, sans jamais se poser de questions, je n'ai pas envie de leurs ressembler.
Je préfère me sentir fier d'être différent que d'en avoir honte.
C'est une situation ou l'on peut souffrir... surtout de solitude.
Et alors ? Il suffit d'un peu de courage !
Je dis ça et pourtant je n'ai vraiment pas le profil d'un homme trés courageux !
Mais il faut cesser d'avoir une idée déformée de soi-même : personne n'est un minable, personne n'est un héro ; nous sommes tous différents et c'est trés bien ainsi.
Pourtant, pour sortir de la spirale des idées noires, il suffit de penser à autre chose !
Il faut se trouver un travail, un intéret, un amour, une passion.
... ou alors il faut dire "je m'en fous".
Il faut cesser de toujours penser aux mêmes choses : c'est un poison qui déforme notre vision des choses.
Le plus difficile c'est de commencer à sortir du cercle des mauvaises habitudes.
Je sais ce que c'est : en ce momment, je me sens trop statique et je n'ose rien entreprendre de nouveau.
J'ai l'impression de ne pas être dans un monde heureux ?
Et alors ? Les afghanes non plus ne vivaient pas dans un monde heureux. Pourtant elles sont toujours la.
Si elles ont survécu alors c'est que c'est possible !


Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 08:55:56

mike,

C'est vrai qu'il n'est pas toujours facile de s'adapter au monde et se sentir naturel pour autant. On a tous eu, je pense, cette impression de jouer un personnage qui n'est pas nous-même et cela peut être très inconfortable. Tu tiens à être toi-même et tu es prêt à mourir pour cela. Je trouve ça beau, moi !
C'est peut-être qu'il y a en toi de solides qualités, des particularités, une vie intérieure qui ne veulent pas être corrompues. Ces choses, tu les as un peu perdu de vue dans ton combat, et tu ne sais plus pourquoi tu te bats.

Prends le temps de faire abstraction de tes sentiments, et cherche objectivement ce que la vie t'a donné de beau et qui t'appartient en propre. Si tu ne t'en souviens pas, faire un retour dans ton enfance et trouve-le. C'est sûr que tu vas le trouver, comme tu trouveras un oisillon blessé que tu prendras délicatement et dont tu prendras soin.

Ton appel a reçu un écho dans ce forum, parce qu'il y a en majorité des gens qui se cherchent et qui ont cherché, peut-être pendant plus longtemps que toi encore, un sens à leur vie.
Quand on cherche, on est insatisfait de soi et de sa vie. C'est cette insatisfaction qui nous conduit un jour devant de nouvelles portes, qu'il est parfois difficile à ouvrir. Ce que tu cherches c'est les clés, et toi seul les possède. Sache aussi que le bonheur n'est jamais acquis une fois pour toutes. il faut toujours rééquilibrer selon les circonstances. Mais d'une fois que tu t'es relevé, tout est plus facile.
Considère que SOS amitié, ca peut être ici aussi, si tu le veux.

Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 09:49:48

Je pense que tu as de quoi puiser des idées ici, beaucoup de gens se sont manifestés. oublie PHP qui est mal dans sa peau visiblement et concentre-toi sur les gens qui s'en sont sortis et qui savent ce qu'est ta situation, ce qui est visiblement le cas de pas mal de monde.
Le déclic arrive il me semble lorsqu'on décide de sortir de sa coquille. Ca peut arriver de cette façon : tout à coup, tu allumes ton poste de radio et au lieu d'écouter des informations déprimantes, tu mets de la musique qui bouge, tu inspires de grandes boufées d'air frais, tu te prends à danser, tu réfléchis à ce que tu vas faire pour changer cette situation : club de rencontre, Sos-amitié, boîte de nuit, copains laissés de côté depuis longtemps, bref, tout sauf l'enfermement, tout sauf le repli sur soi, ou alors tout simplement prendre la plume et raconter, raconter encore comme tu as commencé à le faire, crier sa rage jusqu'à ce qu'elle se vide et que tout à coup tu prennes du recul et tu te vois en train de crier cette rage... Bon sang, mais où suis-je, que fais-je en ce moment ? Que vais-je faire maintenant ? Allez, et si j'allais là, si je faisais ça pour voir, histoire de me changer les idées...
J'espère que ce "déclic" va venir. Parfois en considérant le malheur des autres (car tu te doutes que tu n'es pas le seul à souffrir je pense !), ça peut venir tout seul. Bon sang mais j'ai une famille, des amis, alors que d'autres n'en n'ont pas. Bon sang mais j'ai un toît, je peux me connecter sur internet et échanger avec les autres alors que d'autres sont en prison, etc.

bon courage, et continue à nous parler.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 10:00:13

Mal dans ma peau?
rrrrrrrrrrrrrrr
mais alors rrrrrrrrrrrrrrrrr aux éclats!!!!

La vérité c'est que je m'en fous de ce que mike chiale et toi aussi!
Tu vas pas chialer dans les bras de ta femme ce soir en rentrant! Alors, fissa, on en a rien à branler! Point barre!
Des suicides, il y en a tous les jours! Et celui qui en a marre de vivre, eh bien qu'il fasse pas chier tout le monde!
Primo, qu'il se jette pas sous mon métro, çà m'emmerderait un peu...
Perso, je suis croyant, enfin un peu, un tout petit peu quoi!
Je crois qu'Allah existe, mais pour le reste, j'en sais rien...Pour moi c'est Allah, et pour toi Jésus ou Jéhovah!
Cà aussi on s'en fout!
Alors si un p'tit branleur en a marre, qu'il sache que moi j'en ai marre des merdeux!
Rien ne vaut la peine de se suicider, mais si ce con depuis ses quinze ans y pense, c'est qu'il lui manque une case et on peut rien faire pour lui!Désolé mec, vas voir un psy , lui c'est son job, pas nous!
Ici tu trouveras que d'autres petits branleurs qui vont jouir parcequ'ils croient faire une bonne action en te réconfortant!
Bonne action... masturbation mentale, hahaha

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Latte]   Date :    22/11/2001 - 10:25:32

Le jour où tu auras le moral à zéro tu comprendras que tes messages enfoncent plutôt qu'autre chose et tu ne te demanderas pas si les gens viennent t'aider pour faire bonne figure ou parce qu'ils te comprennent vraiment et ont envie de te voir aller mieux, tu prendras ce qui vient.
Mais comme tu n'as visiblement pas connu cette souffrance tu n'en n'as rien à foutre. Je vomis ton comportement.
Vas déverser ta merde ailleurs.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 11:10:10

Mike,

Nous pouvons te donner matière à t'en sortir. Nous pouvons te donner l'argile, les outils pour que tu construises ta clé.
La serrure étant camouflé en toi derrière les barrières que tu as érrigées en toi pour la protéger, c'est donc de tes yeux dont tu as besoin pour trouver cette serrure et la comprendre pour ensuite créer la clé appropriée.
Le livre dont je t'ai parlé est une forme de cette argile. J'espère que tu lui donnera sa chance et qu'il t'aidera comme il m'a aidé.
Encore bravo pour t'être ouvert ici, je crois que cela peut être aussi constructif pour toi que pour nous, si on vient tous ici en ce sens.
Ce que dit l'Homme à savoir se vider de sa rage, de la colère, du désepoir, est une étape difficile... et toutefois efficace. Un peu comme une cocotte minute qui a accumulé de la pression, encore et encore. Avant de l'ouvrir, il est prudent de laisser la vapeur jaillir violemment dans une direction précise...

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 13:16:59

moke?

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 13:17:26

mike?

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 13:19:35

Salut mike,

Tu sais je crois que beaucoup de bonnes choses ont été dites de la part des intervenants successifs. Je n'ai pas grand chose à rajouter, sauf peut être cette phrase du chanteur Daho:

"Demain est le premier jour du reste de ta vie"

Bon courage

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 13:21:59

je vous remercie de vos messages, vraiment. c'est vrai qu'il faut que je trouve des activites, des trucs ou je serais à 100% dedans à rien d'autre, ou mon esprit malade se fondera dans la chose. je pense que l'activité qui m'aiderait le plus c'est le theatre mais je trouve pas le courage de chercher et d'arriver dans un cours, surtout qu'en novembre, decembre c'est pas facile de trouver un cours pour debutants, ca commence souvent style septembre.

et je comprend parfaitement quand vous me dites que l'enchainement de ces idées entrainent forcement un etat encore plus desastreux. quand on 'est relevé' comme j'ai lu, on doit connaitre les vices du malaise, et surtout comment l'eviter. j'en etais certainement conscient avant, quand je n'avais pas sombré completement comme maintenant. plus la chute est dure plus la remontée l'est aussi. mais mon courage n'est pas encore assez fort, j'ai besoin de ce putain de declic, j'ai besoin d'un declic. peut etre viendra t'il en parlant oralement de tout ca avec sos amitié ou quelqu'un d'autre je sais pas... il faut qu'il arrive le plus vite possible. la perte de confiance, la honte de soi-meme me rend quasi-incomprehensible pour les autres maintenant. je sais, je suis persuadé que les gens me prennent pour un mec 'très très bizard' et 'pas normal' a ma fac. mais aucun n'a essayé de me venir en aide, les gens ont peur de ce qu'ils connaissent pas. comme dirait morrison dans une chanson : "people are strange when you're a stranger'. je vous assure que si je me sors completement de cette merde, des que je verrais qqun souffrir j'irais l'aider sans hesiter, avant: jamais je n'aurais pu imaginer une souffrance si dure. L-homme, je sais que un tas de personnes ont de vrais problemes, des probleme de sante, un proche disparu... et je me sens aussi coupable de me faire souffrir tout seul alors que d'autres m'envieraient peut etre. j'ai entendu hier à la TV une phrase: 'dans la souffrance on est beaucoup trop egocentrique'. c'est vrai, mais je suis aveuglé par cette souffrance, j'arrive a m'en rendre compte mais pas reellement à en prendre conscience.
je pense aussi essayer de voir un psychiatre, il faudrait que j'essaye... il faudrait que j'essaye encore des solutions, les derniere possibles, et si vraiment après tout ca je suis toujours pareil je pourrais partir.
je peux plus me permettre de m'enfouir dans mes sentiments, mes putain de frustrations. aujourd'hui je vais essayer d'aller voir un vieux copain, je sais pas si il va pouvoir m'aider mais je vais lui parler un peu. je peux plus tout garder... je veux arreter de souffrir, j'en peux plus. si j'y arrive, je consacrerais une bonne partie de mon temps à ceux qui vivent ce que je vies.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 13:36:31

le pire dans tout ca,c'est qu'au fond j'ai des capacités mais j'ai l'impression de les avoir gachées, claquées en me detruisant tout seul. j'ai toujours eu peur de tout mais je ne me le suis jamais avoué. maintenant je suis face à une situation que j'ai engendré moi-meme comme un gros con. j'ai l'impression d'etre un looser, tant que je n'aurais pas retrouvé un minimum de confiance ce sentiment ne partira pas. il y a une fille ou je suis, que je connais pas du tout, je trouve qu'elle a des yeux magnifiques. malheureusement je sens son regard sur moi qui n'a rin d'elogieux, c'est le regard que l'on donne vers quelqu'un que l'on trouve etrange, très bizard, pas normal. ce genre de trucs fait mal, les gens ne se rendent pas compte des choses. très peu de personnes ont reellement le coeur sur la main, je vous jure que la premiere personne qui viendra me voir en comprenant plus ou moins la situation, ou en sentant qu'il y a queqluechose de special dans mon attitude ca sera quelqu'un de vraiment bien dans mon coeur. c'est pas difficile de ne pas s'en rendre compte, je ne mange pas ou presque plus, j'ai plus aucun sourire, je suis seul, j'ai du mal a faire les choses car je me sens faible, j'alterne les moments de stresse et de renfermement. en cela, je vous remercie infiniement de repondre à mes appels.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 13:37:15

heureux de voir que tu cherches la lumière.
Pour ma part, le déclic est réellement arrivé lorsque je me suis engueulé avec mes grand parents qui ne comprenaient pas que je suive une psychanalyse et qui plutôt que de répondre à ma demande (je voulais discuter un peu avec eux de leur enfance, de leurs parents pour tenter de faire des liens avec les miens et avec moi), m'ont dit qu'ils refusaient de collaborrer à ce qu'ils jugent comme une secte. Alors là je me suis dit que l'image de mes grand parents, modèle de gentillesse, de connaissance et de sagesse, venait de s'écrouler et que seul moi pouvait me construire. Ca a été dur, j'ai pleuré mais tout m'est apparu clairement pendant un jour ou deux. Ensuite, le nuage est revenu progressivement mais j'apprend à le désépaissir jusqu'à ce qu'il soit toujours absent. Long mais za va marcher :))
Ceci dit, j'avais déja commencé ma thérapie quelques années auparavant mais sans le déclic. Comme quoi le déclic arrivera si tu le cherches j'imagine.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Sourire]   Date :    22/11/2001 - 13:38:18

M'est avis que tu es en bonne voie mike d'après ce que tu écris dernièrement !
Ne te sens pas coupable ! Il n'y a pas de honte à être humain, beaucoup sont passés par des moments comme ceux-là, et d'ailleurs j'ai traversé une crise semblable au même âge et j'ai "osé" me plaindre. Certains m'ont rabroué en me disant "mais t'as pas honte de te plaindre ?", ça m'a fichu un peu un coup de pied au derrière, c'est vrai, mais à d'autres moments j'avais plus besoin de compassion et non de paroles froides comme ça, d'être réconforté, compris et lorsqu'on me disait "ça me fait plaisir que tu te confies, c'est une marque de confiance" ou qu'on me pressait une épaule fermement, ça libérait bien d'avantage d'émotions, cela me soulageait d'avantage.
Maintenant, j'espère ne pas me tromper en pensant que ce fonctionnement n'est pas unique.
En tous cas, à 19 ans, je crois que quand on est en bonne santé physique, beaucoup de possibilités s'offrent encore à nous. Tu entrevois déjà ce que tu peux faire de ta vie pour la rendre utile, et je vois ça de façon très positive.

Mords dans la vie mike, prends ta revanche !

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 13:44:05

Je n'avais pas vu ton dernier message, c'était en réponse au précédant mike.
Je me doutais bien qu'il y avait bien une fille quelque part... Si tu ne veux plus être "bizarre", tu sais que tu dois puiser en toi pour y arriver... J'ai connu aussi ce sentiment, l'impression d'être un extra-terrestre.
Je me suis rendu compte que je pouvais quand même être autrement en faisant tomber des barrières. Tu peux développer la confiance en toi par l'auto-suggestion. "Connais-toi toi même" ou "Vaincre ses peurs" de Coué sont des livres précieux pour cette phase là. Il existe aussi des méthodes de sophrologie...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 13:44:58

le probleme c'est que je suis extremement fragile actuellement. et que je sens que la moindre faille dans mon futur proche, le moindre petit truc qui n'ira pas peut me casser encore plus fort

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Sourire]   Date :    22/11/2001 - 13:50:29

Dans les grandes lignes, une méthode qui m'avait été précieuse était la suivante : tu détends profondément ton corps comme l'on fait en hypnose, du bout des orteils jusqu'au crâne en respirant profondément et en imaginant que chaque membre s'enfonce dans un sommeil profond, puis tu décomptes de 10 à 1, qui sera l'état où ton inconscient est le plus réceptif. A partir de là, tu essaies d'imaginer une situation que tu désires fortement, comme d'être drôle, confiant en toi, détendu au point que les filles s'intéressent à toi, se sentent attirées par toi. Tu fais en sorte de ressentir déjà ta joie à ce constat, un sourire doit se dessiner sur tes lèvres, tu ancres des pensées positives comme "Génial, j'ai confiance en moi et ça se ressent, elles s'intéressent à moi". Lorsque tu as terminé, tu recomptes de 1 à 10 pour retrouver ton état de conscience ordinaire, tu te détends et tu reprends tes activités habituelles. Cela m'avait été transmis par une sophrologue en préparation d'examens.
Je ne sais pas si cela peut te servir mais je te le dis pour tous les cas, car en ce qui me concerne ça avait très bien marché et je l'ai aussi utilisé pour rencontrer ma première partenaire, avec succès.
A plus

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 13:58:09

Nos messages se sont encore croisés.
mike, si je peux me permettre, pense au présent plus qu'au passé ou à l'avenir. C'est ça "mordre" dans la vie. A chaque seconde, tu peux changer ta vie, dans tes pensées, dans tes paroles, dans tes gestes.
Une des grandes clefs du bonheur est : ICI ET MAINTENANT.
C'est le seul instant où l'on existe réellement, et parfois on l'oublie, et le temps file inutilement, mal employé, noyé dans les pensées...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 14:00:12

hey mike tiens la bien .

Pseudo :   selecta
 
Sujet : [Rire]   Date :    22/11/2001 - 14:11:55

Z'un petit mot du clown de service.

Tiens un écrit d'Ernest Hemingwaye:

"Celui qui a commencé à vivre plus sérieusement de l'intérieur commence à vivre plus facilement à l'extérieur."

Des coups de pied au cul, des déceptions, des ras-le-bol, des peurs, des obstacles, etc ... ne t'inquiète pas Mike, tu en auras!

Mais aussi ... à toi de le découvrir ...

Pseudo :   *mdr*
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 16:15:12

j'ai lu un peu d'epicure il y a quelques jours mais ca n'a pas fait tilt. quand j'etais au lycée, j'etais assez interessé par la philo, certainement pour essayer de comprendre mon mal-etre deja à l'époque. tout les livres que vous me conseiller j'essaie d'en voir des parties sur le net et de les acheter par la suite. j'aimerais sortir, faire des trucs mais je n'en ai pas vraiment la possibilité car pour sortir entre amis au cinema ou en boite ou n'importe, c'est mieux d'etre à plusieurs pour se changer les idées.les seuls vrais amis que j'ai sont des gens que je connais de longue durée qui sont pour la plupart plus du tout dans le coin dans lequel je vis. est ce que quelqu'un sait combien des sceances chez un psy peut couter ? et quelle est la veritable difference entre psychologue, psychiatre et psychanalyste ?... en ce qui concerne la fille, j'essaye tant que je peux de me la retirer de la tete car je n'ai absolument pas besoin de tomber amoureux ou un truc du genre pour souffrir encore plus après. d'autant plus que dans mon cas, le sentiment amoureux ne serait que d'autant plus fort pour mieux s'ecraser et apporter une douleur largement plus importante par la suite. mais peut on controler ce sentiment... biensur que non. bref, faut pas que j'y pense. ce dont j'ai besoin c'est du courage pour faire des trucs qui me redonneront confiance. mais surtout y croire, sinon ca ne sert a rien. j'y crois encore qu'à moitié...

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 16:22:41

mike,

Pour tes questions sur les différents psys, les prix d'une séance etc... tu as tout ici :
http://www.psychologies.com/cfml/conseils/conseils.cfm

Je peux te donner mon exemple, j'ai choisi une psychanalyse pure et je vais à 3 séances chaque semaine à 150F la séance. Ce que j'en retire n'a pas de prix.

Pour le bouquin les mots sont des fenêtres, achète le les yeux fermés :)), un résumé ne portera pas le message et tu risques de le juger hâtivement, en tout cas j'en ai bien peur.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 16:23:47

Au risque de paraître gâteux, "L'art du bonheur" de sa Sainteté le Dalaï Lama est un livre merveilleux comme thérapie, même s'il ne remplace pas le contact humain, ici ou avec un spécialiste.
Cet homme a connu la persécution (les tibétains sont persécutés par les communistes chinois), il a dû fuir son pays et malgré tout ses yeux pétillent de bonheur et d'amour du prochain. D'où cela vient-il ? C'est en grande partie expliqué dans ce livre.
Cela me paraît plus indiqué qu'Epicure en bien des points...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 16:32:00

je te suis l'Homme, ce sont mes deux bibles désormais (Les mots sont des fenêtres et L'art du bonheur) :))

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Aide]   Date :    22/11/2001 - 16:33:01

Le seul livre adéquat, est celui que l'on ouvre en ouvrant la porte.

Palpitant, déroutant, parfois comique, voire tragique mais que de passages merveilleux.

Certes, certaines tempêtes au vent glacial nous oblige parfois à refermer cet ouvrage, afin de bénéficier de la réconfortante chaleur intérieure.

Mais, de courage besoin tu as
Car de nouveau ouvrir tu devras
Même si encore refermée tu auras
à la conquête tu rapartiras
inlassablement tu essayeras
et les faux combats tu éviteras

Pseudo :   Crépuscule
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 16:49:57

Quelques sites en passant...

http://w3.levinux.org/grandir/Aperles.htm

http://www.moon.didier.kom.fr/sourires.htm

Il y en a plein d'autres.
Mais il est vrai que le livre de la Vie est encore le meilleur des livres, mais qu'il nous faut apprendre à le lire...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    22/11/2001 - 16:54:40

Si tu peux pas trouver la paix en regardant ton âme et ton coeur, fais-toi aider, Mike!
Un peu d'herbe permettrait déjà de sourire un certain temps...
Moi sans "mes aides fumeuses" je serais bon à rien...

Pseudo :   PHP à défaut d'un autre pseudo
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 17:36:25

J’imagine aussi qu'à ton âge tu puisses avoir un problème d'argent afin de financer une thérapie comme celle de Larm mais il doit certainement y avoir une façon de recevoir une assistance qui puisse répondre à tes besoins. L'homme t'a donné certaines adresses de mouvement qui sont susceptibles de répondre, à tes besoins spécifiques.
Ne te laisse pas abattre par le premier obstacle mais bat toi pour la vie, tu le mérite.

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 17:39:42

Il est toujours possible de discuter du prix avec le psy en fonction de ses revenus.
Mais je gagne 9000 net par mois et j'ai environ 2000 de psy par mois. Je vous laisse calculer le ratio. Je pense qu'un psy tourne dans ces alentours.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    22/11/2001 - 22:53:17

Exact, il y a des psychothérapeutes compréhensifs.
Je vais faire un copier-coller de L'art du bonheur, du moins l'introduction que j'ai scannée ce soir, mais le plus intéressant arrive après, quand il parle du but de la vie, de l'avortement, etc. de tout un tas de sujets "brûlants".
Si j'ai encore le temps, je t'en scannerais une partie mike.

Bon courage, et tu peux aussi me contacter à les_tournesols@yahoo.fr pour tous les cas.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 01:02:57

grace a beaucoup de choses que j'ai lu sur ce forum notamment, je retrouve peu à peu l'envie de m'en sortir. je vais essayer de me redonner confiance, je sais encore pas vraiment trop comment... je vais lire ces bouquins, je vais essayer de trouver un psychiatre ou psychanaliste... mais je sais deja qu'il y aura des moments difficiles ou ca ira pas, ou je serais proche de retomber, et ca me fait deja tres peur... ca sera difficile de se retrouver seul chez soi apres des efforts peut etre pas toujours recompensés. j'ai pas le choix, soit j'essaye de m'en sortir et je met mes dernieres forces dans la bataille, soit je me laisse mourir. si je m'en sors, et je le redis, j'aurais une vision vraiment differente de la souffrance des gens quelle qu'elle soit, et je serais pret à les aider autant que je pourrais. et en allant mieux si j'y arrive, qui sait, peut etre que cette fameuse me regardera differement. je n'y crois pas du tout malheureusement, c'est dommage. il faut que j'essaie de me battre mais pour ca il faut aussi que j'arrive à en parler ouvertement oralement.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Psst]   Date :    23/11/2001 - 01:09:26

et personne n a crié haut et fort que tu dois te separer de ton passé

(la je crois qu il faut que je m explique...)

il faut que tu arrive a mettre une vitre entre ton passe et ton present (donc ton futur aussi)
ca ne veut pas dire renier ton passe mais plutot faire en sorte que ton present (et ton futur) ne soi(en)t pas la continuite de ton passe (lointain)
tu dois reconstruire en te servant de se que tu connais de ton passe mais reconstruire ailleur...

ma devise:
"la vie, c est que lon en fait"

eclate toi amuse toi mais surtout reste toi meme

bon courage


the incredible dédé

Pseudo :   *
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 02:00:35

je vais poser une question qui va, je pense,
paraître totalement stupide, mais qui me turlupine réellement...

quand je lis des forums, où j'entend des copains/copines
qui se confient à moi, des témoignages à la télé etc...
je me sens vraiment différent de la plupart d'entre vous

comment faites-vous pour être si réceptif, si influencé
par tous ce qui vous entoure, les gens, les amis,
la "normalité" ?

je ne comprend pas... moi j'ai plutôt un désintéressement
total de tout cela... pourquoi vouloir plaire aux gens ?
(si ce n'est aux filles *r*)
pourquoi vouloir que l'on nous regarde normalement ?
ne pas passer pour un romantique ou un intello ?
vouloir cacher toutes ses bétises qui nous passe
par la tête que l'on a envie de dire ?

pourquoi toutes ses questions, ses craintes de l'extérieur ?
ces peurs d'être seul, de ne pas être écouté ?


moi, la plupart du temps, les problèmes des autres
m'ennuie profondément, j'en ai souvent marre de
faire le confident et je n'aime pas que l'on me
mette dans des histoires tordues parce que quelqu'un
a besoin de mon aide...

alors je comprend que discuter de mes problèmes
emmerdent tout le monde, c'est pour ça que je ne
le fais pas... je n'ai pas honte de mes soucis,
mais je n'aime pas demander de l'aide...
je sais que s'en sortir seul est extrêment facile
avec un peu d'imagination... surtout dans notre société

je me fais déjà assez chier avec mes problèmes,
je ne vais pas en plus emmerder mes copains avec



merde...! je n'ai encore jamais vu quelqu'un tuer
une autre personne dans la rue parce qu'elle ne lui
plaisait pas, parce qu'elle lui parait bizarre
ou parce qu'elle n'a pas d'humour...!

où est la honte d'être soi même ?
cela ne sert qu'à se rendre ridicule

tout ça ce ne sont des problèmes qui n'existent
que dans la tête...

avec un peu d'expérience, j'ai même découvert
comme il est possible de faire avaler n'importe quel
connerie à des gens quand on parait sur de soi...

ce que l'on dit, ce que l'on pense n'a aucune importance,
les gens aiment seulement être proche de ces gens
qui leur paraissent être à l'aise et sans crainte
de quoi ce soit... comme ils se trompent sur leur compte
mais ils ne le savent pas...

on peut même se convaincre soi même de n'importe quoi
avec un peu d'autosuggestion...


je me souviens encore de cette litanie qui m'avait
marqué lorsque j'étais encore tout gosse:


"je ne connaitrais pas la peur car la peur tue l'esprit.
la peur est la petite mort qui mène à l'oblitération
totale. j'affronterai ma peur et lui permettrait de
passer sur moi, à travers moi. et lorsqu'elle sera
passé, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin
et il ne restera plus rien, rien que moi."

je trouvais cela fort à l'époque...
pouvoir de cette manière modifier ses émotions,
ses instincts primitifs et paralysant simplement
en le voulant...


je ne vois pas en quoi vous attachez tant d'importance
dans vos malheurs ...
je ne comprend pas pourquoi vous tenez tant à vivre
avec et pour les autres...
où est votre vie dans tout ça ?
qu'auriez vous fait si vous vous étiez retrouvé seul
comme robinson crusoé ?


moi j'ai mes occupations, mes lectures, mes centres
d'intérêt mais surtout de réfléxion... je n'ai pas
envie de mourir vieux et con,
que je sois inutile à quiconque est une idée qui ne
me déplait pas tant que ça, je serai au moins utile
à moi même

les rapports sociaux passent souvent au second degree,
et puis si j'en ai besoin, je vais plutôt aller voir
les gens qu'attendre qu'ils me prennent la main...
j'ai horreur d'avoir des dettes, des choses à rendre
à quelqu'un, de demander de l'aide...
je sais vivre pour moi


ce qui me semble être le contraire de la plupart
d'entre vous .... suis-je normal ? **mdr**

expliquez moi...

Pseudo :   Usul
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 06:32:42

Il y a des gens comme toi qui ont cette force intérieure ou la présence des autres peut être agréable mais non nécessaire pour être heureux!
Tu as cette capacité de te suffire à toi-même. Je dirais que dans les faits nous devrions effectivement être tous comme toi mais, la vie étant ce qu'elle est, pour toutes sortes de raisons, tant physique, sociale ou familiale, le besoin de reconnaissance est vital. Cette absence de reconnaissance par les autres peut, être déstabilisant! La non-confiance en soi peut devenir à ce point terrifiant pour certain que cela peut devenir une obsession.
Bien sûr mon analyse n'est pas scientifique mais, par ces exemples, je crois que tu peux comprendre un peu mieux (j'espère).
Il y a aussi le fait qu'une personne qui n'a pas vécu de véritable souffrance ne peut comprendre la détresse des autres.
Lorsque je lis certains intervenants tels Larm, Atil, L'homme et plusieurs autres, je constate que ce sont des gens qui ont vécu de véritables souffrances psychologiques et ils sont en mesure de comprendre la détresse de Mike.
Tu n'es pas anormal Usul, tu es simplement privilégié par ta force intérieure!

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 07:43:46

L'homme, j'ai pas reussi à trouver les livres "Connais-toi toi même" ou "Vaincre ses peurs" de Coué sur le net. t'as pas le prenom de l'auteur ou un truc du genre qui faciliterait la recherche stp? merci.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 08:22:29

Usul, peut-être que tu es fort parceque tu te protèges derrière le bouclier de l'égoïsme ?
Tu ne veux pas être aidé par les autres car, par orgueil, tu refuses de les emmerder.
Mais tu refuses aussi d'aider autrui car les ennuis des gens plus faibles t'emmerdent.
En fait, je ne pense pas que tu sois aussi égoïste que ca, sinon tu n'éprouverais pas l'envie de venir t'exprimer avec nous ;0)

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 09:22:00

Usul, penses-tu être débarrassé du besoin de reconnaissance, arrivé à l'autonomie de la pensée et des affects ?

Mike, fais quand même attention à la méthode Coué, si je peux me permettre, ce n'est pas vraiment une approche à la lucidité :-)

Pseudo :   Coueste
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 09:46:23

Je ne te réponds pas de la maison, je vérifierai plus tard le titre, en tous cas l'édition "classique" est Tchou Ariston.
En attendant, voici un site qui en parle un peu :
http://www.edicom.ch/sante/conseils/altern/pouvoir.html

La méthode Coué ne prétend pas être une démarche de "lucidité", mais il ne s'agit pas de "se leurrer", ce n'est pas cela du tout. Mais se mettre dans un état d'esprit propice au changement. Quand on est bien dans sa peau, on attire à soi des événements positifs. Quelqu'un qui se plaint attire rarement les gens (seuls les gens sensibles, et encore pas longtemps). Quelqu'un qui a confiance en lui "rayonne", il n'y a rien de "magique" là dedans, c'est une question de bon sens. On dit bien de quelqu'un qu'il "dégage du positif". De même, on peut tout à fait dégager du négatif...
A bientôt.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 10:12:44

je suis un scorpion sceptique pour qui les chemins difficiles sont toujours les plus authentiques :-)


Pseudo :   Questr
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 10:20:51

...et les vertiges du new-age m'ont bercée jusqu'à la nausée

Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 11:01:50

Usul,

Si à la question : "Es-tu heureux à plus de 80% du temps?" tu réponds oui tout de suite, demain et dans une semaine en sacahnt que c'est totalement vrai, alors effectivement je pense que tu a cette force interne suffisante pour te suffir à toi même.
Sinon, il y a certainement quelques choses que tu ne t'avouent pas... j'imagine

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 12:15:52

On peux tous se consoler en pensant cela :
Quand on se cherche soi-même on souffre; c'est inévitable. Mais cette souffrance est normale et nécessaire. C'est comme un sportif qui se donne du mal pour développer ses muscles.
Lorsqu'on sort enfin de cette période de souffrance, on se rend compte que celle-ci nous a rendu plus fort.
Peut-être même que lorsqu'on s'en sort on se retrouve immunisé contre ce type de souffrances.

Pseudo :   Atil qui se cherche encore
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 13:44:01

je vais aller me procurer cetains des livres que vous m'avez conseillé des cet après midi. je ne peux plus attendre. je vais essayer de me sortir de mon renfermement total, mais il faut que je sorte de chez moi, il faut que je fasse des trucs. je vais avoir de grosses difficultés a communiquer avec les gens, à bien parler. mon malaise est devenu si fort ces derniers temps que ma voix vacille quand je m'adresse a des gens ... je me perd souvent dans mes phrases et je vais pas revenir la dessus, je me sens mal ect...

je suppose que la seule facon de remedier à cela est de se faire violence, faire les choses, faire les efforts de communiquer. ces livres vont peut etre m'aider mais ca ne fera pas tout, c'est moi qui devrait aller de moi-meme. aujourd'hui, j'ai parlé devant un petit groupe de personnes ou se trouvait la fille qui me plait. je ne suis pas du tout content de ma prestation, mais je veux pas y penser et essayer de faire mieux la prochaine fois meme si je suis conscient que ca ne changera rien au resultat de ce qu'elle ressent pour moi.
ma douleur a un gout particulier parce que je pense que la premiere qu'elle m'a vue, elle etait peut etre interessée par moi, meme si j'en suis pas sur, certainement que je me suis fait a cette idée pour me raccrocher a quelque chose et pas sombrer. donc, c'est avec mes difficultés recentes d'ellocution devant des inconnus que j'ai perdu toute chance de quoi que se soit avec elle. maintenant j'ai envie de m'en sortir et vous m'avez très bien guidé la dessus, je vous en remercie.
j'ai fait des efforts aujourd'hui en allant vers les autres, je suis pas du tout content de ce que j'ai dit, fait, comment j'ai agit. mais je suppose evidement qu'on ne peut pas se relever d'un seul coup, je me sentirais peut etre mieux dans beaucoup plus longtemps.

aujourd'hui je regrette les moments de solitude profonde que j'ai vecue pendant un certain temps. peur de se faire juger par les autres, je ne me disais 'pas tout seul' quand je les rencontrais. je regrette terriblement car aujourd'hui, j'aurais peut etre pu etre gueri. il n'est jamais trop tard, il faut que je prenne mon courage à deux mains et continuer a faire ses efforts. certainement que je ne pourrais pas changer la vision que les gens qui m'ont vu dans l'etat ou je suis ces derniers temps ont de moi, mais je prepare celle des gens que je rencontrerais plus tard. le fait que ou je suis, on me prendra toujours pour un mec bizarre me fait mal, mais je dois apprendre a vivre avec. j'aimerais etre aimé des autres, meme si je m'ameliore, je n'obtiendrais que leur sympathie. ca ne me suffit pas, mais il n'y a rien que je puisse faire. je vais m'ouvrir davantage meme si j'essuierais surement de grosses deception, il faudra que je reparte pour y arriver. chasser les idées noires et oublier le suicide, mourrir reste neanmoins une solution pour s'en sortir, mais avant il fat que j'essaye toutes les autres.

j'ai encore et toujours besoin de crier ma peine, parce que elle est toujours là et toujours aussi forte. il ne faut pas que je l'enfouisse au fond de moi comme avant, la faire sortir fait surement partie de la therapie.

je voulais vous demander aussi si vous aviez entendu parler de reunion de gens qu isotn timides, il me semble avoir entendu ca à la TV une fois. une therapie de groupe qui pourrait vraiment m'aider.
je ne sais pas combien de temps ca prendra, j'espere de tout coeur que je ressentirais les bien-faits de mes efforts bientot, je continuerais de vous faire part de mon evolution, et je vous remercie encore.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 13:44:02

je vais aller me procurer cetains des livres que vous m'avez conseillé des cet après midi. je ne peux plus attendre. je vais essayer de me sortir de mon renfermement total, mais il faut que je sorte de chez moi, il faut que je fasse des trucs. je vais avoir de grosses difficultés a communiquer avec les gens, à bien parler. mon malaise est devenu si fort ces derniers temps que ma voix vacille quand je m'adresse a des gens ... je me perd souvent dans mes phrases et je vais pas revenir la dessus, je me sens mal ect...

je suppose que la seule facon de remedier à cela est de se faire violence, faire les choses, faire les efforts de communiquer. ces livres vont peut etre m'aider mais ca ne fera pas tout, c'est moi qui devrait aller de moi-meme. aujourd'hui, j'ai parlé devant un petit groupe de personnes ou se trouvait la fille qui me plait. je ne suis pas du tout content de ma prestation, mais je veux pas y penser et essayer de faire mieux la prochaine fois meme si je suis conscient que ca ne changera rien au resultat de ce qu'elle ressent pour moi.
ma douleur a un gout particulier parce que je pense que la premiere qu'elle m'a vue, elle etait peut etre interessée par moi, meme si j'en suis pas sur, certainement que je me suis fait a cette idée pour me raccrocher a quelque chose et pas sombrer. donc, c'est avec mes difficultés recentes d'ellocution devant des inconnus que j'ai perdu toute chance de quoi que se soit avec elle. maintenant j'ai envie de m'en sortir et vous m'avez très bien guidé la dessus, je vous en remercie.
j'ai fait des efforts aujourd'hui en allant vers les autres, je suis pas du tout content de ce que j'ai dit, fait, comment j'ai agit. mais je suppose evidement qu'on ne peut pas se relever d'un seul coup, je me sentirais peut etre mieux dans beaucoup plus longtemps.

aujourd'hui je regrette les moments de solitude profonde que j'ai vecue pendant un certain temps. peur de se faire juger par les autres, je ne me disais 'pas tout seul' quand je les rencontrais. je regrette terriblement car aujourd'hui, j'aurais peut etre pu etre gueri. il n'est jamais trop tard, il faut que je prenne mon courage à deux mains et continuer a faire ses efforts. certainement que je ne pourrais pas changer la vision que les gens qui m'ont vu dans l'etat ou je suis ces derniers temps ont de moi, mais je prepare celle des gens que je rencontrerais plus tard. le fait que ou je suis, on me prendra toujours pour un mec bizarre me fait mal, mais je dois apprendre a vivre avec. j'aimerais etre aimé des autres, meme si je m'ameliore, je n'obtiendrais que leur sympathie. ca ne me suffit pas, mais il n'y a rien que je puisse faire. je vais m'ouvrir davantage meme si j'essuierais surement de grosses deception, il faudra que je reparte pour y arriver. chasser les idées noires et oublier le suicide, mourrir reste neanmoins une solution pour s'en sortir, mais avant il fat que j'essaye toutes les autres.

j'ai encore et toujours besoin de crier ma peine, parce que elle est toujours là et toujours aussi forte. il ne faut pas que je l'enfouisse au fond de moi comme avant, la faire sortir fait surement partie de la therapie.

je voulais vous demander aussi si vous aviez entendu parler de reunion de gens qu isotn timides, il me semble avoir entendu ca à la TV une fois. une therapie de groupe qui pourrait vraiment m'aider.
je ne sais pas combien de temps ca prendra, j'espere de tout coeur que je ressentirais les bien-faits de mes efforts bientot, je continuerais de vous faire part de mon evolution, et je vous remercie encore.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 14:01:02

J'ai entendu parler de ces réunions de timides mais je n'en sais pas plus, peut-être qu'en fouinant sur le net on peut trouver des choses intéressantes.
Contre la timidité, il y a aussi des moyens radicaux, comme apprendre le CHANT : on apprend à placer sa voie, à "sortir" ce qui est intériorisé, à repousser ses limites, à écouter sa propre voix pour être au plus juste, et plus l'on travaille, plus la voix devient sûre, et plus on prend confiance en soi en se rendant compte de ça. Il est possible de se faire encore plus "violence à soi-même" dans le bon sens du terme avec le THEATRE mais ce ne sont que quelques exemples parmi des centaines d'autres possibles.
Enfin, un petit truc en passant contre le trac en public, assez connu mais qu'il est toujours utile de mentionner je pense : s'imaginer les auditeurs tous nus ! Cette façon de faire fait "tomber les masques" qui nous impressionnent, on se sent tout à coup plus "proches". C'est la distance que mettent certaines personnes autour d'elles qui peut paralyser parfois (pas seulement, mais ça joue aussi).
PS : j'ai été et suis encore parfois un timide en voie de guérison. Parfois "jouer un personnage", même s'il paraît faux au début peut aider à sortir de la timidité. Ca ne trompe pas les connaisseurs, mais ça peut être une étape. Voir le cas de Jean-Pascal à la Star Accademy, avec son écriteau "Votez Jean-Pascal, votez jean-Pascal", et toutes ses pitreries. Bien sûr, les gens avisés ne sont pas dupes de son jeu, mais il se fait en somme une thérapie à sa sauce... Désolé d'avoir cité la Star Accademy pour les puristes "anti-conformistes", personnellement je ne m'en gave pas mais parfois je trouve des comportements humains intéressants à étudier et contrairement à Loft Story, il y a les cours de danse, de chant, d'expression corporelle, de corégraphie, de sport... ;o)

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 14:10:51

dans ma tete je me sens pas dans le meme monde que les gens autour de moi. le desinteressement a tout a commencé a s'approprier mon esprit et il faut que trouve un moyen de m'interesser aux choses.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 14:23:32

Je n'aime pas trop ces "il faut". Ca viendra tout seul à mon avis. Ceci étant, nous pouvons tous te faire des suggestions en attendant et tu puiseras ce que bon te semble.
Tu peux essayer de te souvenir ce qui te faisait le plus plaisir. Tu as bien eu des passe-temps, des goûts personnels ? Tu peux essayer de réactiver cette mémoire et l'état d'esprit correspondant, ou te mettre à créer, composer une musique, écrire, peindre, dessiner. Et si l'inspiration ne vient pas, l'aider d'une bonne musique.
Tu peux aussi changer un peu ton environnement : ranger autrement tes affaires, ajouter une plante, bref, faire quelque chose pour rompre la monotonie. Il paraîtrait que la maison dans laquelle nous vivons nous influence (c'est ce que dit le Feng Shui en tous cas), ça ne me semble pas impossible. Cette pile de livres jamais rangée dans un coin réactive chaque fois un coin de l'esprit qui dit "un jour je la rangerai", et nous fatigue à force d'être réactivée, c'est évident, sans chercher quoi que ce soit de "mystique" dans les "rayonnements des livres". Ce tableau de travers, nous le voyons tous les jours et si nous n'avons pas aimé sa disymétrie, il nous "pèse", résolvons le problème, etc.
Mais dans tout ça il n'y a pas de "il faut", juste un monde extérieur qui vient nous bousculer tous les jours un peu plus pour éviter une "stabilité moribonde".
Autant la paix intérieure ne repose pas sur "l'agitation", certes, toutes les philosophies nous l'enseignent, autant rester immuable est néfaste. Nous avons quelque chose à faire, sinon nous ne serions pas là.
A plus

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 14:26:04

Enfin pas "toutes les philosophies", j'aurais dû plutôt écrire toutes les sagesses spirituelles...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 14:30:21

Je confirme ce que L-Homme a dit : Le théatre, ca fait énormément de bien. (j'en ai fait l'expérience pendant 7 ans)
Le tout est d'arriver à bien s'amuser en changeant de personnage, ainsi on apprends à "sortir de soi-même", à prendre du recul face à soi. Dés qu'on devient capable de se moquer de soi-même, un grand pas a été franchi.

Pseudo :   Atil qui est abominablement timide
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 14:32:27

je crois quand meme que je doive me dire "il faut que je fasse ceci...cela...". sinon je vais pas m'en sortir... ca peut pas venir tout seul. si je me secoue pas, je communiquerais pas et je serais toujours mal dans ma peau...

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 14:37:19

Mike,

Un jour viendra où les timides s'allieront pour dire ce qu'ils gardent enfoui. Le changement attendu viendra peut être bien d'eux.
Je remercie internet pour ça.
Quant à se forcer, si cela te semble être la marche à suivre pour te sentir heureux, alors just do it.
Je crois qu'il existe pour chacun une manière d'être heureux sans se forcer, et je crois bien que tu prends le chemin pour y accèder.
Bienvenue sur le chemin mike :)

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Rire]   Date :    23/11/2001 - 14:43:50

Mais tu t'interesses aux choses qui sont autour de toi.
La simple preuve est que tu trouves dans le reflet de ton miroir les autres éléments que tu réfutes.

Tu n'as pas encore pris pleinement conscience que ton regard s'est déjà pleinement posé sur le monde.

Il te reste à tendre la main, à saisir cet univers et à le modeler selon tes rêves.

Un simple pas, que tu refuses encore, mais qui une fois fait te permettra alos de contempler la laideur et la beauté de ce lieu où nous nous trouvons.

Peur de regarder ce que tu vois malgré toi, peur d'entrelacer cet environnement où tu n'es pas.

Le monde en général, et la société en particulier, sont une dalle sur laquelle tu as le droit de construire cette vie dont tu rêves.
Sous la dalle, tu ne ferais que rêver ta vie.

Excuse la suite, mais c'est "l'ami" qui parle maintenant:
"bouge toi un peu où je te fous mon pied au cul, et tu vas savoir ce que avoir le feu aux fesses ceux dire, sacrebleu"


Pseudo :   *mdr*
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 14:50:51

Ok mike, si tu en ressens le besoin, mais à condition que ces "il faut" se transforment en quelque chose de conrêt au bout du compte. Sinon, ça peut devenir une forme de "poids".
Le temps passe l'air de rien... Hé, c'est pas pour mettre la pression hein ! ;o)
La vache Atil, 7 ans de théatre, mazette !

tu communiques déjà pas mal mike je trouve !

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 14:56:02

sur le net mais ca n'a rien a voir avec la realité.
ce que je dis, les mots que j'emploie sont pas approprié a ce que j'aimerais dire. je dis pas ce que j'aimerais que les gens entendent ce que je dis, voyez. je suis perdu et j'ai du mal a a trouver mes mots et mon chemin.
il y a des activités, des choses que je me doit de chercher, trouver et faire qui sont en premier lieu le psychiatre. ensuite, je dois me trouver une ativité comme le theatre. et je sais pas, essayer de parler davantage...
ce que j'ai dit sur le net depuis le debut je l'ai jamais dit dans la realité a quelqu'un. je n'ai pas appelé sos amitie comme j'ai dit que je le ferais, j'ai vaguement parlé a mon vieil ami de mes problemes. il faut que je trouve quelque chose qui va me faire communiquer davantage. après, j'aurais plus d'aisance, je trouverais les termes que je veux dire, ect...

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 15:04:05

pourquoi vouloir dissoudre ceux qui sont le sel de la terre ?

La personne timide a des particularités, une manière différente de voir le monde, une extrême sensibilité qui génère très souvent une clairvoyance non encore comprise dont ils ne vivent, dans un premier temps, que ses effets négatifs. (c'est justement les raison de cette timidité)

Le timide est plus lent à l'action et à la parole parce qu'il prend plus de choses en considération. Son monde est plus vaste et plus secret aussi.

C'est juste Atil ? ;-)

Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 15:04:48

C'est merveilleux d'avoir un vieil ami à qui parler. Ah si beaucoup de gens pouvaient devenir nos vieux amis !
les organismes comme SOS-amitié sont bien comme recours lorsqu'on n'a plus personne à qui parler, alors tu peux l'oublier pour le moment sans problème, ou le garder dans un coin pour des gens qui n'auraient pas les possibilités que tu as.
Tu as une petite idée de ce que tu vas faire maintenant si je comprends bien ?
Comme le dit Larm, tu es déjà en bonne voie d'après ce que tu nous dis.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Rire]   Date :    23/11/2001 - 15:09:36

Mike,
Les mots sont réels. Chacun d'eux est un de ces petits cailloux qui forme un sentier.

Sur ce sentier tu te trouves aujourd'hui.
Hier, sur le bord du sentier tu semblais être.


Pseudo :   *mdr*
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 15:10:25

je l'ai dit dans mon long message precedent. je vais essayer de me trouver des activités pour m'exterioriser et discuter... ca sera très dur au debut. mais il faudra que je m'y fasse pour avoir une aisance ensuite, et retrouver ma confiance en moi.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 15:17:35

Je ne peux m'empêcher de mettre... Mon grain de sel.
Grand timide, je n'osais pas aller vers le femmes, à 29 ans j'étais encore puceau ! Tout à coup, il y a eu comme un déclic, j'avais décidé de ne pas arriver à la trentaine comme ça. J'ai été voir une dermato pour mon acnée. Mais restait mon nez abîmé par un mauvais coup au foot à l'adolescence. Pas le temps à ce moment là d'y remédier. Le seul moyen que j'avais trouvé était le net, j'allais chatter dans des salons. Je m'étais mis à écrire des histoires romantiques pour les femmes que je "rencontrais", je les amenais dans des lieux fantastiques, avec moulte détails sur les parfums, le bois vermoulu, les feuilles qui craquaient sous les pas, etc. Il y avait une femme qui en avait été charmée. Petit à petit, nous nous sommes "rapprochés", ça peut sembler ridicule de dire ça, mais nous ne pouvions plus nous passer l'un de l'autre, et un soir nous avions décidé qu'il fallait passer au réel. J'appréhendais ce moment car je n'avais pas eu sa photo (ça c'est pour notre ami Merlin mdr !)... Mon dieu, je ne vais pas tout raconter mais c'était une femme de 1m65 et 6à kgs tout ce qu'il y a de plus "normal" physiquement et j'étais déjà amoureux d'elle de toutes façons... Et ça a marché...
Elle m'avait dit un "mais qu'est-ce qu'il a ton nez ?" qui m'avait fait prendre confiance en moi. Hélas, je jouais la troisième roue du carosse, j'ai découvert ensuite pourquoi elle ne me donnait pas son adresse, pourquoi elle venait en taxi en se cachant, mais c'est une autre histoire. Toujours est-il que je n'étais plus puceau et que j'avais énormément pris confiance en moi. Ensuite, j'ai fait mon opération de rhinoplastie entièrement remboursée par la mutuelle grâce à une conclusion médicale qui disait que j'étais gêné pour respirer, j'ai soigné mon bronzage et j'en ai fait craquer plus d'une. Je suis d'accord que ce n'était pas forcément aussi "romantique" que je ne l'étais imaginé, mais le déclic avait été là. Depuis j'ai compris que l'apparence extérieure n'est pas tout, à cause d'expériences douloureuses encore et j'ai changé sur mes critères, mais ce que j'ai retenu, c'est cette confiance en soi qui est essentielle pour changer aux yeux des autres.
Amicalement,

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 15:38:16

mike,

tu as réussi à appeler ton vieil ami et j'imagine que tu ne l'a pas fait en étant détendu et sans attente. Tu sembles aussi être un peu déçu de n'avoir pas réussi à communiquer avec lui sur ce que tu ressens, pour te sentir moins seul. Me trompe-je?
Que tu t'exprimes sur le net est un pas. Ce n'est pas encore le but que tu souhaites atteindre à savoir dire les mêmes choses avec la même aisance en utilisant la parole face à autrui. Comme tu dis, on ne change pas du jour au lendemain. Quand tu auras réussi à te sentir à l'aise n'importe où, n'importe quand ou tout du moins, avoir toujours à l'esprit ce que tu es et ce que tu vaux, alors peut être te rappelleras-tu ce message que tu as posté ici, ce premier pas, vers ce que tu auras atteint.
Tel un enfant qui apprend à marcher, le premier pas est décisif. Après il ne cesse d'essayer, de tomber, d'essayer, de tomber, d'essayer et enfin de marcher.
Si tu l'observes, tu te rends compte qu'il retombes de moins en moins même s'il retombe. Mais cette envie de marcher le pousse à continuer, tout comme toi.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 15:40:19

L'Homme,

Une question me vient : Crois tu que tu aies pu arriver à la même conclusion sans cette opération? Avec plus de temps peut être? Ou pas du tout?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 15:41:51

est ce que tu penses que se faire violence et se forcer a aller vers les autres est une bonne chose?

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 15:47:58

je trouve pas ce ke je veus sur le net des que c'est une demande detaillée, quelqu'un connaitrait un moteur de recherche particulierement performant ?

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 15:48:09

L'@nge... tu fais la même erreur que font mes
amis qui me confient leurs problèmes...
croire que je n'ai jamais souffert, que j'ai eu
la belle vie et sans jamais de peine de coeur...

...pourtant je ne pense pas parler comme un enfant gaté

je crois, au contraire, que ce sont les plus grandes
peines qui restent cachés au fond de nous et qui ne
sortiront jamais... ce sont elles justement qui nous
durcissent et nous rend insensible aux yeux des autres

je vois tant de personne affolé par des choses
qui me paraissent ridicule...
...un ami qui est devenu psychophrène parce qu'il
n'a pas été élevé par son père... et il s'en plaint
encore tout les jours, dès qu'il en a l'occasion...
...un autre qui déprime parce qu'il a changé de ville
pour ses études, s'est éloigné de sa copine et de
sa famille...
...et patati et patata... les problèmes de
"elle m'a pas fait mon bisou en me bordant"
ou encore "elle ne s'est pas retourné quand on s'est quitté"...

j'ai l'impression d'entendre des filles qui se sont
casser un ongle... je regrette sincèrement qu'ils n'aient
pas cette facilité à se détacher de leur sentiment un
moment pour régler ce genre de problème avec habileté

moi je pense que ce sont eux, les enfants gatés de bonheur



d'ailleurs, Atil me le fait souligner, mais je ne
pense pas non plus être égoiste...
je rend service... j'apprécie fortement partager
mon argent (quand j'en ai *rrr*) pour une grosse
bouffe entre collègue, ou une soirée bien arrossée...
j'adore le contact humain à l'effleurement de l'ivresse,
quand tout le monde est joyeux et se fout de ses problèmes
qu'ils s'envoient chier d'un simple...
"ohh va te faire foutre..." *rrrr*

je n'ai pas dis que je n'aider jamais personne,
j'ai dit que je n'aimais pas ça...
et je le fais pourtant

quand mon meilleur ami a voulu que je sauve le coup
avec sa copine, je lui ai dit que je le ferai pas...
que je n'aime pas ça

il m'a imploré, m'a dit qu'il serait incapable de le faire...
et je lui ai demandé pourquoi...
finalement on a discuté de cela, de ce qu'il ressent,
et pourquoi...

et puis, à la fin je me suis quand même occupé de
son problème... merde! j'aurai du l'obliger à y aller
lui, le forcer... ou non, plutôt le convaincre...
mais j'ai compatis à ce moment là

je ne pense pas que se faire passer pour altruiste
en aidant tout le monde soit une bonne chose...
à force d'aider, les gens ne savent plus rien
faire tout seul, et je pense que tu les aide
beaucoup moins de tu ne le pense...





Usul, penses-tu être débarrassé du besoin de reconnaissance, arrivé à l'autonomie de la pensée et des affects ?

Coueste


je ne pense certainement pas avoir l'autonomie
de la pensée et des affects... je suis bien trop
conditionné comme tout le monde à notre vie en société,
et puis... tout aussi fort que je puisse vous paraître,
je suis tout aussi capable de vous de tomber amoureux



Larm... être heureux à 80 %...
j'aurai bien du mal à te répondre, le bonheur est quelque
chose de bien trop compliqué pour que je me parvienne
à le définir...

par contre je peux te dire que je suis content au moins
80 % du temps... oui... avoir le sourire, la curiosité,
l'envie de découvrir, d'avancer et de discuter...
tout cela sont des sentiments effectivement que je resens



alors... votre diagnostic, messieurs les psychologues ?...




je regrette que Mike ne semble pas m'avoir lu...
j'aimerai lui dire comme sa course vers la reconnaissance
des autres, vers la normalité, me parait pathétique

je pense que tu as plutôt intérêt à te construire
de l'intérieur...
ce que tu semble vouloir faire me fait
penser à ces guerriers chinois qui, une fois dénué
d'armure, foncent vers son adversaire en lançant
son cri dans l'espoir de prendre sa revanche...


si tu ne veux pas te faire sabrer par l'extérieur,
tu ne devrais pas sortir de chez toi aussi faible...
la défaite ne risque d'être que plus totale

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Sourire]   Date :    23/11/2001 - 15:48:48

merde... mauvaise manipulation...

désolé

Pseudo :   Usul
 
Sujet : [Rire]   Date :    23/11/2001 - 15:52:40

Mike, essayer est déjà une victoire.
Peu importe le résultat, car même un échec nous apprend quelque chose.

En ce qui concerne une activité.
N'as-tu jamais désiré faire de la musique?

Si cela était, essaie, car c'est un moyen de communication
extra-ordinaire. Il permet à la fois d'exprimer ce que tu ne parviens pas à exprimer avec des mots. tout en permettant de trouver une sensation de bien-être.
De plus , il permet aussi de rencontrer des gens autour d'un activité, voire d'une passion.

SI tu désires essayer, je te conseille le clavier, un peu difficile au début, j'en conviens, mais il parle toutes les langues.
(attention, donne toi un an de travail, à raison d'une heure par jour, pour commencer à le savourer pleinement)
Un chouette petit défi...

Pseudo :   *mdr*
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 15:52:51

Cette opération était une façon de mettre un terme à un passé douloureux, pas seulement de prendre confiance en moi. quand un père vous regarde avec un large sourire et votre propre soeur aussi, en alternance avec un film sur les éléphants (pourtant il n'était pas long mais tordu, qu'importe), on garde ça un long moment dans sa vie et ça n'aide pas franchement à prendre confiance en soi.
J'ai voulu rencontrer de belles femmes ensuite et non plus seulement me dépuceler, comme pour prendre une revenche, mais le problème est que je suis tombé amoureux d'une de ces femmes, et qu'elle n'était pas amoureuse de moi contrairement à ce que je pensais. J'étais près à tout pour elle, même de quitter mon boulot et un beau jour elle m'a jeté comme du poisson pourri en m'affirmant que je ne l'aimais pas. La suite, certains la connaissent, j'ai fait une profonde dépression mais j'ai découvert des choses que j'ignorais totalement, entre autres que Dieu parle dans le coeur des hommes ouverts, qu'Il n'a jamais cessé de nous parler mais que nous avons fermé nos oreilles. En ce sens, je peux elle aussi la remercier. J'ai vécu des choses incroyables en prenant ma voiture et en roulant "au hasard", comme cette impérieuse envie de m'arrêter au prochain village que je trouvais et qui s'appelait "Dieulefit", dans la Drôme, où j'ai poussé la porte d'une église et où il n'y avait personne sauf ce qui semblait être un "fou" qui faisait de grands signes de la main en criant "Dieu, dieu". La suite est tellement incroyable que je préfère la taire ici, j'en ai les larmes aux yeux encore en me le rémémorant.
Donc, oui, il fallait cette opération d'un certain point de vue.
Le hasard n'existe pas.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Annonce]   Date :    23/11/2001 - 15:54:57

Mais tu es devenu un homme mon fils ...

Pseudo :   visiteur
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 16:39:19

mike,
se faire violence et se forcer à aller vers l'extérieur peut être "bon" pour toi si toi tu en es convaincu. Dans une logique sur le long terme, je n'y crois pas, je crois qu'on est en totale harmonie avec soi même lorsque qu'on vit une vie qui nous enrichit, sans que cela soit un effort pour nous mais plutôt un plaisir. Je le vis par intermittence et ai l'impression de m'en rapprocher comme cet enfant qui apprend à marcher et qui sent qu'il fait des progrès.
Seulement au début, c'est parfois inenvisageable alors seul toi peut choisir mais stp ne choicit pas en fonction de ce que je crois "bon" pour MOI. Car ce n'est pas forcément aussi "bon" pour TOI. La réponse est en toi, plus ou moins planquée. La vois-tu?
pour le moteur de recherche, essaye www.google.com si ce n'est déja fait :)

waouh...L'-Homme...
Merci de t'ouvrir ainsi. Comment pouvions-nous comprendre tes réactions sur ces forums sans cette expérience fondamentale, sans ce tournant dans ta vie. Je te souhaite de te dégager totalement de tes chaînes par ta volonté et le chemin que tu as choisi.

Usul,
"Les mots sont des fenêtres" pourrait bien répondre à ta question mieux que je n'imagine le faire. Je vais essayer de ne plus parler de ce livre... J'aurais envie de l'offrir à tous ceux que j'aimerais aider mais souvent ils ne peuvent imaginer ce que cela m'a apporté et ce que cela pourrait peut être leur apporter... et je me fais rembarrer. Au moins vous tous je vous en aurai parlé, après le choix est votre.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Sourire]   Date :    23/11/2001 - 16:51:09

*mdr*... sens-tu donc maintenant comme moi
cette odeur de canelle ? *rr*

je ne pense pas que ça soit un simple livre de science fiction...


et puis je te répondrais qu'à toute fenêtre il y a un volet

Pseudo :   Usul
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 17:02:05

Tu sais Usul demander l'avis des autres ou soumettre ses problèmes n'est pas une façon de ne rien faire soi-même bien au contraire. Mike a probablement réalisé tout au long de cette discussion qu'il n'était pas le seul dans sa situation. Qu'il y a des gens qui ont vécu des moments difficiles et qui ont trouvé une façon de reprendre confiance en eux et la vie ! À chacun sa façon de se reprendre en main. Il y a plusieurs façons d'y parvenir bien sûr. Toi tu, a trouvé ta façon de combattre l'adversité. Mike a fait un pas important en brisant son cercle vicieux de l'isolement en venant sur ce forum. Il n'y a pas de recette magique, seulement la volonté de vaincre le cancer de l'auto destruction!

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/11/2001 - 17:04:58

Usul,

Le titre complet du livre est "les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs".
Ce livre donne des outils pour transformer les murs en fenêtres.
Le jour où on trouve notre clé, on s'aperçoit souvent qu'elle nous est passé plusieurs fois sous le nez et qu'on n'a pas daigné lui prêter attention.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 17:08:31

je vais l'acheter ce livre larm:)

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Sourire]   Date :    23/11/2001 - 17:13:00

j'aurais envie de te dire merci... je me rend compte que si j'en ai envie c'est que je le propose pour ma satisfaction personnelle... bizarre.. je vais y réfléchir.
En tout cas, j'espère qu'il t'aidera mike (en fait j'en suis presque sûr mais j'ai peur de me tromper :)) )

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Cloches]   Date :    23/11/2001 - 17:13:57

*mdr*... je suis marqué par dune, hein ?...

je croyais que cette citation venait de ce livre *rrr*


@nge, tu as sans doute raison... je suis bien trop
fier pour avouer que internet m'a bien aidé
quand je suis arrivé sur newsplus il y a un peu
plus de deux ans... *rr*


mais en tout cas, je n'ai pas de murs a transformer
pour le moment...

Pseudo :   Usul
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 20:06:43

Bienvenue dans le club Usul........*rrr*

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 20:48:09

Usul
Je crois que tu es tout simplement narcissique.
Ce n'est pas un défaut enfin mes parents me trouve comme ça et je m'en moque.
Oui je suis égoiste.
D'ailleurs des fois je me dis que je suis la seule personne que je pourrais aimé. C'est horrible non?
Je m'en fou.
Vous pouvez me dire que c'est de la masturbation je m'en fou aussi. D'ailleurs je trouve que j'aide plus les gens que la "moyenne" dès que je vois qqu isolé je l'invite à discuter. Et ce qui m'étonnera toujours (hormis mes parents) on me trouve très (trop?) gentille un model de douceur.
Y a des gens qui me trouve intro et d'autres extravertie certains me trouve orgeuilleuse et d'autres très sympathique.
En fait je m'en fou pour moi personne n'est gentil ou méchant seul nos actes le sont et tout le monde agit plus ou moins bien selon le moment.
Alors pourquoi se tracasser sur ce que les autres pensent de nous? Ceux que je méprise ce sont les gens qui passent leur temps à dire du mal de gens. Si les gens savant ce qu'on pense d'eux dans leur dos ils en pleureraient!
Quand on me demande ce que je pense d'un tel je réponds RIEN et je n'en penserai jamais rien car ça ne m'interresse pas.

Pseudo :   arwen
 
Sujet : [Sourire]   Date :    23/11/2001 - 22:19:38

Le pessimisme est une négation de la vie. Il convient aux mourants, non aux vivants.
La vie a besoin de dispositions optimistes; elle s'en nourrit.
Non seulement elles nous rendent heureux, mais elles font aussi de nous des êtres créatifs.

Il était une fois une vieille femme qui se sentait de plus en plus jeune à mesure qu'elle prenait de l'âge.
La jeunesse n'a rien à voir avec le temps. Elle est une attitude.
Le vieillard riche de vie peut vraiment être plus jeune que l'adolescent.
Cette vieille femme était tellement enjouée qu'elle suscitait l'admiration de tous.
"Pourtant, lui dit un visiteur, il doit bien y avoir des nuages dans ta vie?"
"Des nuages? Bien sûr! Sinon, d'où viendrait la pluie bienfaisante?"...

Face aux difficultés de la vie (et il y en a!...) l'esprit positif développe des ailes.
L'esprit morose se fabrique des béquilles.

Alors, acquiers des ailes, et détourne-toi de tes prothèses...:o)

Pseudo :   Une tasse de thé
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 22:22:02

C'est facile à dire quand on est pas dans le bain aussi ;)

Pseudo :   gla gla
 
Sujet : [Question]   Date :    23/11/2001 - 22:27:38

Est-ce qu'une âme charitable pourrait me dire combiens de pseudos il a, #L-homme? *edr*

Pseudo :   PizzaMan
 
Sujet : [Recherche]   Date :    23/11/2001 - 23:01:53

Un p'tit passage de swami Prajnanpad (auquel je dois beaucoups) :

ACCEPTEZ-VOUS VOUS-MÊME

Ce que vous êtes, vous l'êtes ! Acceptez-le avec tout votre être et pas seulement intellectuellement. Les circonstances sont comme elles sont parce que c'est ainsi que vous les avez faites. C'est le but que vous avez poursuivi dans le passé. C'est donc à vous. Il vous appartient. Il n'est pas question de ne pas accepter ce qui est à vous. Vous l'avez demandé et c'est venu.

Ne vous rejetez pas vous-même en tout ou en partie. Si vous le faites vous ne pouvez plus être vous-même. Si vous vous rejetez vous-même, comment pouvez-vous accepter les autres ? Ce que vous voyez à l'extérieur n'est qu'une projection de vous-même.
Le monde entier tel que vous le voyez n'est qu'une projection de vous-même. Vous ne voyez que vous-même partout.

Aussi, acceptez émotionnellement chaque chose y compris vous-même et voyez intellectuellement ce qui peut être fait si quelque chose peut être fait. Dans la réalité, faites-le. Puisque cela vous est arrivé, vous ne pouvez pas l'annuler. Alors ? Acceptez-le.
Dites oui à toute chose. C'est à vous. C'est là.

Il faut accepter ou rejeter. Si vous ne pouvez pas dire oui, dites non. Il n'y a rien entre les deux. Entre les deux est une illusion. "J'accepte mais... " C'est un mensonge. Ce " mais " est émotionnel. Si vous avez accepté, vous avez accepté de tout votre cœur et complètement. Si vous êtes incapable d'accepter ce qui arrive, rejetez-le, c'est-à-dire voyez la cause pour laquelle c'est arrivé et cherchez à éliminer cette cause. Si la cause est éliminée, l'effet disparaîtra également. Si, toutefois il ne vous est pas possible d'éliminer la cause de ce qui arrive, laissez-la. Acceptez-la comme vous appartenant et expérimentez-la. Le plaisir et la peine, le chaud et le froid sont les deux aspects d'une même chose. Si vous avez un furoncle qui vous gratte, cela vous gratte. Un point c'est tout. A partir du moment où vous vous identifiez avec celui-ci il se met à vous faire mal, ce qui signifie que vous ne l'acceptez pas, bien qu'il soit là. La vérité est ce qui est. Connaître la vérité, c'est voir ce qui est sans vous identifier ni vous projeter. L'accepter, c'est en faire une part de vous-même. Quand ce qui est, est une part de vous-même, comment pouvez-vous ne pas vous sentir à l'aise avec ce qui est ?

(http://www.chez.com/1564557/c_prajnanpad.htm)

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Reponse]   Date :    24/11/2001 - 01:04:11

ce genre de discour me semble sectaire Atil...


arwen,
je suis étonné en me souvenant de ce qu'avait
dit Vertjoli une fois, que l'on se ressemblait...

sur ce point, en tout cas, c'est exact

mais pas au point de n'être la seule personne
que je peux aimer... naan avec moi je m'ennuirai *rrr*

j'aime les filles qui sont tout à fait mon
opposé sur des points qui nous rapprochent


dommage que nous n'avons plus d'idée pour
nous affronter... car je te trouve perspicace

Pseudo :   Usul
 
Sujet : [Sourire]   Date :    24/11/2001 - 01:49:25

Pourquoi chercher un but?
Tu auras beau chercher, tu n'en trouveras pas,
car l'objectif est toujours caché à l'intérieur de celui qui cherche.

La vie est sans "pourquoi", elle est sa propre justification.
Dès lors, celui qui vit sans but vit vraiment.
Vis! Vivre ne suffit-il donc pas?...:o)

Le désir d'avoir plus que la simple vie est le résultat d'une vie mal vécue;
de là vient la peur qui obsède la vie de l'homme.
Qu'est-ce que la mort pour l'être réellement vivant!
Celui qui vit intensément et totalement n'a pas le temps de redouter la mort.
Il n'a pas non plus le temps de mourir.
Ne pense pas en termes de "but", c'est un langage par essence malsain.
Le ciel existe sans explication.

Dieu est "sans but",
la fleur s'épanouit sans se poser de questions, les étoiles brillent parce qu'elles brillent.

Qu'est-il arrivé au pauvre être humain pour qu'il ne puisse vivre sans but?

C'est la faculté de penser qui a valu à l'homme tous ses ennuis.
Elle le met toujours dans l'embarras.
Si tu ne peux pas t'empêcher de penser, fais-le totalement, extrèmement!
Ton cerveau sera pris dans un tel cyclone qu'il se trouvera libéré de ses pensées.

Alors, tu te mettras à vivre...


Je vous envoie mon amour...:o)

Pseudo :   La tasse de thé
 
Sujet : [Question]   Date :    24/11/2001 - 03:07:49

La Tasse de Thé d'Osho ?

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Sourire]   Date :    24/11/2001 - 03:14:35

:o)

Pseudo :   La tasse de thé
 
Sujet : [Sourire]   Date :    24/11/2001 - 03:23:44

Salut à toi mon ami..............

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Rire]   Date :    24/11/2001 - 03:35:08

Om sai ram.......

Pseudo :   Tea-cup
 
Sujet : [Question]   Date :    24/11/2001 - 07:55:00

Pour un gars qui était hyper démoralisé depuis quatre ans...
La guérison est rapide!!!!

Cinéma... théatre...
Mike semble un acteur merveilleux... tu perceras dans la profession!

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Reponse]   Date :    24/11/2001 - 10:15:16

le plus beau combat invite à écrire,
puis de sa tristesse éviter l'affront,
trouver ses reflets puis les faire occir
dans un magnifique coup d'épée Gascon.

Pseudo :   Usul
 
Sujet : [Question]   Date :    24/11/2001 - 21:43:09

PHP, je souffre toujours et si je dis ca c'est pour me motiver, abruti. je suis tres loin d'etre gueri mais c'est en motivant que j'y arriverais. t'es trop con ou tu le fais exprès de rien comprendre ?

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    24/11/2001 - 21:58:09

Tu sais Mike il y a des gens qui sont incapable de comprendre ton cas alors ne gaspille pas tes énergies inutilement. Ils ne méritent pas que tu prennes le temps d'y répondre.
En ce qui concerne l'existance de groupe de gens pour s'entraider, tu devrais communiquer avec un centre sur la liste de #l'homme au début de cette discussion, ils pourraient certainement te renseigner et t'aider à trouver la ressource dont tu as besoin.

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Question]   Date :    24/11/2001 - 23:14:31

Slt Mike vaudrait le coup aussi de voir un psychanalyste, ceux-là travaillent sur les mots, essayes plusieurs chemins pour te reconstruire, tu pourras ainsi choisir celui qui te convient au plus près, et qu'enfin d'erreurs en erreurs, de tâtonnements en pas gagnés tu arrives quelque part qui te plaise.
Je te donne mon mail, lanceloup@yahoo.fr écris si tu veux, ça pourrait t'aider de te confier à un regard extérieur.

Pseudo :   Alper
 
Sujet : [Question]   Date :    24/11/2001 - 23:32:58

merci. je me suis achete plusieurs livres aujourd'hui dont l'art du bonheur sur le dalai lama. j'ai commencé a en lire un et je vais pas m'arreter, je vais aussi consulter un psychiatre ou un psychanalyste. je vais faire tout ce qu'il faut pour m'en sortir meme si je souffrirais encore plus d'essuyer des revers. il faut que j'arrive a lever la tete de l'eau. merci a vous tous de m'avoir conseille, guidé pour acheter certains livres, pour votre soutien. a ceux comme PHP ou d'autres qui m'ont semblé bien ironiques, je vous en veux pas, si vous avez rien d'autre a faire que pourrir des discutions serieuses sur un forum c'est votre vie doit etre tout aussi triste que la mienne. thanks again a tout le monde

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    24/11/2001 - 23:57:13

Le suicide c'est la mort... la mort c'est le tabou, la chose contre laquelle la société lutte chaque jour...

Et oui, la bougresse ne veux pas qu'on meurt... Et elle fait tout pour ça, elle ne lâche pas le morceau.

Et moi je dis pourquoi pas?

Je pense que ceux qui veulent vraiment se suicider ne vont pas en parler à tout le monde. En parler , c'est espérer, c'est demander de l'aide, c'est vouloir exister.

Maintenant, il y a d'autres choix.
L'envie de suicide vient d'une cause extérieure, obligatoirement.

POurquoi ne pas partir... tu meurs auprès des autres et pourtant tu vivras, et tes problèmes disparaîtront... va visiter le monde...
Il n'y a pas besoin de mourir physiquement si tes problèmes sont moraux...

c'est mon dernier mot

Pseudo :   Tyler
 
Sujet : [Question]   Date :    25/11/2001 - 14:26:05

j'ai une autre question, comment bien choisir un psychanalyste ? je suppose que dans ce domaine comme partout il y a des bons et des moins bons...

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    25/11/2001 - 16:24:05

Tu en essaies un qui t'as été recommandé par un centre reconnu,puis après quelques visites tu vas te rendre compte sila chimie fonctionne entre vous deux. Si non, il faut
en prendre un autre.

Pseudo :   de passage
 
Sujet : [Question]   Date :    25/11/2001 - 23:24:12

Chimie ou alchimie ?
Pour choisir ton psy, laisse-toi guider ,par le TouT ou un détail car le hasard n'existe pas (dixit l'Homme je crois-j'aime bien ce qu'il écrit celui-ci...). Mais ton coeur te guidera ; si tu ne trouves pas le bon tout de suite ,c'est pas grave car tu avanceras quand même!
2 proverbes à méditer:
quand le disciple est prêt ,le maître arrive (inde)
un ongle ne coupe pas le bois (créole)cad ne pas laisser tomber mais se donner les moyens d'y arriver!
De toute façon, si tu commences, tu t'engages dans la plus belle des aventures :celle de la conscinece (sri Aurobindo).
Après avoir beaucoup lu , j'ai attaqué les travaux pratiques.
le premier psy , je l'ai trouvé dans l'annuaire!!!remboursé par la sécu ,donc sans pb pécuniers. au bout de 6 mois , je me trouvais bien et j'ai dit "salut, merci beucoup".....
mais le processus était lancé... 2 ans plus tard , j'allais très mal et là ,au fond du gouffre ,un pote qui me conseille son "gourou" . en fait un psychothérapeute , un peu spécial mais efficace; j'ai allié thérapie et spiritualité indienne et j'ai vraiment senti que je vivais mieux et que c'est moi qui choisissais d'aller bien ou mal.
Aujoud'hui , je travaille toujours sur moi avec des techniques plus pointues (rebirth, massage, analyse transactionnelle )et je suis très proche de comprendre enfin ce qui a toujours (et parfois encore) bousillé toute l'energie de vivre que je sentais en moi.
bon ,c'est mon parcours: il est ce qu'il est... mais ce que j'ai gagné de plus précieux ,c'est la certitude que chaque être humain est infiniment précieux et a un trésor immense au fond de soi.Accroche-toi ,Mike , et si tu veux des références pour des bouquins,je suis à ta ipodition.
en tout cas, l'Art du Bonheur ,c'est top.


Pseudo :   Sharan
 
Sujet : [Question]   Date :    26/11/2001 - 23:24:27

Je lis aussi actuellement 'la puissance de la pensée positive' de roman peale je crois... qui m'aide beaucoup. J'ai parfois l'impression d'ouvrir les yeux. mais il faut que je tiennes davantage compte des conseils pour bien garder le fil.

sharan, je suis ouvert à tout bons livre que tu me conseilleras et je t'en remercie.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    27/11/2001 - 01:57:55

Bonsoir Mike
"Conversations avec Dieu" tome1 de Neale D. Walsch
Tu le lis et tu renais à nouveau.

Pseudo :   Vortex
 
Sujet : [Sourire]   Date :    27/11/2001 - 02:28:58

"Les secrets du coeur"
de Khalil Gibran.

Il faut que tu le découvres par toi-même, je n'ai pas à en faire l'apologie...:o)

Pseudo :   La tasse de thé
 
Sujet : [Question]   Date :    27/11/2001 - 07:43:39

BOUM....
Pas de chance... la corde vient de se casser!
Et le candidat au suicide est toujours là!

Pseudo :   boum
 
Sujet : [Reponse]   Date :    27/11/2001 - 08:09:44

Mike va avoir tellement de livres à lire qu'il n'aura plus le temps de penser au suicide.
C'est une bonne méthode ;0)

Pseudo :   #Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    27/11/2001 - 08:13:39

j'espère qu'il ne planera pas trop longtemps sur les nuages du new-age ! ;-)

Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Reponse]   Date :    27/11/2001 - 11:36:57

tant qu'il ratterri sur ses deux jambes... ce qui ne semblait pas être le cas avant qu'il décide de s'enoler...

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    27/11/2001 - 22:35:13

ouais j'ai beaucoup de livres à lire. je vais y aller doucement pour pas tout m'embrouiller. le livre sur le dalai lama est passionant, j'ai vraiment envie d'aller vers les autres et je me rend compte de l'egoisme et du trou dans lequel j'étais avant. malheureusement, je n'arrive pas encore bien à me sentir à l'aise pour aller vers les autres, ma confiance en moi n'est pas là... il faut du temps certainement. j'ai dernierement remis en cause l'idée du psychanalyste mais ayant toujours des diffcultés dans la rencontre avec autrui, je me redis que ca pourrrais etre utile. en meme temps, la confiance ne revient pas comme ca, et il me faut un peu plus de temps c'est sur.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Aide]   Date :    27/11/2001 - 22:47:06

Il y a une chose que tu ne sais pas Mike. Quand tu te suicides, quelqu'un d'autre meurt avec toi. Ou en tout cas, une vie est détruite pour toujours. Je parle en connaissance de cause. J'ai perdu mon frère, et jamais je ne m'en suis remise. Si mon frère avait su qu'il détruirait aussi ma vie, je ne sais pas s'il aurait posé ce geste fatal. Car lui et moi étions très proches l'un de l'autre, et depuis ce triste jour, je vis comme une handicapée. Il me manque, la vie n'a plus de saveur, rien ne sera plus jamais comme avant. Et l'avenir ne me dit rien. Il a emporté avec lui un petit morceau de moi. J'ai pensé le rejoindre, mais ce qui me tient en vie maintenant, c'est de penser que je pourrais laisser en héritage cette si grande souffrance, ce si grand vide à quelqu'un (je ne sais pas qui, mais parfois c'est surprenant d'apprendre qu'on a de l'importance pour quelqu'un alors que l'on se croyait seul). Alors, dis-moi, aimerais-tu que quelqu'un souffre à ta place pour te soulager?

Pseudo :   Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    27/11/2001 - 22:59:22

non c'est sur, tu as raison

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Triste]   Date :    28/11/2001 - 05:12:11

Je suis contente que tu aies répondu à mon message. S'il y a des "comiques" sur les sites, je ne pense pas que tu en fasses partie. J'ai lu tous tes messages et ta détresse est palpable. En ce qui me concerne, tu vois, ce n'est pas la souffrance qui me fait peur, c'est la solitude que je vis depuis le départ de mon frère. C'est là que j'ai vraiment compris ce que voulait dire "perdre un membre de sa famille". Car j'aurais bien donné un bras pour qu'il revienne. J'ai ressenti de la colère à son endroit parce que je considérais qu'il m'avait laissé tomber. Je me suis sentie trahie par lui avec qui j'avais une si belle complicité. Je me demandais pourquoi il m'avait fait ça, jusqu'à ce que je comprenne que ce n'est pas à moi, mais à lui qu'il avait fait ça. Je prends la peine de te donner le point de vue de ceux qui restent, car souvent on les oublie. On accepte que l'on puisse pleurer pendant 2 semaines, mais après on nous dit, "tourne la page", "passe à autre chose", "c'était son choix". Je peux te dire que ça ne fonctionne pas comme ça. Bien sûr, certains font leur deuil et continuent de vivre assez bien, mais d'autres, comme moi, sont handicapés à vie. À la suite de ce drame, j'ai tenté de ravaler ma peine, de me forcer à continuer ma vie, mais rien n'y a fait. Au bout de quelques années, (eh! oui) tu as bien lu, ANNÉES, j'ai fait à mon tour une dépression. Je ne savais même pas que c'était le suicide de mon frère qui me hantaient, je pensais que j'avais fait mon deuil, mais tu sais, les émotions se terrent parfois longtemps avant d'exploser. Ma dépression fut si sévère que j'ai dû être hospitalisée, je dépérissais sans même savoir pourquoi. Le psy de l'hôpital m'a fait comprendre que le mécanisme de deuil était resté bloqué quelque part. Aujourd'hui, je ne lui en veux plus, j'ai encore de la peine, mais surtout, si tu savais comme il me manque... Et quand je t'ai dit que tu ne savais pas qui tu pourrais détruire, moi non plus je ne savais pas, je me sentais un fardeau pour tout le monde, je me sentais inutile, et surtout je ressentais un grand vide émotif, difficile à décrire, sans joie, sans peine, sans envie de faire quoi que ce soit sinon dormir, et cela juste quand j'y arrivais. Et encore, mes nuits étaient peuplées de cauchemars, bref, rien de réjouissant. Il n'y a pas longtemps, j'ai appris que j'étais "le modèle" d'une de mes nièces, pourtant je ne la vois pas souvent, et tu vois, si j'allais rejoindre mon frère, c'est peut-être elle que je détruirais. Et ça, je ne le veux pas. Je préfère porter ma douleur, même si ma vie est sans joie, plutôt que de déruire cette jeune fille qui a toute la vie devant elle.
Quant à moi, je vois un infirmier clinicien en psychothérapie (je suis du Québec, je ne sais pas si vous avez l'équivalent chez vous), il ne règle pas mes problèmes, mais il me laisse exprimer mes émotions sans me juger, ce que mon entourage ne me permettait pas. Et dans cet univers sans joie, j'ai décidé de ne pas détruire quelqu'un d'autre et d'être utile en attendant que la mort (que je désire) vienne me chercher d'une façon naturelle. Il est bien évident que si j'apprenais que j'avais une maladie mortelle sinon traitée, (un cancer par exemple), je refuserais tout traitement sans le laisser savoir à personne. Pour me rendre utile, je fais des couvertures, des vêtements, et d'autres articles pour Santé internationale et pour le projet Linus. Comme ça, ça m'occupe un peu l'esprit, j'oublie par petits bouts mon chagrin, et je rends service à quelqu'un qui a d'autres problèmes. Je fais peu, mais je fais ce que je peux. Mon psychothérapeute m'a appris à baisser mes exigences par rapport à moi. Il m'encourage aussi à faire des activités récréatives, essayer d'avoir du plaisir, mais ça je n'y arrive pas encore. On m'a appris à l'hôpital que lorsque l'on faisait une dépression sévère, il fallait choisir des activités qui sont variées, une physique, l'autre intellectuelle, une autre relaxante, une autre amusante, mais des activités qui ne durent pas plus de 60 à 90 minutes. J'en ai fait l'expérience et c'est vrai qu'après ce temps, on a de la difficulté à se concentrer. Alors, si tu veux bien, essaie de faire de petits projets, ne serait-ce que de marcher jusqu'au coin de la rue, lire une page (j'ai commencé par un paragraphe), et si plus rien d'amusant ne t'attire, pense à ce que tu aimais faire quand tu allais mieux et choisis là-dedans. Ce que je te suggère n'est pas miraculeux, mais c'est à petits pas de bébés, et avec des hauts et des bas (les montagnes russes) que tu trouveras le courage de continuer et que tu découvriras des petits plaisirs dans la vie. Des poussières d'étoiles dans ta nuit noire.
Je t'écris tout ça et je me soigne, car dans le moment, je vis une assez mauvaise période (le temps des Fêtes s'en vient), mon frère faisait le Père Noël. Alors, pour moi, le Père Noël, il est mort. Je subis le temps des Fêtes comme un mauvais rhume. J'attends que ça passe. Je ne peux en parler à personne sinon à toi que je viens de découvrir, car ici tous ceux qui m'entourent me trouvent négative. Ils disent que je dramatise le jour de l'An. Après tout, disent-ils, il ne s'agit que de "faire semblant" d'être heureuse pendant 6 à 8 heures, et après c'est passé. Mais pour moi, c'est une montagne que je n'arrive pas à franchir. Les partys où tout le monde s'amuse, je ne m'y sens pas à ma place, je n'ai rien à dire de drôle, je n'arrive pas à être dans l'ambiance. Alors, je garde le silence, je souris lorsqu'on m'offre un appéro, je regarde souvent ma montre et j'attends que tout ce cirque soit terminé, tout ça dans mon vide intérieur. Oui, on peut continuer à vivre après le suicide d'un complice de vie, mais on vit toujours avec son handicap et la vie est beaucoup moins belle qu'avant. Si l'idée de mourir t'envahit encore, pense à cela s'il te plaît.
Vivre avec un bras ou une jambe amputée, c'est possible, mais tu te souviendras toujours que c'était mieux avant. On peut s'adapter, mais c'est tout. Pour moi, ce qu'il me reste de ce drame, c'est l'ennui. Je m'ennuie de mon frère comme tu ne peux pas te l'imaginer....mais je ne lui en veux plus.

Pseudo :   Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    28/11/2001 - 15:06:53

hey tristounette. deja je voudrais te remercier de faire l'action de me decrire ta souffrance... je sais bien que c'est pas facile de donner des mots a des emotions aussi dures. je comprend ta souffrance, ta solitude qui fait très mal. je te remercie de vouloir m'aider en me disant tout cela, ca me touche et me fait beaucoup reflechir. dis toi qu'il y a un rayon de soleil dans ta journée en lisant ce que je t'écris car ce que tu me dis m'aide davantage dans mes efforts. Force est de constater que nous sommes pas les euls a sentir cette grande solitude, toi, moi, larm et beaucoup d'autres sur cette discution semblont ressentir ou avoir ressenti un tel mal-etre nous menant aux idées noires. c'est un tourbillon. suite notamment, à tout les temoignages que j'ai lu ici, et surtout aux bouquins que l'ont m'a conseillé et ceux que j'ai trouvé moi-meme, j'ai decidé de m'en sortir. ton temoignage me soutient encore plus dans cette voie, et pour cela je ne saurais trop te remercier. comme je l'ai dit plus tot, je lis plusieurs livres qui me font reflechir enormement. sur la vie, les pensées, et tout ce qui va avec... je reflechis tellement et je me balance tellement de positivisme dans la tete que les 4, 5 heures par nuit que je dors c'est d'un sommeil mais d'une profondeur jamais egalée :o). biensur, je ne suis pas gueri mais l'envie forte de guerir est là, et par là, je m'en sortirais. il y a des mauvais moments mais dans ces cas je respire très fort et je tente de ne pas replonger, c'est le plus important. ce que je fais là, meme si parfois je me dis que ca sert à rien, ca sert quand meme, peut etre pas pour aujourd'hui mais demain ou après-demain. jamais personne n'est fini, je suis sur que tu vas retrouver le bonheur... en lisant mes livres, je me suis rendu compte dans l'etat psychologique ou je me mettais avant de decider de m'en sortir. que du noir je voyais... j'essaie actuellement de changer ce noir pour de la couleur, c'est pas evident mais je m'en sortirais. je suis certain que tu aussi tu pourras y arriver. meme si je n'ai pas eu la mort d'un proche, j'etais dans un etat progressivement desastreux pour atteindre la vraie et pure envie de suicide la semaine derniere. j'avais preparé une lettre, et j'étais vraiment pas loin de faire le grand saut. un petit truc, une flamme est apprue, avec l'aide du forum, de certaines personnes peut etre implicitement, l'envie de m'en sortir est apparue. aujourd'hui, j'ai vu un lever de soleil de un champs avec une fine couche de blanc de givre, les couleurs etaient superbes, j'ai trouve ca tres beau et des beautés comme ca il doit y en avoir plein d'autres qu'il faut voir. mon aide principale pour m'en sortir est donc la lecture de ces livres et la reflection de la vie que je m'en fais. avant, quand je voyais quelqu'un d'heureux, souriant, il m'enervait... rien ne parait beau, tout est noir, gris partout. aujourd'hui je comprend plus ou moins cette personne, et j'envie son bonheur. je me fais pas trop de soucis non plus car, a un moment ou a un autre, je serais pareil en tout cas je l'espere. j'ai decidé de vivre la semaine derniere, malgré les plans de mon suicide que je m'etais fixé, alors j'essaye de rendre mon existence moins triste en positivant un maximum. il parait que ca a marché pour certaines personnes alors pourquoi pas pour moi. comme je l'ai dit, il faut que j'essaye tout avant de partir. moi je crois que toi, moi , n'importe qui peut s'en sortir et une fois que moi je serais equilibré psychologiquement, je me debrouillerais pour que les autres beneficient de mon experience en les aidant. comme ont fait beaucoup de gens sur ce forum, l'homme, larm, queste, et bien d'autres.
du livre que je lis actuellement, je tire un lecon: c'est que n'importe qui, n'importe ou, n'importe quand... peut tout faire. la pensée que tu peux le faire te donne la force pour. j'esssaye a tout prix d'avoir cette regle dans la tete, quelque soit les circonstances. c'est dur, mais c'est le seul moyen de s'en sortir. si j'arriverais a aller mieux, meme si la cause de nos chagrins respectifs sont differents, je suis persuadé que toi aussi tu peux faire de meme. avec du temps et de la volonté, on peut vaincre.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    28/11/2001 - 15:39:30

Allons, échangeons nos adresses... ;o))

"pour bien rire , il faut être au moins deux."
Et pour bien mourir? ;o))

Pseudo :   rire ou mourir il faut choisir!
 
Sujet : [Reponse]   Date :    28/11/2001 - 16:05:14

mike,
je suis vraiment très heureux de voir que nous avonc pu te donner une partie de l'aide dont tu avais besoin pour t'intéresser à ce qui à première vue est un petit rien banal, mais qui peut devenir un tout incroyablement beau.
Que tu retrouves un sommeil profond (même s'il est relativement court), est aussi un signe très encourageant.
Bonne continuation et puisses tu garder à l'esprit que cette discu est la tienne et de tous ceux qui sont ou se sont retrouvés dans ton cas :)

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Cadeau]   Date :    28/11/2001 - 16:27:48

CERCLO est divin ...

Pseudo :   Anti Secte
 
Sujet : [Question]   Date :    28/11/2001 - 17:13:11

Le guide du routard de la quête spirituelle on line, avec ses salons de thé et ses livreurs de pizzas




Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Question]   Date :    28/11/2001 - 19:20:37

"être soi-même", voilà une idée dépourvue de sens...La réflexivité est un mouvement infini de la conscience sur elle-même qui tend à pulvériser l'en-soi...De là naît l'angoisse, sentiment du néant...Car le rêve du pour-soi, qui originellement est à comprendre comme désir, c'est de devenir en-soi-pour-soi ( i.e. liberté)...Pourquoi tout ce jargon sartrien...? Tout simplement pour dire que l'idée basique selon laquelle l'existence précède l'essence, c'est pas si bidon que ça...

Pseudo :   Thanatos
 
Sujet : [Reponse]   Date :    28/11/2001 - 19:22:44


C'est un début mais il te faut persévérer, tu devrais à mon avis ne pas laisser tomber ta décision d'avoir l'aide d'un psy. Lire c'est très bien mais l'aide d'un spécialiste c'est plus complet. Met toutes les chances de ton coté.
Ton @nge gardien *rrr*

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Chat]   Date :    29/11/2001 - 06:05:37

Allo Mike,
Je suis contente de voir que tu as commencé à trouver des outils pour t'en sortir. Je voudrais t'apporter encore un peu de mon expérience personnelle, si ça peut t'aider.
À l'hôpital, avec les psy et les infirmières, j'ai appris qu'il y a deux formes de suicide.
La première, c'est le plan suicidaire. Tu commences à y penser, l'idée se fait de plus en plus persistante, et là tu commences à penser à des moyens d'en finir avec la vie. Tu choisis la date, le lieu et le moyen qui te permettront d'en finir. Certains laissent aussi des "appels à l'aide" sous forme de cadeaux à leurs proches (des disques par exemple, je n'en aurai plus besoin), d'autres passent des messages (je ne serai pas là à cette occasion) ou autres signes du genre. Ceux-là sont en général très sérieux et lancent maladroitement des SOS qui ne sont pas toujours reçus.
La deuxième, c'est le suicide impulsif. Cela m'est arrivé un jour. Je m'étais levée triste, j'avais mal à la tête, mais sans plus. Mon mari est venu dîner, je lui ai dit que j'avais mal à la tête. Il a répondu: c'est pas nouveau et il a continué son repas. Je me suis sentie seule, j'étais mal, mais je n'avais toujours pas d'idées suicidaires. Après le départ de mon mari, je me suis sentie envahie par une grande solitude, une grande détresse, et là les idées suicidaires ont commencé à tournoyer dans ma tête. Peu à peu, je perdais le contrôle de moi-même. Je n'avais pas de plan précis, je ne savais pas ce que je ferais, je savais qu'il fallait que "ça" s'arrête. Ce n'était plus endurable. Je suis partie, j'ai pris le premier autobus qui passait, et là, je me suis sentie heureuse, libre, libérée de tout. Enfin, j'allais rejoindre mon frère et je ne souffrirais plus. Cette idée de ma fin toute proche me remplissait d'une euphorie que je n'avais jamais connue. Fini les problèmes, les soucis de santé, d'argent, de chicane. Plus rien n'avait d'importance, pour moi c'était "déjà" terminée. L'autobus s'est approché d'un pont. C'était le moyen qui se présentait à moi, c'était correct, puisque plus rien n'avait d'importance, sinon partir pour toujours. Avant d'aller au pont, je me suis souvenue que j'en avais voulu à mon frère de ne pas m'avoir laisser au moins une lettre, un aurevoir, n'importe quoi pour m'expliquer et me dire qu'il avait pensé à moi. J'ai été dans une cabine téléphonique, j'ai appelé un ami, je lui ai dit: "je voulais juste entendre ta voix et te dire bonjour". Comme c'est un petit fûté, il a compris et décodé le message. Il m'a dit de me rendre à l'hôpital, qu'il m'y rejoindrait, il m'a fait promettre de ne pas faire de bêtises avant que l'on se soit parlé. J'ai promis et je me suis rendue à l'hopital comme un zombi. J'avais l'impression d'être un robot. Je ne ressentais rien. À l'hôpital, il m'ont gardé. Si le médecin ne m'avait pas prise au sérieux, je ne serais plus là pour te le raconter.
Cette forme est d'après moi plus dangereuse, parce que l'idée s'insinue dans la tête sans qu'on n'y puisse rien.
Pour les autres "tentatives de suicide", comme la personne qui prend des pilules à 4h en sachant que quelqu'un va arriver à la maison entre 4h30 et 5h, ça c'est un autre problème. Certains de ces gens font de multiples tentatives de suicide, mais c'est toujours calculé sur le fait que ça ne marchera pas. C'est un trouble de personnalité qui cause ce genre d'acte, mais c'est quand même un SOS qui veut dire: je suis malheureux. Je ne sais pas comment faire avec ça, car je ne connais pas assez le sujet.
J'ai parlé des idées suicidaires avec mon psy, parce que dès que ça ne va pas, que ça dure trop longtemps, que je m'enfonce, la solution me paraît toujours être le suicide depuis que j'ai ressenti cet état de liberté euphorique. J'ai demandé à la psy si ça guérissait ou si je devrais vivre avec cette "solution" pour le reste de mes jours. Elle m'a dit que certains patients finissent par s'en sortir et ne plus envisager le suicide comme "moyen", alors que d'autres doivent apprendre à composer avec cette idée et apprendre à en reconnaître les symptômes pour demander de l'aide à temps.
Je te raconte tout ça, parce que comme te l'a dit "ton ange gardien", fais attention parce que les idées noires peuvent revenir au moment où tu t'y attends le moins. Une déception, un chagrin, ça peut arriver n'importe quand. Il vaut mieux avoir une bonne boîte à outils pour y faire face et ne pas poser de geste fatal.
Si je dois te laisser sur un point positif, je dois te dire que d'avoir été hospitalisée en psychiatrie pour dépression sévère, m'a permis de connaître des gens formidables parmi les autres patients. La plupart sont d'intelligence moyenne ou supérieure, tous sont hypersensibles, c'est cela qui les fait souffrir, et tous réfléchissent beaucoup au pourquoi des choses de la vie. Bref, ce sont des gens souvent beaucoup plus intéressants que ceux qui ne s'intéressent qu'au prochain party, qu'aux biens matériels. Ils sont vrais et ils sont riches intérieurement. Et c'est peut-être justement pour ça qu'ils sont malades, parce que trop faible pour assumer toute la souffrance et la stupidité qu'ils voient autour d'eux. Dans un département de psychiatrie, plus rien ne compte. Il n'y a plus de différence entre celui qui est riche et celui qui est pauvre, entre les jeunes et les vieux. On est tous dans le même bateau et on se comprend. Ce qui est difficile, c'est de sortir de l'hôpital (avec sa boîte d'outils) et de faire à nouveau face à ce monde imparfait dans lequel nous devons tous vivre.
Ne meurs pas Mike, tu as beaucoup d'années d'espérance de vie, et ton état te rendra plus humain, plus riche. C'est une expérience dure, mais ô combien enrichissante. Fais-en bon usage. Bye!

Pseudo :   Tristounette
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 10:00:47

"... et là, je me suis sentie heureuse, libre, libérée de tout. Enfin, j'allais rejoindre mon frère et je ne souffrirais plus. Cette idée de ma fin toute proche me remplissait d'une euphorie que je n'avais jamais connue. Fini les problèmes, les soucis de santé, d'argent, de chicane.Plus rien n'avait d'importance, pour moi c'était "déjà"terminé..."

Je remarque une chose : ici, le malheur est remplacé par le bonheur AVANT même que le suicide ne soit "consommé". C'est bien la preuve que le suicide est inutile et que les ressources pour être heureux sont à l'intérieur de nous.
Ca me fait penser à une vieille tradition :
En Inde, certaines personnes peuvent décider, du jour au lendemain, de tout laisser tomber. Elles abandonnent leur travail, leur famille, leur argent, leur maison, leurs vêtement pour mener une vie d'errance (comme Diogène). Elles deviennent "sanyansin" et ne vivent plus que pour la recherche de Dieu. Ces personnes vont ou elles veulent, dorment ou elles veulent, mangent ce que les bonnes âmes leurs offrent (les gens sont généreux avec les ascètes errants, en Inde) : elles sont totalement libres, sans les soucis habituels de la vie quotidienne. On les considère comme si elles étaient déja mortes puisqu'elles ont tourné le dos au monde. C'est donc une sorte de suicide mais la personne reste vivante, libre et heureuse.
Pendant quelques minutes, Tristounette a connu le bonheur suprème parcequ'elle a tout abandonné, tout laissé ses soucis derrière elle. Aller jusqu'au suicide était inutile : elle était déja heureuse !
Le bonheur, en fait, se trouve caché tout au fond de nous mais il est recouvert par nos soucis, nos attachements compulsifs et nos idées noires inutiles.
Quand on regarde tout au fond de soi, on se rend compte qu'on peut se foutre de tout (surtout des soucis) car rien n'a d'importance !

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Sourire]   Date :    29/11/2001 - 10:19:27

Un jour pluvieux, je regardais pensivement la Seine, j'étais venu à Paris pour me changer les idées mais mes amis étaient occupés et je ne voulais pas les agacer avec mes histoires. J'étais fasciné par les vagues qui se déplaçaient, je me fondais dans l'eau et ne voyais plus les passants, j'étais comme dans un monde à part et de temps à autre des idées noires venaient. "Mais non je ne peux pas faire ça devant tout le monde"..."Quelle importance, ils s'en foutent pas mal", etc.
Tout à coup, un bateau mouche passait par là. Il était illumnié comme une luciole (c'était la nuit) et des gens heureux, en couples regardaient d'un côté et de l'autre. Cela "m'enfonçait" encore d'avantage, alors qu'à d'autres époques le bonheur des gens me rendait plutôt heureux, cela me renvoyait à ma solitude. Mais voilà qu'une fille m'a fait un "coucou" de la main, une fille que je n'avais jamais vu et ne reverrais jamais, mais que je ne cesserai de remercier intérieurement toute ma vie.
Elle m'avait vu, alors que tout le monde avait été indifférent jusque là !
Cela m'a tout à coup fait venir des idées plus constructives en tête : bon sang mais je peux faire pareil, au lieu de me replier sur moi, aller vers les autres, les aider. Ce changement a été bénéfique à beaucoup de points de vue.
Parfois la vie tient à pas grand chose, et dans les moments difficiles il faut juste ne pas fermer les yeux car il y a des gens qui sont placés là, sur notre route, nous disant d'une certaine façon "Hé, je suis là, et beaucoup d'autres aussi, on repart ok ?".

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    29/11/2001 - 10:35:38

Monsieur L-Homme,

Les éditions Arlequin ont l'honneur de vous inviter à une entrevue pour mettre au point le projet d'un nouvelle collection nommée "Arlequin-spi"


Oups, c'est sorti tout seul ! C'est pas méchant, rassure-toi
;-)

Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 11:11:02

noooooooon bien sûr... est méchant ce qui blesse ou ce qui est destiné à nuire? Pour toi Queste?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Rire]   Date :    29/11/2001 - 11:13:03

Arlequin psy tu voulais dire non ? ;o)

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    29/11/2001 - 11:26:25

psi ou spi, il y a juste une lettre qui change...
faut pas chipoter !

Larm, c'était un coup de pied occulte.

Bon, j'arrête d'embêter, c'est promis !




Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Question]   Date :    29/11/2001 - 11:46:29

Atil nous raconte une anecdote... et L'Homme aussitôt nous invente une jolie historiette à l'eau de rose...

Parler, parler, parler pour ne rien dire mais parler, parler pour flatter son égo!
Triste bouffon, l'orgueil te ronge...

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Noel]   Date :    29/11/2001 - 12:25:33

Tu as bien raison Atill. D'ailleurs, lorsque j'ai été hospitalisée, ma coloc de chambre avait fait une tentative de suicide. Elle m'a raconté que son "dernier" Noël avait été magnifique, puisqu'elle se sentait libérée de tout ce qui viendrait après. Elle encourageait tout le monde, souriait sans se forcer, oubliait les factures, les compromis avec son ex, ses ennuis de santé, bref tout ce qui lui gâchait la vie. Plus rien n'avait d'importance, parce que c'était déjà terminé dans sa tête. Même si c'était la première et seule fois qu'elle attentat à ses jours, elle m'a dit que lorsqu'elle s'est réveillée à l'urgence, elle était déçu d'être encore là, de ne pas être partie. Et en plus, elle avait aggravé sa situation parce que maintenant elle devait faire face en plus à la colère de son père qui ne comprenait pas son désespoir (il lui avait fait une scène dans la chambre, il l'avait traitée d'hypocrite), elle avait beau lui dire qu'elle était sincère, que Noël était beau cette année-là, justement parce que c'était le dernier, il vivait lui aussi ses propres émotions, ne comprenant pas que sa fille puisse ne plus vouloir vivre. J'ai gardé contact avec cette femme, ses problèmes de santé, d'argent, d'ex, de travail, rien n'est résolu, mais elle ne veut plus jamais recommencer une tentative de suicide. Elle a eu sa leçon, comme on dit, et elle ne l'a pas trouvé drôle. Poutant, ses problèmes sont encore plus grands qu'il y a 2 ans, mais elle y fait face, elle vit 24 heures à la fois, comme une alcoolique, et elle a appris à faire avec la vie. Ça ne rend pas les choses faciles, personne n'envierait sa situation, mais comme elle voulait vraiment mourir, elle a eu une si grande déception de s'être "manquée" qu'elle n'a plus le goût de recommencer. C'est ça que je tentais d'expliquer dans "le plan suicidaire". Comme elle m'a déjà dit: même quand je regarde les oiseaux dehors et que je les vois tous noirs, je me retourne vers une petite activité et je continue. Et ça, ça prend du courage.
Tu vois, moi, en ce moment, je vois venir Noël, et je me sens toujours plus triste en ce temps de l'année. Noël, pour moi, ça veut dire solitude, parce que rien ne s'y passe qui ait de la valeur. On mange, on boit, on dort à des heures impossibles et l'on est crevé, on s'échange des cadeaux plus par obligation que par désir, tout est basé sur la consommation, et c'est toujours la même chose. J'aimais Noël quand mes enfants et ceux de mes frères étaient petits. Leurs grands yeux lumineux, l'anticipation du cadeau à développer, la venue du Père Noël (mon frère), c'était la magie à travers eux. Maintenant, ce sont de grands adolescents qui déballent un disque, se sauvent dans leur chambre pour l'écouter, d'autres ne sont pas là, ils sont chez des amis, il ne reste que quelques personnes qui s'ennuient en regardant leur montre. Et comme moi, ils ont envie d'aller se coucher. Moi, en plus, j'ai envie de pleurer. Je ne sais pas, je n'ai pas encore trouvé de moyens pour que cette période soit moins pénible. Si quelqu'un d'entre vous a des suggestions, je les apprécierais. Car pour moi, Noël et le temps des Fêtes en général, ce n'est qu'une période d'obligations sociales et familiales dont je ne tire aucun plaisir, sauf celui que ça finisse. J'aime recevoir des gens, j'aime les visiter aussi, mais c'est l'obligation qui me dérange. Tout est concentré dans une courte période. On n'a pas le temps de finir de réveillonner qu'il faut tout ramasser et se préparer pour aller prendre le repas du Jour de Noël chez quelqu'un d'autre dans la parenté. Bref, du 24 décembre au 2 janvier, le temps ne m'appartient plus, je subis les traditions, et si je tente de m'y opposer, (je l'ai déjà fait), j'ai droit à des reproches ou les autres me font savoir leur désapprobation. Je me suis donc résignée à "endurer" cette période en silence, en comptant les jours et les heures qui me restent dans cette période qui ne m'amuse pas du tout. (Je ne suis pas très party). À vrai dire, je n'aime pas les relations humaines vides, où l'on a rien à se dire, sinon qu'à manger et à boire même si je n'en ai pas envie. Des solutions, s'il vous plaît!
À propos, ici au Québec, les statistiques sur le suicide, les homicides commis lors de "fêtes" de famille sont en hausse à la période des Fêtes. Pour d'autres, c'est la solitude, parce que voyez-vous, "ON S'IMAGINE" que tout le monde s'amuse. Quant à moi, j'attends que ça passe, comme un mauvais rhume. Il doit y avoir mieux que ça à faire. Mais je ne sais pas.

Pseudo :   Tristounette
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 12:34:03

hey Tristounette,
Tu te sens seule à Noël par l'absence définitive de ton frère à Noël (dont tu avais une image forte de lui à ce moment de l'année) et par le manque de chaleur de tes enfants maintenant adolescents à ce que je lis et si j'ai compris.
Tu as besoin de chaleur, et plus particulièrement à cette période est-ce cela?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Annonce]   Date :    29/11/2001 - 12:49:43

Noel est un état d'esprit également.

Les visages des êtres chers qui ne sont plus à nos cotés
apparaissent encore dans la lueur des bougies.

Nous banissons alors ce droit à sourire, n'acceptons pas qu'autrui cherche à faire fuir nos douloureuses pensées.

Puis une nouvelle lueur traverse notre peine.
Ce sourire dans la lueur de la bougie.
Ce regard que l'on connait si bien, où l'absent vient t'inviter à la fête.
Un message que l'on cherche à nier, le message de la joie qu'il avait à te voir sourire, à te voir rire et t'amuser.
Alors, une larme naissante sur la joue, et pour lui faire plaisir comme autrefois, le coeur serré, j'avance avec la foule et me joins aux festivités.
Je prends un verre de champagne, me remet à sourire, même à danser, pour lui, pour le célébrer, comme il me l'aurait demandé.

Un sourire dans la lueur de la bougie, un merci encore pour sa gaité, et une larme pour le remercier, car en moi, je l'ai conservé.


Pseudo :   visiteur
 
Sujet : [Question]   Date :    29/11/2001 - 13:49:35

Toi aussi visiteur tu es dans cette situation de peine de la perte d'un être cher?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Annonce]   Date :    29/11/2001 - 14:02:19

La vie est l'addition de multiples expériences.

Pseudo :   visiteur
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 14:25:09

Comprend qui peut...

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 14:32:59

C'est étrange : je connais plusieurs personne qui déteste Noël parcequ'ils ont perdu un être cher à cette époque.
J'ai l'impression que l'on focalise spécialement sur les décés ayant lieu vers cette date car elle est celle d'une fête importante. Le blocage doit être moins important pour des dates non-festives.
D'un autre coté, je pense aussi que de nombreux adultes sont décu par la fête de Noêl. En effet, la magie n'opère plus depuis qu'ils ont cessé d'être des enfants : ils ressentent donc une déception diffuse... une sorte de frustration... de nostalgie.


"...son dernier Noël avait été magnifique, puisqu'elle se sentait libérée de tout ce qui viendrait après..."

Je pense que nous vivons tous sans prendre conscience vraiment de ce qui nous entoure, de ce qui se passe. Nous nous focalisons trop sur nos souvenirs ou nos projets. Nous ne savons pas profiter des bonnes choses qui passent. Ce n'est que lorsque celles-ci vont disparaitre que nous les remarquons et que nous regrettons de ne pas en avoir profité tant qu'il en est encore temps.
Il m'arrive parfois de faire cette expérience :
Je m'imagine que je vis mon dernier jour (avant de mourir, de partir en exil ou en prison).
Je suis certain alors de passer une journée merveilleuse : je prends alors conscience de toutes les choses qui m'entourent, je profite de la vie, je la vis enfin à 100 %, je la remplis au maximum !
C'est la seulement qu'on se rends compte à quel point la vie est riche et intéressante !

Tiens... ca fait longtemps que je n'ai pas essayé...

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 14:36:03

on pourrait faire une journée pour tous ceux de Cerclo qui le veulent, et le lendemain que chacun raconte en quoi il a trouvé sa journée différente de d'habitude, qu'en dis tu?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Annonce]   Date :    29/11/2001 - 15:26:12

Atil,
c'est une impression, car même les dates non festives sont aussi redoutées.

(je précise pour Larm que je parle par expérience, avant qu'il ne me pose une question)

Larm, ta proposition est interressante.
Mais pourquoi ne pas le faire tous les jours?

Pseudo :   visiteur
 
Sujet : [Rire]   Date :    29/11/2001 - 15:56:24

merci de devancer mes questions visiteur :)
Pourquoi pas tous les jours? Parce qu'il est intéressant de savoir marcher avant de courir.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 15:58:26

Oui, faire de tous les jours un Noël, pourquoi pas...
Pour PHP, désolé mais c'est une histoire vécue et non un roman à l'eau de rose comme tu aimerais le laisser penser.
Ca te dérange qu'on puisse vivre ce genre de choses et tu aimes bien préjuger de l'honnêteté des gens ici. Ce n'est pas la première fois que tu essaies de "casser" des gens. comme le dit mon ami l-@nge on aime bien bouffer du prochain par ici.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Annonce]   Date :    29/11/2001 - 16:02:45

et que dois faire celui qui sait déjà courir?
apprendre à marcher?

Pseudo :   visiteur
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 16:12:55

Oui Larm c'est possible de se conditionner à cette vision mais bien sûr un pas à la fois.
#L'homme tu ne devrais jamais t'abaisser à répondre à des gens qui n'ont pas le respect des autres!

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 16:17:23

Pseudo : Tristounette
Merci pour tes interventions. Pour les fêtes une suggestion, pourquoi ne pas donner de ton temps auprès des personnes âgées dans les centres de CHSLD? Elles sont si tristes qu'une visite sera un réconfort pours celles-ci.
#Ton @nge Québécois!

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 16:22:04

visiteur,

celui qui sait déja courir, à moins qu'il ne tienne réellement à faire partie du groupe de ceux qui apprennent à marcher, se regroupent avec ceux qui eux aussi savent courir, ou bien reste pour supporter ceux qui apprennent à marcher (par exemple).

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Annonce]   Date :    29/11/2001 - 16:25:00

Ne serait-il pas plus sage que ceux qui apprennent à marcher et ceux qui apprennent à courir fassent la route ensemble?

Pseudo :   visiteur
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 16:30:54

Je voulais aussi félliciter Tristounette pour ses témoignages que j'ai trouvé touchants.
l-@nge... l-@nge !!!...
J'espère ne plus avoir besoin de "respect" pour être humain et ne plus jamais penser "que je m'abaisse" lorsque je m'adresse à quelqu'un, quel que soit le contenu de ce que je dis et quel que soit le contenu de ce qu'il m'a dit auparavant surtout.
Les insultes et même les simples critiques ne peuvent toucher que l'ego, c'est évident, mais le mépris de celui qui se croit "intouchable", "au-dessus des autres" peut être pire que cela.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 16:31:35

La sagesse diffère suivant les personnes et leurs besoins...

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 16:36:45

J'espère ne plus avoir besoin de "respect" pour être humain et ne plus jamais penser "que je m'abaisse" lorsque je m'adresse à quelqu'un, quel que soit le contenu de ce que je dis et quel que soit le contenu de ce qu'il m'a dit auparavant surtout.
Les insultes et même les simples critiques ne peuvent toucher que l'ego, c'est évident, mais le mépris de celui qui se croit "intouchable", "au-dessus des autres" peut être pire que cela.
ok mais il ne faut pas nourrir leur ego!

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Rire]   Date :    29/11/2001 - 16:39:26

L'ego des autres n'importune que le mien...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 16:55:06

...Et vice-versa.

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Rire]   Date :    29/11/2001 - 16:55:32

*rrr*

Pseudo :   l-@nge ki s'amuse
 
Sujet : [Rire]   Date :    29/11/2001 - 16:59:37

Tout à fait d'accord ;o)))

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    29/11/2001 - 18:51:14

tristounette moi ce que je ferais à ta place c'est que je me debrouillerais pour partir dans un endroit qui te rappellera pas noel. au canada, c'est eneigé partout, plein de gurilandes, de rouges du pere noel et tout ca... peut etre n'as tu pas les moyens financiers pour mais si tu ^peux aller dans un endroit ou toutes ces couleurs et cette atmosphere n'y est pas, tu ne vivrais pas noel. comme sur une ile, j'ai passé noel a la martinique il y a tres longtemps, mais je m'en souviens bien et pour moi ca n'avait rien a voir avec noel.
maintenant, s'echapper a chaque noel de chez toi c'est peut etre pas la solution non plus. ce que tu dis sur la psychiatrie est tres interessant. et je comprend tres bien que l'association hypersensibilité + questions existencielles peuvent aboutir a de très grosses deprimmes. mais cela ne remet absolument pas en cause l'intelligence de ces personnes, et je dirais meme qu'il ont une certaine sagesse de se poser des questions sur la vie plutot que de se laisser vivre betement. le plus paradoxal c'est que justement les gens qui ne se posent pas trop de questions existencielles semblent plus heureux... enfin tout est relatif. en tout cas, je suis content que tu nous ecrivent car a chacune de tes interventions, j'ai l'impression de comprendre beaucoup de choses. c'est très difficile de rester positif tout le temps et j'ai certaines difficultés actuellement. j'ai bel et bien pris rendez vous avec un psychologue (plus psychanalyste...) et j'ai hate d'avoir son avis. neanmoins, mon envie de m'en sortir reste et je reussirais. la plus grosse difficulté qui m'eloigne de mon but est le fait d'etre tombé amoureux. en effet, passionné quand il s'agit de ce sentiment, cela me pose de gros problemes. mais je vais m'en sortir, il le faut à tout prix.. si des gens y soint arrivés, je peux très bien y arriver. voici une histoire que j'ai trouvé sur le net que je trouve interessante:

http://www.dynavie.com/Recits/Recit_Gilles.html


tiens bon pour noel tristounette, je suis là pour discuter avec toi si tu en as besoin.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    29/11/2001 - 18:53:50



voici l'histoire en question, pour ceux qui ont la flemme d'aller sur le site :o))




___________________________________________


Une question d'attitude!


Jerry est gérant dans la restauration à Philadelphie. Il est toujours de bonne humeur et a toujours quelque chose de positif à dire. Quand on lui demande comment il va, il répond toujours :"Si j'allais mieux que ça, nous serions deux , mon jumeau et moi !"

Quand il déménage, plusieurs serveurs et serveuses sont prêts à lâcher leur job pour le suivre d'un restaurant à un autre ; pour la seule raison qu'ils admirent son attitude. Il est un catalyseur naturel. Quand un employé file un mauvais coton, Jerry est toujours là pour lui faire voir le bon côté des choses.

Curieux, je suis allé voir Jerry un jour pour lui demander : "Je
ne comprends pas. Il n'est pas possible d'être toujours positif comme ça, partout, tout le temps. Comment fais-tu?" Et Jerry de répondre : "Tous
les matins à mon réveil, je me dis que aujourd'hui, ou bien je choisis d'être de bonne humeur, ou bien je choisis d'être de mauvaise humeur. Je choisis toujours d'être de bonne humeur. Quand il arrive quelque incident déplorable, ou bien je choisis d'en être la victime, ou bien je choisis d'en tirer une leçon. Quand quelqu'un vient se plaindre à moi, ou bien je choisis d'entendre sa plainte, ou bien j'essaie de lui faire voir le bon côté de la chose." Mais ce n'est pas toujours si facile, lui dis-je. Et Jerry d'enchaîner: "La vie, c'est une question de choix. On choisit sa façon de réagir aux situations. On choisit de quelle façon les autres peuvent nous influencer ou non. On choisit d'être de bonne humeur ou de mauvaise humeur. On choisit de vivre sa vie de la manière qui nous convient."

Plusieurs années plus tard, j'entends dire que Jerry a fait incidemment ce qu'on ne doit jamais faire dans la restauration : il a laissé déverrouillée la porte arrière du restaurant. Un beau matin et il s'est fait surprendre par trois voleurs armés. En essayant d'ouvrir le coffre fort, sa main tremblante de nervosité, il n'arrivait pas à faire la combinaison numérique. Un des intrus a paniqué et a tiré. Heureusement pour Jerry, les choses n'ont pas traîné et il a été transporté en chirurgie. Après des semaines de soins intensifs, Jerry a reçu son congé de l'hôpital, avec des débris de balle qu'on n'avait pas réussi à lui retirer du corps.

J'ai revu Jerry six mois après l'incident et je lui ai demandé comment il réagissait à tout ça. "Si j'allais mieux que ça, dit-il, nous serions deux : mon jumeau et moi. Tu veux voir les cicatrices?" Je n'ai pas voulu voir la blessure mais je lui ai demandé ce qui lui avait passé par la tête au moment du vol. Et Jerry de dire : "La première chose qui m'est venue à l'idée est que j'aurais dû fermer à clé la porte arrière du restaurant. Et puis, étendu sur le plancher après m'être fait tiré une balle, je me suis souvenu que je pouvais encore faire un choix : ou bien de vivre ou bien de mourir".

Et il a choisi de vivre. "T'as pas eu peur?" lui dis-je. Et lui de répondre: "Les ambulanciers ont été bien corrects. Ils n'ont pas cessé de me dire que tout allait bien. Mais en entrant dans le bloc opératoire de l'hôpital, j'ai vu l'expression faciale des médecins et des infirmières et, là, j'ai eu peur. J'ai vu dans leurs yeux que j'étais un homme mort et j'ai su que je devais agir vite"... Je lui demaindais aussitôt : "Et alors, qu'as-tu fait?"... Avec un sourire il ajouta : "Eh bien, mon ami, il y avait une grosse infirmière qui me bombardait de questions ; elle voulait savoir si j'étais allergique à quelque chose. J'ai dit oui, et les médecins et les infirmières se sont arrêtés pour entendre ce que j'allais leur dire. J'ai pris une profonde respiration et je leur ai dit que j'étais allergique aux balles de fusil ! Quand ils ont eu cessé de rire, je leur ai dit que j'avais fait le choix de vivre et qu'ils feraient mieux de m'opérer comme si j'étais un homme vivant plutôt qu'un homme mort!"

Jerry a survécu grâce à l'expertise des médecins mais aussi grâce à son attitude étonnante ! J'ai appris de lui que, chaque jour, nous devons faire des choix : ou bien de profiter pleinement de la vie, ou bien de s'y emmerder tant qu'on veut. La seule chose qui nous appartient et que personne ne peut contrôler, ni nous enlever, ce sont nos attitudes. Alors, quand on peut cultiver des attitudes positives, tout le reste est de la petite bière.

Maintenant, c'est à vous de choisir :

1- Ou bien vous faites disparaître ce message ;
2- Ou bien vous l'acheminer à des gens qui vous sont proches.

J'ai choisi la deuxième option et j'ose croire que vous en ferez
autant.


Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/11/2001 - 19:11:59

Ce message la, je le sauvegarde !
Je ne voudrais pas l'oublier.

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Sourire]   Date :    29/11/2001 - 20:48:53

c'est super Mike. Merci pour ce texte!

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Question]   Date :    29/11/2001 - 22:14:10

De rien, j'espere que ca aidera tristounette.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    30/11/2001 - 00:58:56

D'abord merci à toi Mike, parce que c'est grâce à ton texte que j'ai décidé de faire partie de ce forum. Mon Mike, il n'y a pas si longtemps, désespéré à en mourir, tu sembles reprendre un certain goût à la vie. Cela me réjouit. Je ne sais pas si j'y suis pour quelque chose car mes textes sont plutôt tristes, mais je ne voulais surtout pas t'affubler de lunettes roses et te cacher la réalité.
Larm, tu as compris le froid intérieur qui m'habite. Pour toi, ça semblait facile à comprendre, comment se fait-il que ce soit si difficile pour mon entourage? Comment se fait-il que tout ce qu'ils trouvent à me dire, c'est quelque chose du genre: tu dramatises pour presque rien. Ce presque rien m'empoisonne la vie un mois avant rien qu'à y penser, et un mois après pour le digérer :). Tu vois, même triste, j'arrive quand même à sourire. Si tu savais le bien que ça fait de me sentir comprise. Je ne m'attends pas à ce que personne règle mes problèmes; mais je me sens moins seule avec toi Mike, toi Larm, toi #L-homme. #l-@nge, toi Atil.C'est la première fois que j'ai cette sensation d'être entendue, de ne pas déranger les autres avec mes humeurs plutôt noires. C'est cet état d'esprit que j'avais connue lorsque j'ai été hospitalisée (le droit d'être triste et de le dire). Après, ça va mieux. On cherche des solutions, on s'entraide. C'est la première fois que je fais partie d'un forum, je ne pensais pas qu'il y avait des gens sérieux dans ce genre de truc. J'ai essayé, et bon! c'est au-delà de toutes mes attentes. L'humour et la force de caractère qui se dégagent de L'Homme et d'Atil, même le rire de mon ange québécois. D'ailleurs, #l-@nge, je te remercie de ta suggestion pour un Noël moins plate et surtout plus enrichissant. Je ne sais pas si je pourrai faire quelque chose, mais j'essaierai. Après tout, ça ne peut pas être pire que de ne rien essayer.
J'ai lu le texte, et je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce genre de pensée. Je veux dire par là qu'il y a des gens qui ont une personnalité plus triste, plus pessimiste, peut-être naît-on comme ça ou on le devient par la vie qu'on a, je ne sais pas, mais moi, je ne suis pas capable de toujours voir le bon côté des choses. Cela m'a valu de me faire traiter de négative, mais si je ressens quelque chose négativement ou tristement, ce serait faire du faux que de faire semblant d'être tout sourire. Et je déteste le faux. Et pour ceux que ça intéresse, je ne sais pas si vous connaissez cette phrase de Victor Hugo : "La mélancolie, c'est le plaisir d'être triste." À une certaine époque, les âmes tristes étaient considérée comme de BELLES âmes, alors qu'aujourd'hui, il faudrait se sentir "party" tous les jours de l'année. Moi, j'en suis incapable et je trouve ça normal pour moi. Je ne veux pas dire qu'il faut se complaire dans ses malheurs, les dorloter comme des objets précieux, mais juste vivre la tristesse lorsqu'elle est là sans chercher à la masquer. Car c'est bien ce que ce serait : un masque.
Et comme je ne suis pas que négative, j'aimerais vous dire à tous (sauf les ti-comiques), que j'ai découvert des gens formidables, capables d'écoute, de compréhension et d'encouragement. Vous me réchauffez le coeur. Merci!

Pseudo :   Tristounette
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/11/2001 - 04:53:50

Tu sais si ton entourage ne semble pas te comprendre c'est souvent la peur de l'inconnu ou la peur de voir la vie telle qu'elle est avec ses joies bien sûr mais aussi ses peines et, les gens refusent souvent de regarder la vérité en face. Il est plus facile de s'étourdir que de prendre le temps d'écouter! Ici tu te retrouves avec des gens pour qui la fraternité humaine n'est pas seulement un mot du dictionnaire mais occupe une place dans leur vie de tous les jours. Pour plusieurs, la vie n'a pas toujours été facile mais beaucoup ont trouvé la force et le courage nécessaire pour s'en sortir. Larm et #L'homme sont des modèles en ce sens en ce qui me concerne, Atil a développé une approche de la vie qui me permet mieux comprendre certaines réalités. Il n'y a personne de parfait ici loin de là mais seulement des humains avec nos forces et nos faiblesses mais nous apprenons à mieux vivre. Bienvenue Tristounette.

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Question]   Date :    30/11/2001 - 09:08:57

ya toujours un malaise en moi tu sais, je sais que je ne suis pas 'guerri'. mais je le serais, je l'espere. je vais me debrouiller pour scanner un petit texte et vous me direz ce que vous penserez. C"est dur d'etre toujours confiant, et je trouve ca encore plus dur de 'comprendre que la souffrance fait partie de la vie' comme j'ai lu dans le livre du dalai lama. je peux pas me resoudre à cette idée, car si c'etait le cas je repartirais certainement dans mes pensées de depart du forum. je ne veux pas accepter que la souffrance fasse partie de la vie, meme si c'est le cas. certainement que c'est aussi cela me fait souffrir. mais meme en essayant, si j'essaie de me dire ca je pars dans un mauvais trip.

meme si je n'ai pas eu de 'tres gros coups durs' dans la vie comme tu as eu tristounette, j'ai l'impression que rien ne m'est arrivé de bon depuis très longtemps. faut que ca change... ce matin, j'ai du mal... mais je devrais me reprendre car le doute n'est pas bon, il ne donne absolument rien de bon...

tristounette, tu sais je comprend tres bien ton sentiment, prendre du plaisir a etre melancolique, je le ressentais souvent durant ces quatre ans. ca m'a mene dans ce precipisse. je ne veux plus continuer à le ressentir, je ne veux plus me sentir seul, isolé. je ferais tout ce qu'il faut pour m'en sortir, meme si comme ce matin c'est très dur... sache que je serais toujours là si tu veux discuter, mon email Sleepy_look3@excite.com. c'est valable pour tout le monde.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    30/11/2001 - 09:17:11

vous savez, moi j'ai envie de partir de ce principe...: il y a des miracles tout les jours. regardez la TV, des gens se trouvent des forces miraculeuses a tout instant, qu'ils trouvent une aide dans la religion ou non. je pense que c'est par la pensée qu'on peut arriver à tout, ces gens comme le monsieur jerry dans l'histoire precedente garde en tete l'intime conviction qu'il s'en sortira. mle fait est qu'en ayant ce genre de pensée, son physique est plus 'apte' a s'en sortir. si ces gens y arrivent, pourquoi pas moi... c'est ce qu'il faut se dire. en ce sens, le doute, la resignation et le tourbillon de pensée negatives nous tuent tout espoir de s'en sortir. je suis sur qu'il y a un moyen sur cette terre de voir les choses positivement, evidemment ca ne se fait pas comme ca, il faut travailler dessus. si on doit vivre sur cette terre, autant y tenter d'y etre heureux. biensur, cela differe des personnes, il y a des sentiments que certains sont plus aptes a ressentir que d'autres. certains ne peuvent controler leur colere, d'autre, leur rancoeur, d'autre sont passionnés (c'est mon cas), il est dur de faire avec mais il y a bien une solution.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/11/2001 - 09:33:36

hello Mike,
puisque c'est un matin difficile, prends-le comme un exercice indépendant de toi ... regarde-le, ce matin, et dis-toi qu'il n'existe que parce que TU ES LA .... c'est donc toi seul qui le fait exister, à ta guise, selon ta propre volonté.
Oui, Mike, la souffrance fait partie de notre condition d'être humain, mais il n'y a rien de désespérant dans ce constat, au contraire ..... c'est même vital que nous connaissions la souffrance .....
Pense donc, si tout venait facilement à l'homme, sans effort, comment pourrait-il évoluer, croître, devenir adulte ? Nous ne serions que des pantins !
Tu traverses un mauvais moment, prends-le comme une chance de DEPASSER la situation ..... choisis de voir en elle la possibilité de croissance, plutôt que de rester prisonnier de l'aspect négatif des choses.

J'aimerai te remercier, toi, Mike, ainsi que Tristounette ....
je ne suis pas intervenue plus tôt , mais vos témoignages ainsi que toutes les réponses des différents participants m'ont beaucoup émue et aidée aussi.

Pseudo :   cébé
 
Sujet : [Question]   Date :    30/11/2001 - 09:47:20

c'est le doute qui fait souffrir, mais il est "bon" de douter.
Bon, dans le sens de nécessaire.

La télé n'est qu'une boite à rêves.
Ne te compare et ne t'identifie surtout à aucune situation ni aucun personnage.


Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Sourire]   Date :    30/11/2001 - 10:06:57

En founinant un peu sur le net, j'ai trouvé ce matin un site
frais comme le parfum des fleurs d'un beau jardin, une vraie respiration...
http://www.mousselineetdentelle.com/chuchotis_octobre_2001.htm

Un des extraits que j'ai bien aimés...
***********************************************************
<<
LA VIE

Il y a des matins soyeux nuancés de mauve avec une touche d'orangée... Des matins où je ne demande qu'à ouvrir la porte et vite sortir dans mon jardin. Des matins de rosée à boire, de gazon à piétiner et de chants d'oiseaux à écouter... Il y a des matins gris où je ne demande qu'à verrouiller ma porte à double-tour et enfouir mon nez sous la douillette plumetée. Des matins de déboires, de ressentiment à évaporer et de soupirs à faire pleurer!

Il y a des heures qui déboulent trop vite et d'autres qui n'en finissent plus de s'étirer. Des heures affriolantes et d'autres affolantes! Des minutes qui croisent le soleil et d'autres qui me titillent et me font enrager!

Il y a des êtres lumineux et d'autres qui me transforment en hérisson. Leur chanson est sinistre et je préfère m'en éloigner... Il y a des êtres de reproches mais ils sont vite oubliés car ils se brûlent les ailes comme papillons écervelés...

Il y a des instants magiques où je me rechoisis... Des instants de velours dont je me laisse caresser... Des instants que souvent je n'ai pas choisie et qui m'arrivent comme un cadeau bien emballé... D'autres m'accrochent et je voudrais vite me sauver mais ils me retiennent et gardent mon coeur prisonnier!

Il y a des élans spontanés et des temps pour prendre du recul pour mieux me retrouver... Des temps où je me laisse porter par les notes douces de mon quotidien qui veut remettre de l'ordre dans ses idées... Un temps pour m'accueillir, un temps pour me dire, un temps à savourer dans l'intimité...

La vie est comme une valse et j'aime la danser. La vie est une plage et j'aime ensabler mes idées réchauffées. La vie parfois me glace mais j'aime la patiner! La vie parfois m'agace et je me permets de la bouder!

La vie c'est fait de tout et en même temps c'est fait de rien. La vie souvent je l'avoue... me dépasse et je n'y comprends plus rien... La vie souvent me tarabuste et me fait peur surtout quand je vois la guerre s'éloigner des étoiles et se rapprocher de la planète où j'habite!

La vie surtout je l'aime et je la sers à tour de bras. Je veux la vivre jusqu'à mon dernier souffle et lui sourire jusqu'au bout... La vie c'est fait de moments à espérer, de personnes à écouter et à embrasser... La vie c'est l'Amour avec ses yeux rieurs et ses bras pour me consoler... La vie c'est fait de rires de l'enfant consolé et du petit être qui dans quelques mois sera né!

La vie m'aime malgré tout et souvent elle veut me montrer que je dois changer mon regard pour mieux la contempler. Tout est dans ma façon de voir et de réagir... Toutes mes réponses me seront apportées si je prends le temps d'écouter mon âme dans le silence et la sérénité... Il y a un temps pour tout! Un temps pour danser et un temps pour se replier... Un temps pour courir et un temps pour méditer... Un temps pour chanter et un autre pour écouter... Mais, il est un temps dont je ne peux passer à côté... c'est celui D'AIMER!

Jovette Mimeault

Je dédie ce texte à mes amis Michel et Johanne Lavoie... xxx
9 octobre 2001

Tous droits réservés.>>

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/11/2001 - 10:37:59

Je ferai une petite remarque pour Tristounette :
Je suis bien d'accord pour dire qu'il y a des gens qui ont un tempérament joyeux et d'autres qui en un triste.
C'est probablement du à un inné génétique ... parfois aussi au genre de vie que l'on a connu.
Mais si on a l'impression d'avoir un tempérament de base pessimiste et dépressif, il ne faut pas se focaliser la-dessus en croyant que tout est joué et qu'on ne pourra jamais en sortir.
En effet, notre tempérament est relatif.
Il est ce qu'il est mais rien de nous oblige à nous identifier.
En clair : nous ne sommes pas notre corps, nous ne sommes pas nos émotions, nous ne sommes pas notre tempérament. Il est possible d'observer tout ceci "du dehors" comme si ca ne s'appliquait pas à nous mais à un autre.
Ca semble difficile à croire ?
J'ai pourtant une preuve...
Ici, je suppose que tout le monde me croit trés cool, trés relax et trés drole.
C'est faux : Mon tempérament de base est d'être timide, coincé, statique, rabas-joie, pessimiste, triste et mélancolique.
Mais rien ne m'oblige de m'identifier à cela.

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Rire]   Date :    30/11/2001 - 10:43:59

"Mon tempérament de base est d'être timide, coincé, statique, rabas-joie, pessimiste, triste et mélancolique."

C'est le cas de la plupart des pseudos içi.

Le forum est une autre dimension.

Pseudo :   *mdr*
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/11/2001 - 11:30:58

Tristounette,
Je suis très heureux de pouvoir t'apporter de la chaleur par ces mots si simples que j'ai écrit pour confirmer ce que j'avais compris de ton message.
Envisages-tu de répondre à ce besoin de chaleur qui te torture à Noël?
Cette chaleur est réciproque sur cette discussion. Je sens que l'état d'esprit "de base" qui me caractérise est partagé par vous (la mélancolie) et je me sens également moins seul, entouré de personnes qui comprennent par leur vécu. Je suis vraiment pro-Internet pour tous ces contacts qui se sont créés, si éphèmères et virtuels soient-il. Les timides et mélancoliques ont enfin le droit à la parole. Et j'ai confiance en ce que nous allons devenir dans les prochaines années (même si je n'ai aucune idée précise de ce que nous serons en fait ;-) )

mike,

Merci pour le texte sur Jerry. Je l'ai également sauvegardé. J'ai l'impression que c'est en commençant par positiver sur des choses qui paraissent sans importances, des soucis "négligeables" si on les compare aux soucis qui nous tarudent l'esprit, que nous allons nous mettre dans un état d'esprit plus libre pour envisager nos gros soucis sous un nouvel angle. J'en ai un gros en ce moment que je vois avec mon psy et surtout que j'ai découvert avec mon psy, mais je panique car je ne comprend pas la source de ce noeud. Après deux jours de reflux gastriques à m'en faire mal au crâne, je choisis de commencer par améliorer les petits riens, pour ensuite me présenter devant ce problème sous un jour nouveau. Un peu comme un guerrier qui retournerait s'entraîner sachant qu'il n'est pas encore de taille pour affronter le dragon.
J'espère que tu ne regretteras pas ta prise de rdv chez le psy. C'est un psychologue que tu as choisi, c'est bien cela? Je crois que ces derniers entament un dialogue contrairement à certains psychanalystes qui se basent majoritairement sur l'écoute. J'espère que tu en tireras des enrichissements personnels.

Atil et mdr,

oui je crois aussi que beaucoup des personnes derrière les pseudos, sont de nature timides et mélancolique, ou l'ont été.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    30/11/2001 - 11:35:35

Je qualifierais l'histoire de Jerry comme une espèce de névrose positiviste.

Le rêve, l'identification et la chute.

Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Question]   Date :    30/11/2001 - 11:38:04

pas pour Jerry, bien sûr, mais pour qui s'identifie à ce rêve de bonheur superficiel.

Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Question]   Date :    30/11/2001 - 11:47:38

Tu veux dire que tu as peur que cela soit dangereux si ce n'est pas accompagné d'une recherche profondément intérieure?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    30/11/2001 - 18:32:43

Oui, le changement n'est qu'apparent ou superficiel, comme on poserait une tapisserie sur une autre.
Sauf, si c'est Jerry, bien sûr, il est né comme ça :-)

Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Reponse]   Date :    01/12/2001 - 01:52:43

Si j'ai laissé croire à certaines personnes que je traînais mon humeur dépressive partout où je vais, il y a eu une erreur dans ma façon de vous l'expliquer. J'ai un fond triste et mélancolique, je m'attriste en regardant les nouvelles de la guerre de ce temps-ci, les injustices de ce monde, et surtout quand cela à rapport aux plus démunis (les enfants par exemple, les vieux et les malades aussi). Cela ne veut pas dire que je consomme plus de kleenex que les autres. Au contraire; j'ai le caractère combatif de mon père et lorsque je peux faire quelque chose (même quelque chose de petit), alors j'agis. Je ne me suis pas toujours fait des amis à cause de cette attitude. Mais si je crois une cause juste, et qu'en plus je peux y remédier, les gens me trouveront sur leur chemin. Mon handicap, c'est mon hypersensibilité. Quand je vois une injustice et que je m'implique pour la corriger, je subis les contrecoups de cette "guerre". Car on ne me fait pas souvent la partie facile. Et c'est ma santé qui écope. À cause justement de mon hypersensibilité. C'est à la fois mon moteur et mon frein.
Je ne voudrais pas non plus que vous croyiez que je suis une personne ennuyeuse. Au contraire, souvent pour cacher mes états d'âme, d'autres fois parce que ça va bien, je suis souvent celle qui anime les soirées, soit par des farces, des jeux de mots, des anecdotes sur moi-même où j'aurais eu envie de disparaître de honte, bref, vous voyez le genre. Ça fait rire les gens, ils se reconnaissent parfois aussi, et peut-être, cela leur fait-il du bien de s'apercevoir que les coneries, tout le monde en dit, tout le monde en fait. Je suis "jasante" et curieuse, et les gens aiment bien qu'on s'intéresse à ce qu'ils sont et à ce qu'ils font. Quand j'ai été hospitalisée pour ma dépression, une infirmière m'avait dit: vous rendez-vous compte que vous êtes comme un aimant pour beaucoup de patients. Ils sont toujours à votre recherche. Ce n'est pas pour rien. Vous avez une belle qualité, vous vous intéressez aux autres et vous vous montrez disponibles pour eux. La seule chose qui est moins bonne, c'est que vous oubliez de prendre soin de vous là-dedans." Ça m'a fait réfléchir. C'est vrai que je dois apprendre à garder de l'énergie pour moi, pour me reposer, pour refaire le plein. Mais ça, j'ai de la difficulté à accepter mes limites.
Non, les gens mélancoliques et tristes (je préfère hypersensibles) ne sont pas toujours noirs. Je pense d'après vos messages que plusieurs d'entre vous le savent, et que d'autres s'en rendent compte.
Mais,je ne crois pas que l'on puisse changer son tempérament. Je crois que l'on naît avec et que l'on mourra avec. Mais on peut faire beaucoup de choses avec aussi. Beaucoup plus que les gens qui traversent la vie sans rien voir. C'est peut-être eux qui sont le plus à plaindre, même si l'on croit qu'ils sont bien. Voudriez-vous vivre avec des oeillères pour vous protéger de la réalité? Pas moi en tout cas. Merci à vous tous d'exister. Vous êtes une brise de fraîcheur dans ma vie. À bientôt!

Pseudo :   Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    01/12/2001 - 03:49:11

Je n'ai jamais été doué pour inventer des lendemains qui chantent...

Je me souviens d'une période trouble en des temps immémoriaux. Enfin bref je n'étalerai pas trop ma vie ici, mais à cette époque j'étais un fervent lecteur de Cioran.

J'avais tout lu de cet auteur bouleversant au point d'en faire mon miroir. J'avais tout lu sauf une phrase qui m'avait échappée, à la dernière minute fatidique:

«Il est toujours trop tard pour se suicider».

Je me souviens qu'à cet instant je me suis dit quelque chose comme: "je suis dans la merde... alors je suis mieux d'occuper mon esprit vers d'autres choses." :))

À force d'occupation jusqu'à remplir les moindres instants libres, les pulsions morbides se sont tues pour laisser naître quelque chose qui ressemblait à l'embryon d'un bonheur relatif, mais juste assez pour me permettre de savourer l'air.

Pseudo :   Decency
 
Sujet : [Reponse]   Date :    01/12/2001 - 08:11:53

Je me suis souvenue d'un prof à l'université, un prof de philo, qui disait que certains mots (objets de pensée) avaient besoin d'un support parce qu'ils ne pouvaient vivre par eux-mêmes. Exemple : loin tout seul, ça se peut pas. C'est toujours par rapport à quelqu'un ou à quelque chose. Essayez.
De même, je ne crois pas qu'on puisse avoir une bonne notion du bonheur, si on n'a pas connu une forme de malheur. Et je peux vous dire que s'il y a quelque chose de positif à avoir vécu des choses dures dans la vie, c'est bien le fait de pouvoir apprécier les petits bonheurs tout simples. Pas besoin d'une Porsche, pas besoin d'un château, pas besoin de grand luxe. D'ailleurs, à part un toit et de la nourriture, tout le reste qui enrichit n'est pas matériel.
Par contre, la richesse pour moi est faite d'amour, de relations humaines sincères, d'amis disponibles et chaleureux, et pour les plus chanceux, l'amour.
L'amour donné, parce que plus on en donne, plus on se remplit soi-même, et l'amour reçu comme un cadeau, donné gratuitement, sans attentes. Ça, c'est plus rare, mais même si je souffre de solitude affective depuis longtemps, je sais que cet amour existe, parce que je l'ai déjà connu avec mes frères. Et pourtant, à cette époque, nous étions si pauvres en biens matériels. Pour 3 enfants, tous nos jouets (usagés) tenaient dans une simple boîte de carton. Nous jouions pendant des heures avec une simple feuille de papier sur laquelle nous avions dessiné des routes et des maisons. Nous avions de petites figurines obtenues gratuitement dans certaines boîtes d'aliments. Mais nous étions ensemble, et le jeu, c'était notre imagination.
Maintenant, mon frère aîné est mort, et le cadet a dû déménagé dans une autre ville, à cause de son emploi. Nous nous voyons environ 2 ou 3 fois par année. Ça me fait toujours plaisir de le voir, mais la vie a changé. Les conversations intimes sont plus difficiles, en raison de nos familles respectives.
Pourtant, je demeure convaincu qu'il y a sur cette planète une personne qui comme moi, aurait besoin d'un(e) ami(e), pour vrai, pour longtemps, un ami à qui l'on peut tout dire, tout raconter, et ça, il arrive que deux personnes se comprennent si bien que le seul fait d'être ensemble suffit. J'espère revivre ça un jour, et si vous ne l'avez pas encore connu, je vous le souhaite, car c'est un grand bonheur.
Si je vous écris cela, c'est que ce soir, j'ai un peu le vague à l'âme, la solitude me pèse, et je n'ai que vous à qui m'exprimer. Je sais que parmi vous, je serai comprise, et cela me fait déjà du bien.

Pseudo :   Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    01/12/2001 - 12:37:46

Bonjours Mike et les autres,

J'ai eue ton problème et j'ai eue cette riche idée de "quitter" tous les gens avec qui mon moral tombé puis d'arreter tous mes comportements anxiogènes,

C'était çà ou mourir, Nous ne sommes pas les mèmes mais si ma méthode peut t'aider j'en serais heureux,

Pseudo :   #St-antigone
 
Sujet : [Question]   Date :    01/12/2001 - 14:54:44

salut tristounette, je me rend compte en te lisant de la relation vraiment intime que tu avais avec tes freres, malheureusement je n'ai pas l'impression d'avoir ressenti une telle 'osmose' (est ce que ca s'ecrit comme ca ?? :o) )avec qui que se soit. peut etre trop renfermé, et jamais sur de ce que je pensais, ressentais, ou sans vraiment exprimmer entierement mes sentiments. je pense que le seul moyen d'avoir ceci, cet appui extraordinaire est de s'ouvrir un max aux autres, chose que je ne faisais pas vraiment jusqu'à present. malheureusemnt je ne peux pas continuer ma pensée faute de temps mais des que je reviens chez moi je continue... a suivre :o)

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    02/12/2001 - 04:55:06

Cher Mike,
D'abord, je veux te dire que tu as parfaitement orthographié le mot osmose.(Bravo! :)) )
Maintenant, passons aux choses sérieuses. On ne devient pas malheureux pour rien, pas plus que l'on devient complice avec quelqu'un pour rien. C'est souvent la vie qui nous met sur une route, et nous, on fait notre possible avec.
Je te fais un bref résumé de mon trio de complicité avec mes frères.
D'abord, je dois te dire que nos parents étaient dysfonctionnels comme on dit ici. Mon père était épileptique, et en plus de sa maladie, il avait un caractère agressif et même violent. On n'avait même pas le droit de parler ou de rire à la table. Notre vie était réglée parce ce qu'il appelait "le régime militaire". Il n'y avait pas de place pour la fantaisie. À cela s'ajoutaient les coups de "strappe" (ceinture de cuir) au moindre manquement à son régime de terreur.
Ma mère le laissait faire car elle ne voulait pas d'enfants, et nous sommes trois accidents de la nature.Elle était très pieuse et nous supportait parce que c'était son devoir. Elle m'avait dit alors que je n'avais pas encore l'âge de comprendre qu'elle était déçu d'avoir eu des enfants, mais que c'était encore pire pour moi, vu que j'étais une fille. J'étais sa croix à porter disait-elle.
Il faut que je te dise qu'elle n'était pas responsable de tout ce qu'elle disait et de tout ce qu'elle faisait, car plus tard, j'ai appris qu'elle était psychotique (schizophrène avec des épisodes de délire paranoïaque. En plus, elle était alcoolique).
Alors, tu vois le tableau. Les médecins, les travailleurs sociaux, la police, bref on ne fait pas mieux au cinéma. C'est dans cet univers que moi et mes frères avons grandi. Mon père a été placée en institution quand j'avais 12 ans. Mon frère aîné a pris le rôle du père à 13 ans et moi le rôle de la mère à 11 ans. Nous essayions à nous deux d'élever le plus petit et de le protéger. Il était le joyeux petit luron rebelle, notre petit soleil.
Une fois, le service social a placé mes frères en famille d'accueil. Mes parents m'ont gardé à la maison parce que j'étais sage et "utile", et qu'ainsi on ne couperait pas leurs prestations d'aide sociale. Je devais avoir 7 ans. Je me souviens qu'une dame était venue chercher mes frères pour les amener je ne sais où. Je ne savais pas où ils étaient et si je les reverrais. Cette période dura environ 2 mois, mais l'attente et l'ennui que je ressentais me faisait pleurer en silence, m'angoissait d'inquiétude et d'inconnu.
Quand mes frères sont revenus, l'aîné avait 9 ans et le cadet 5 ans, nous nous sommes réunis dehors et nous nous sommes fait une promesse. "On prendra les moyens qu'il faut, mais plus personne ne nous séparera." Et c'est ce qu'on a fait. :)) Pas mal pour des enfants. Comment veux-tu qu'après ça, nous ne soyons pas soudés les uns aux autres? Il y a eu plusieurs fois où nous aurions pu être séparés encore par les travailleurs sociaux, (nous étions des enfants mineurs avec des parents inadéquats), mais ce serait tout un roman que de raconter tous les tours de passe-passe que nous avons dû inventer pour rester ensemble. Et dès que nous avons pu, moi d'abord, l'aîné ensuite, puis le cadet, nous avons laissé tomber nos études et nous avons travaillé pour gagner notre vie. Ainsi, plus personne ne pourrait nous séparer. Tu vois, c'est la vie qui a choisi, c'est pas nous. Nous, tout ce qu'on avait, c'était la volonté de nous sortir ensemble de ce pétrin et de vivre ensuite normalement. Nous y sommes arrivés. Nous nous sommes tous mariés, nous avons tous eu un bon travail, un bon salaire, des enfants (9 à nous trois) et des années de bonheur (avec juste quelques petits nuages sans importance). Mais le passé nous a rattrappés. Mon frère est devenu dépressif, il a tenté de se faire soigner sans succès, puis il s'est suicidé. Mon autre frère et moi essayons de survivre à ce que nos psys appellent "séquelles postraumatiques". Dans cette histoire sordide (que je ne souhaite à personne), il y a cependant quelque chose que j'ai connue et qui me garde en vie : l'amour, les liens si forts que j'ai connus avec mes frères font que je sais que cela existe. Et si cela a déjà existé, il est possible que la vie me donne une autre chance et que je rencontre quelqu'un ou quelqu'une avec qui je revivrai des liens que seule la mort peut briser, et encore...
Fin de l'histoire de Tristounette.
Mais toi, Mike, tu n'as jamais parlé de ton entourage, ta famille, tes amis, il doit bien y avoir quelqu'un qui s'intéresse à toi, et à qui tu t'intéresses? Ce serait important pour toi d'avoir quelqu'un dans ta vie, parce que la solitude, si ça convient à certaines personnes, bien moi, ce n'est pas ma tasse de thé. Je crois que tu habites la France, (corrige-moi si je me trompe), je ne connais pas les ressources de ton milieu, mais tu devrais t'informer, faire partie de groupes (comme celui que nous avons par exemple), et surtout ne pas t'enfermer dans ta solitude. Si tu savais à côté de quoi tu peux passer... Essaie, au moins.
Je t'embrasse affectueusement et je suis toujours là pour toi. Et comme dit une pub : la distance n'a pas d'importance. Bye! Mike, j'attends de tes nouvelles.

Pseudo :   Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    02/12/2001 - 20:00:32

salut a tous et à tristounette, excuse moi pour le retard j'ai eu besoin de travailler pas mal ces derniers jours. tu sais je vais mieux, j'arrive a positiver d'avantage et a voir les meilleurs cotés de la vie... j'ai l'impression que je souffre toujours d'une certaine timidité, le manque de confiance n'est pas totalement revenu et je compte sur ma seance avec le psychologue pour avoir un avis de professionnel. quand je lis ce que tu as ecris, je me rend compte que c'est vrai que j'ai beaucoup de chance. j'ai de la famille assez proche mais la communication passe pas toujours, principalement de mon coté, de ma faute, je veux vaincre cela et je sens que je n'y arriverais pas tout seul. j'ai tres peu d'amis, se sont de 'vieux amis', et si avec qques uns je sens qu'on est toujours assez sur la meme longueur d'onde, avec d'autres on a pas mal changé et c'est plus trop pareil. et oui je suis en france. je sais que je devrais faire des activités pour ne pas rester dans la solitude que je me fixe moi meme interieurement. peut etre que cela m'ouvrirais davantage aux gens, mais j'ai encore du mal, et c'est pourquoi je tiens tant à ma rencontre avec la psychologue. j'ai ete touché par ce que tu as raconté de ta vie, et je compatis. comment se fait il que tu ne vois plus beaucoup ton frere ?? tu as dit une fois pour des 'differences familiales' je crois... il habite si loin que ca de chez toi ? quels genres de groupes tu vas ?

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Sourire]   Date :    02/12/2001 - 23:45:14

Salut Mike
Je voudrais te dire combien je te trouve courageux d'avoir "sauté" le pas pour prendre rdv chez un psy. Ta oonfiance en toi va augmenter ,meme si tu as l'impression qu'en ce moment elle t'éclaire à la lueur d'une bougie ...Tu as forcément une attente énorme , alors sois patient aussi car les noeuds ( clin d'oeil à Atil)ne se défont que lentement parfois ou alors brutalement et tu restes pantois devant le résultat.
Pour Atil, les douleurs au plexus solaire sont terribles : ouvrir le chakra du coeur : c'est simple en théorie et on croit l'ouvrir par la volonté; c'est pas tout à faitainsi que ça marche!!
Merci à Tristounette pour ton témoignage : la vérité profonde prend source dans le vécu ,je rends hommage à ton courage et suis très sensible à ta capacité det'ouvrir aux autres .Ce n'est pas donné à tout le monde ;j'ai mis beaucoup de temps à pouvoir aller vers les autres,à les voir comme des êtres de Lumière.
Je n'ai pas toujours le temps d'écrire sur cette page, mais je lis avec amour ce qui s'ecrit : finalement chacun est unique et tellement extraordinaire...dans sa vie si ordinaire.
J'ai lu récemment une biographie qui m'a fait comprendre que rien ,jamais n'est inéluctable : Tim Guénard "Plus fort que la haine" (iln'avait rien pour lui dans son enfance et portant il a rencontré l'Amour car il n'avait qu'une envie : VIVRE!
Je ne sais si je pourais autant parler de moi comme vous le faites ,Mike et Tristounette : pour cela je vous admire ...
Quant à¨Noël ! c'est vrai que c'est sympa sous les cocotiers..

Pseudo :   Sharan
 
Sujet : [Vente]   Date :    03/12/2001 - 04:24:32

Pour certains le fait d'ouvrir son cœur et même son âme aux autres peut être interprétée comme un manque de pudeur! C'est la vie avec tous ses obstacles qui nous ont fait perdre notre capacité de communiquer véritablement avec les autres. Il a fallu beaucoup de courage à Mike et Tristounette pour se livrer ainsi et j'espère que nous demeurerons dignes de cette confiance.
La vie est un combat de tous les jours et avoir à l'occasion le support des autres nous permet de continuer notre route.

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Reponse]   Date :    03/12/2001 - 05:02:05

Salut Mike,
Je suis heureux de constater que tu as décidé de consulter un psychologue. C'est un autre pas dans la bonne direction afin de te permettre d'avoir les outils nécessaires pour vaincre ta déprime. Un professionnel est la pour t'aider à y voir plus clair car ce genre de problème est souvent le résultat d'un événement qui nous est arrivé dans notre enfance mais que consciemment ou non, nous avons enfoui au plus profond de notre inconscient. Il faut le débusquer afin d'y faire face et ainsi être en mesure de le vaincre.
Il te faudra être patient et prendre le temps nécessaire pour en sortir vainqueur! La principale différence entre un psychologue et un psychiatre est que le psychiatre est un médecin et qu'il est en mesure de prescrire des médicaments pour certains cas de dépression sévère. Mais la seule façon de corriger un problème psychologique est la psychanalyse car un médicament peut bien sûr soulager et aider mais seule la psychanalyse peut permettre à une personne de se refaire une santé.
Bonne chance Mike

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Reponse]   Date :    03/12/2001 - 05:09:40

Mais ça commence à devenir dangereux par les temps qui courent, pour celui qui veut ouvrir son coeur... Surtout sur un forum avec des étrangers dont on a pas la moindre idée sur leurs intentions.

Il y en a qui sont prêt à te démolir en ré-utilisant tes propres paroles contre toi-même. Ou bien ils affichent tes coordonnées sur internet sous le couvert d'un "PHP". Pour masquer son hypocrisie aux copains... Mmmmmm?

Pseudo :   Sempi Ternel
 
Sujet : [Reponse]   Date :    03/12/2001 - 07:14:31

Salut Mike,
Si je ne vois pas mon frère plus souvent, c'est bien sûr parce qu'il y a la distance qui nous sépare (c'est grand le Québec, les grandes villes sont loin les unes des autres), mais il y a aussi une question de disponibilité. Moi, j'ai ma famille (tu sais ménage, lavage, etc. tout ce qui finit en "age" et qui prend beaucoup de mon temps). Mais il y aussi une question de disponibilité pour lui. Il travaille beaucoup, (il a 4 enfants à nourrir), et sa famille lui prend à lui aussi beaucoup de temps. Comme il habite une banlieue, il fait souvent le "papa taxi" pour ses enfants, en plus des commissions. Ils n'ont qu'une seule automobile, sa femme ne peut pas le libérer beaucoup de ses obligations.
Tu me demandes quels groupes j'ai joint. Au début, j'ai d'abord joint un groupe de "personnes ayant souffert de maladie mentale", et qui étaient là pour leur convalescence en quelque sorte. Cela a duré 8 semaines. Nous faisions des pique-nique, des jeux, la cuisine en petits groupes, de l'ergothérapie, de la thérapie par l'art,(j'ai bien aimé cela), mais ce qui faisait du bien, c'était de ne pas se sentir à part. On était tous des "survivants" du désir de mourir (qu'il y ait eu intention ou tentative). Là-dessus, nous étions tous au même point. Encore fragile, mais plus forts en groupe.
Maintenant que ça va mieux, je fais partie d'un Cercle de Fermières (même si je suis en milieu urbain), je suis bien avec ces femmes simples et chaleureuses. Il y a des cours d'artisanat, des repas de retrouvailles, des activités, des projets d'aide internationale, un volet social, un peu de tout quoi. Au début, cela me faisait un peu peur, car j'étais encore lente à comprendre (à cause des pilules), et j'avais l'impression que tout le monde verrait que j'étais encore en dépression. Mais non, c'est tout le contraire. Les gens se parlent, rient ensemble, font les activités qu'elles choisissent, et ça me fait du bien, ça me sort de ma solitude.
Moi, ce qui m'intéresse le plus, c'est l'aide internationale. J'avais pensé un jour aller en Haïti ou autre pays dans le besoin, mais mes problèmes de santé (je me suis fracturée une hanche en plus l'été dernier) ont fait que je n'étais pas la candidate idéale pour une mission. Alors, j'apporte mon aide internationale à distance. Je confectionne des couvertures, des petites robes et des petites doudous pour les enfants. Comme ça, j'ai l'impression que malgré mes problèmes, je suis utile et peut-être que les choses que je fais sont fort appréciées.
Essaie de te trouver quelque chose dans quoi tu es bon, quelque chose que tu aimes faire, et fais-le...tranquillement au début, et ensuite tu y prendras groût. Et continue de voir ta psy, c'est bien partie ton affaire. Un petit mot de plus: surveille et apprécie tes petits progrès. Bon courage!

Pseudo :   Tristounette
 
Sujet : [Psst]   Date :    03/12/2001 - 07:23:25

Merci pour ton avertissement Sempi Ternel. J'en prends bonne note, mais comme personne ne me connaît, je trouve le danger plustôt mince. Et si quelqu'un s'amuse à retourner contre moi ce que j'ai écrit, j'en prends le risque, ça fait partie de la vie. Et il y aura toujours des "chevaliers servants" comme toi pour ramener les choses à l'ordre. :) Merci quand-même.

Pseudo :   #*Tristounette
 
Sujet : [Sourire]   Date :    03/12/2001 - 07:36:20

Bonjour chère ange,
Sais-tu quand j'ai réussi à parler de tout ce qui m'était arrivé de bon ou de moins bon. Le jour où j'ai arrêté d'avoir honte de mes parents, le jour où j'ai arrêté d'avoir honte d'avoir été malade (mentalement). Je sais que que des gens ne comprendront pas. Mais bof! ils ne comprenaient rien avant non plus. Alors! :o)))
Ça fait quand même du bien de savoir que les difficultés qu'on a connu ne sont pas arrivés pour rien. Ça, c'est une chose que je crois fermement. Quand une merde me tombe sur la tête, je me dis que quelque chose en naîtra. Je ne sais pas encore ce que c'est, mais je suis persuadée que rien n'arrive pour rien. Bye! Tu es gentille. À propos, je suis d'accord à 100% avec ta dernière phrase. Le support des autres nous aide à traverser les périodes difficiles. C'est pourquoi, il faut fuir la solitude. La soliitude choisie est bénéfique, la solitude imposée est un poison.

Pseudo :   #*Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    03/12/2001 - 12:36:03

hey tristounette. je vois que tu prends tes reperes en devenant membre cerclo :o). moi ce midi, je me sens pas terrible. a vrai dire, j'ai eu un moment difficile dans la matiné ou le doute et l'ombre de la melancolie profonde m'est apparue. je tiens bon et me dis qu'il ne faut perdre la voie dans laquelle je me suis lancé. il faut que je tienne bon et garder dans la tete les belles choses de la vie. c'est pas facile mais je me dois de tenir car je sais que si je replonge dans mon chagrin j'aurais encore plus de mal a remonter. mon rendez vous chez le psy approche, c'est demain, j'ai hate de pouvoir discuter avec quelqu'un qui je sais est là pour me conseiller et surtout une 'pro'. j'ai encore de beaux moments a vivre dans ma vie et putain je dois les vivre. le bonheur arrive pour tout le monde et j'en aurais ma part si je tiens bon alors je dois garder ma tete glaciale, froide de toutes chutes. je ne dois meme pas penser a de chutes possibles. je suis un mc bien après, j'ai certainement de bonnes qualités, et les gens s'en rendront forcement compte un de ces jours.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    03/12/2001 - 12:54:24

la vie c'est quand meme sacré non ? tout peut s'arranger à n'importe quel moment, et puis c'est tout. il suffit de ne pas se casser la tete.......

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Sourire]   Date :    03/12/2001 - 13:11:28

HEUREUX DE TE L ENTENDRE DIRE!!!


the incredible dédé

Pseudo :   *
 
Sujet : [Reponse]   Date :    03/12/2001 - 13:40:11

Hello à tous,

Mike,
Tu te sens vulnérable aujourd'hui à ce que je lis... Chaque fois que je me sens vulnérable, c'est en général parce que je suis rigide avec moi même. Peut être en est-il ainsi pour toi?
Bizarrement, lorsque j'en avais besoin, l'approche de la séance de mon psy me mettait mal à l'aise. En général, je me rendais compte après coup que c'était là une source indirecte de ce mal être. C'est comme si une partie de moi voulait comprendre et "guérir", et qu'une autre en avait peur ("et si la séance ne m'apportait pas mes réponses, et si ce que j'allais découvrir me mettait encore plus mal à l'aise..."). Cependant, même si cette deuxième partie arrivait malgré mes efforts à percer, tant que la première n'est pas morte, il reste assez de force pour aller à cette séance et analyser cette partie qui refuse, qui fuit.
Je ne sais pas si ta vulnérabilité est liée à cette séance qui approche et en laquelle tu espères pour t'apporter des réponses?
En tout cas, sache que le simple fait d'avoir connu depuis ces derniers jours des moments de paix, t'a enrichi suffisamment pour que les prôchaines chutes (je crois qu'elles sont inévitables et font parti du processus de guérison) ne soient pas mortelles, mais plutôt un signal d'alarme que tu apprends progressivement à interpréter et écouter.
Bon courage à toi Mike.

Tristounette,

J'ai été beaucoup touché par ce lien très fort que tu décris entre tes deux frères et toi, ce lien qui vous a permis à tous les trois de traverser cette enfance en terrain inhospitalier. La perte d'un des pôles du trio semble avoir écroulé cette fondation qui paraissait si solide...
J'ai l'impression que sans ce lien, la vie te paraît aussi difficile que si tu avais essayée de t'adapter à tes conditions familiales sans tes frères.
J'ai aussi l'impression qu'avant la mort de ton frère, vous êtiez éloignés c'est bien ça? Si c'est le cas, son suicide montre à quel point vous êtes liés par un pacte indescriptible. J'ai peur que tu perdes ce lien avec ton autre frère et que vous en souffriez tout deux... Les choses en "age" ;)) seraient elles aussi pesante si tu l'avais près de toi?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    03/12/2001 - 16:05:33

À Larm,
Le trio fraternel composé de mes frères et moi était là bien avant le décès de l'aîné. Quand il y en avait un et que ça n'allait pas, il n'avait qu'à se tourner vers un des deux autres et il trouvait une oreille bienveillante, jamais trop OCCUPÉ pour laisser l'autre souffrir sans support. Je ne me souviens pas quand tout cela a commencé, je crois que cela a toujours été comme ça entre nous.
Cependant, vous m'avez fait découvrir que je n'ai jamais été une personne à part entière, que je n'ai toujours été que le tiers d'un tout. À présent, il faut que je me reconstruise sur mes bases à moi, pas parce que je n'aime pas mon jeune frère, mais parce que je dois être une personne complète, qui peut voler de ses propres ailes. C'est tout un défi pour moi, je ne me pense pas bien forte toute seule, et je dois faire encore de gros efforts pour devenir "moi". J'aime mon frère, mais je dois lui laisser sa vie, l'aimer sans l'envahir, sans compter sur lui comme avant. Ce n'est pas un matin facile pour moi aujourd'hui, je prends conscience de la lourdeur de ma solitude et je me sens de si petits moyens pour la porter toute seule. Je vois mon thérapeute mercredi, je ne sais pas ce que ça donnera. Des fois, j'aurais envie de changer de vie, mais je ne sais pas pour quoi d'autre. D'autres fois, j'ai envie de me coucher en petite boule sous mes couvertures et d'attendre que cette vie trop usée finisse par finir.

Pseudo :   #*Tristounette
 
Sujet : [Reponse]   Date :    03/12/2001 - 16:48:04

Tristounette,

Je crois que je n'ai pas exprimé ce que je souhaitais quand je te demandais si vous êtiez éloignés avant la mort de ton frère (c'était le plus vieux c'est ça? Celui qui a pris le rôle du père pendant que toi tu as pris le rôle de la mère vis à vis de ton petit frère?), je parlais géographiquement, pas spirituellement.
Cette prise de conscience dans laquelle tu met le mot 'occupé' en gras...
Est-ce que tu souffres que ton frère ne t'écoutes pas comme tu en as besoin et c'est pour le respecter que tu 'dois' être toi même et 'voler de tes propres ailes'?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    03/12/2001 - 16:51:03

ouais j'ai assez peur. pas forcement de voir la psy mais je sais pas, j'ai des moments de doute que j'essaye de gerer ces tems ci , c'est pas facile mais je vais y arriver....

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    03/12/2001 - 17:00:38

Il te faudrait très sûrement une meuf à toi. Et si tu te sens pas naturel, c'est peut-être que tu as envie que l'on te prenne un peu au sérieux mais vu que t'es timide quoi qu'ayant tout de même un (sale?) caractère tu frises parfois le ridicule. Ridicule que peut-être toi seul reconnaît en fin de compte et que tu ne supportes pas. mais c'est loin d'être tout, il y a sûrement des choses qui malheureusement ne dépendent pas que de toi... et puis sûrement arrives tu à une période où tu ne t'amuses pas assez, peut-être aimeraisd tu retrouver les délires du jeu des jeux pas mâtures (surement d'ailleurs les meilleurs...) en tout cas, tu n'as pas les personnes dont tu as besoin près de toi et il doit être là ton réel problème.

Pseudo :   s
 
Sujet : [Question]   Date :    03/12/2001 - 17:03:33

il suffit d'attendre et de tendre un peu l'oreille, n'aies pas peur des gens, si tu veux te soustraire au monde, c'est que tu veux avant tout te soustraire aux gens. mais à qui exactement et pourquoi??

Pseudo :   sabrina
 
Sujet : [Question]   Date :    03/12/2001 - 18:06:44

Evitons toutes considérations métaphysiques dans ce cas ci, ton problème, c'est sûrement que tu ne baises pas, tu ne trouves pas non plus de jouissances par ailleurs alors tu te fais chier, tu t'ennuies terriblement alors il ne te reste plus que les grands mots: solitude, obscurité, désespoir, malheur, tristesse

Pseudo :   s
 
Sujet : [Reponse]   Date :    04/12/2001 - 02:19:56

Je crois que s a cerné une partie du problème. C'est sûr que quand tu ne connais plus le plaisir, la joie, les amis, tu te fais chier, tu te dis : si je ne suis pas aimé, c'est que je ne suis pas aimable. Et alors viennent les grands mots comme dit s. Je suis assez d'accord avec lui.

Pseudo :   *Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    04/12/2001 - 18:09:25

Je suis assez d'accord ave cette vision des causes... les plus "grands"( du moisn considérés comme tels )malheurs ont souvent de très petites causes et de très pragmatiques raisons.... l'absence d'une petite main dans la sienne, de copains pour sortir rigoler, des quelques instants d'oubli et d'apaismeent de la relation sexuelle ... etc..etc..

Mais il peut arriver que cette "déficience sociale", très "vulagaire" et très banale, vous donne l'occasion ( "C'est par l'ennui que je me connais une âme" disait Bernanos )justement( par l'ennui, par la douleur..) de décourvrir les vrais néants, les vrais questions, les vrais manques, les vraies impasses... et quand on retrouve une vie sociale riche et active, c'est trop tard... la fameuse boite de pandore est ouverte. le questionnement est là, les fêlures sont ouvertes.. et c'est le "vrai" malheur qui se met en place, pa un malheur circonstancié et lié à des frustrations sexuello-affectives... mais un vrai vide angoissant et infini..

On peut être très profondondément malheureux en ayant de l'argent, des amis sincères avec qui l'on fait la fête, en "forniquant" régulièrement et en étant socialement parfaitement intégré, non?

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Reponse]   Date :    04/12/2001 - 18:19:02

oui je crois que les actes vus de l'extérieur qui peuvent faire dire "il a tout pour être heureux", ne suffisent pas forcément pour qu'un être soit heureux.
Cette boîte ouverte...
Merlin,
Pourrais-tu me dire si tu imagines que la boîte puisse se refermer un jour et/ou que le vide qu'elle représente cesse d'être angoissant?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    04/12/2001 - 20:46:36

Merlin,
Je suis d'accord avec toi que les distrations et petites joies ne sont qu'un moyen de garder son équilibre. Pour ce qui est du vide et de l'angoisse infini que ressentent plusieurs personnes de ce groupe, je ne sais pas comment faire pour régler ce problème. Le sais-tu?
Et toi Larm, ta phrase "il a tout pour être heureux", combien de fois l'ai-je entendu quand mon frère s'est suicidé. Il avait une femme, deux magnifiques enfants, une maison, deux autos, un bon emploi, bref il avait "l'image" du bonheur. Mais son mal-être était ailleurs. Et personne n'a pu le sauver. Je comprends très bien ce que tu veux dire Larm quand tu parles toi aussi de vide et d'angoisse infini. Le vide, c'est ce que j'ai ressenti et que je ressens encore parfois comme la chose la plus terrible à vivre. C'est pire que la douleur. Et pourtant, ça ne se voit pas. Les petits riens que j'ai proposés aident cependant à ne pas sombrer... en tout cas dans le moment.
Et toi Mike,
Tu nous donneras des nouvelles de ta rencontre chez la psy. Est-ce que ça t'a aidé d'une quelconque façon ou si tu as l'impression d'avoir perdu ton temps? J'attends ta réponse car moi j'y vais demain. Bye! tout le monde.

Pseudo :   *Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    04/12/2001 - 21:28:11

Pour répondre à ta question Larm, très sincèrement je pense que non.
Mais cela ne m'empêche pas de chercher...
Et c'est pour moi cette recherche, cette lutte, cette envie .. qui donne l'intérêt et le moteur de l'existence..
Pas une quête grotesque de l'obtention d'un "bonheur" total et complet que personne n'a trouvé depuis la nuit des temps...
C'est d'ailleurs à mon avis le crime majeur de la modernité que d'avori détruits , ridiculisée( new-age), ringardisés, étouffés, la plupart de pistes de recherche( religions, cultures, communautés, idéologies, philosophie...) au profit d'une image d'un bonheur purement "individualiste", purement "fonctionnaliste" et d'avoir transformé la notion de "bonheur" en celle de "jouissance", de "plaisir"... d'avoir trop circonscrit tout aboutissement, toute "plénitude" au mythe de "l'amour"... qui est peut-etre un des "ingrédients"( pour certains ) mais ne saurait
être un tout...

Moi j'aurai stendance à dire:
Oui, je suis malheureux, je suis bien plus souvent triste qu'enjoué, je vois deux cent millions plus de choses qui me navrent que des choses qui m'enthousiasment( mais elle existent) , je sais que je ne serai jamais ce que je voudrais être, j'ai une multitude de fulgurants dégoûts, je ne sais pas ce que veut dire l'expression "se sentir bien", "être compris", "être aimé".. mais je n'en ai pas pour autant envie de mourir( disons que la mort indiffére, je n'ai pas plus envie de mourir que de ne pas mourir..).. je suis là, j'ai envie de dire des choses, de faire des choses, d'apprendre, d'aider si je peux, de soutenir si je peux, j'ai envie de me colleter un peu avec cet arrogant malheur, de le pousser un peu dans les cordes même si l'issue du combat est déjà connue, j'ai envie de gober tous les petits plaisirs du fou-rire entre copains à la lecture d'un beau livre, j'ai envie d'échanger..

Je sais que je n'aurai pas de grande réponse, je m'efforce juste d'essayer de formuler quelques bonnes questions...


Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 07:11:00

Merlin,
Tu as exactement choisi la même voie que moi. Souffrir, lutter, être utile, se faire plaisir quand c'est possible, bref, je crois que c'est ça le début de la sagesse. Arrêter de rêver à l'impossible et faire le mieux possible avec ce que l'on a.
Il y a le problème du vide existentiel qui est le plus difficile. Ne rien ressentir, c'est comme ne pas exister. Que faire, sinon attendre que ça passe?

Pseudo :   Tristounette
 
Sujet : [Reponse]   Date :    05/12/2001 - 07:13:42

Il faut apprendre à vivre un jour à la fois....

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Noël]   Date :    05/12/2001 - 07:15:46

Arrêter de courir après des chimères et regarder la vie telle qu'elle est!

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Reponse]   Date :    05/12/2001 - 11:10:29

Merlin,
Je te suis quant à la conséquence de quelque chose ayant entraîné cette association bonheur/plaisir et individualisme.
Je ne sais pas exactement ce que c'est. La modernité a certainement joué un rôle...
Les stratégies politiques également je crois (je fais surtout référence à la division de la population pour un contrôle accru et une rébellion amoindrie des électeurs) ont un rôle. Je ne sais pas quelle est la cause première, je m'y suis intéressé jusqu'à cette année et j'ai récemment décidé de la mettre de côté provisoirement en essayant d'utiliser les capacités de mon cerveau pour atteindre un certain bonheur que les éléments extérieurs ne peuvent ébranler de manière totale, au contraire de ce que je faisais auparavant...
J'avais cette impression que tant que le monde "ne tournerait pas rond", je n'aurais pas droit au bonheur; est-ce également ta vision des choses?.
Et dans cette optique, j'ai constaté que j'étais tellement affaibli que je n'avais que peu de force pour aider et participer à ce que ce monde tourne rond...
Bizarrement, échappant à toute logique argumentée pour moi pour l'instant, me centrer sur un bonheur plus qu'un désir individualiste, m'amène naturellement à aider ma copine, sourire à la boulangère (non non ça n'a rien à voir avec son physique), donner une pièce et un sourire à un mendiant, bref communiquer une bonne humeur et avoir suffisamment d'énergie pour donner. J'espère pouvoir te l'expliquer un jour de manière argumentée car je crois que c'est ce que tu souhaites sur ce forum et ta récente intervention sur le forum "la Méditation" m'a éclairé à ce sujet. Pour l'instant, j'avoue que je constate simplement ce processus sans arriver à l'expliquer de manière rationnelle, je m'y pencherai si tu le souhaites et même sûrement... J'étais arrivé à un point où j'avais peur de m'enfoncer dans un mutisme sans retour et c'est pourquoi j'ai essayé de suivre une manière de vivre mais surtout de pensée qui me réussit, plutôt que de chercher par la logique ce qui me conviendrait (je ne me connais pas encore assez pour connaître toutes les inconnues de l'équation que je forme et ainsi tenter de la résoudre).
J'espère sincèrement que ta recherche va te donner les moyens de connaître tous ces mots que tu nous dis ne pas connaitre aujourd'hui. Personnellement, je dois t'avouer que je crois que tu y arriveras, ce n'est qu'un avis personnel mais je vois sur ces forums que tu as une capacité de réflexion vraiment importante pour tout ce qui t'entoure, et que tu souhaites t'en sortir tout seul (sans l'aide de psy ou de conseils de quelconque spititueux officiel), ces capacités te serviront quand tu te pencheras sur toi comme tu te penches sur ce qui t'entoure (c'est peut être déja commencé, je n'en sais rien car tu n'en as pas encore parlé). Ce choix est très respectable, il est à mon avis encore plus difficile que celui que j'ai choisi et je pense que si tu arrives un jour à trouver ce que tu cherches, tu pourras en être vraiment fier!!

Tristounette,

C'est ta première séance chez la psy?


Mike,

Si tu veux nous parler de ta séance? Je suis assez curieux à vrai dire :))

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 14:14:11

C'était une petite erreur de frappe, s c'est Sabrina. Intéressant, Larm, que tu aies pu penser que j'étais un mec.
Je me demande bien pourquoi...

Pseudo :   Sabrina
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 14:34:13

hein quoi où ça?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 15:27:57

Euh Merlin, permet moi d'intervenir quant à une des idées que tu as émise un peu plus haut. Quelqu'un qui "fornique" régulièrement, qui a de l'argent, une situation sociale et des amis avec lesquels il se marre bien ne peut pas être désespéré. Et puis c'est pas très sympa pour ses amis d'abord. Et puis il n'a qu'à regarder en dessous de lui (c'est ce que dis ma mère tout le temps) comme çà il verra qu'il y a plus triste que lui et rien que çà çà réconforte un peu. Le seul cas où il peut y avoir une réelle tristesse, une vraie solitude intérieure, c'est dans le cas de celui qui a perdu l'être cher ou qui est malheureux car rejeté par l'être cher ou encore que sa passion pour une autre âme est inavouable ou inconcevable pour cette dernière...blabla enfin j'imagine que vous voyez tous bien ce que je veux dire.

Parce que dans certains cas, non, on a pas le droit d'être malheureux, car c'est ne penser qu'à soi, exagérer toujours un peu plus ses propres malheurs, rendre malheureux les autres (parce que oui, on rend les autres autour de soi malheureux car impuissant) alors que la cause du mal être est juste dû en réalité à l'inacomplissement entier de soi et de ses désirs.
Réfléchissez bien à çà. rappelez vous des jours où vous vous êtes senti malheureux car insatisfait, parfois même sans vraiment savoir pourquoi, ou du moins si, mais vous même ne pouviez justifier d'être encore malheureux alors que çà n'avait plus lieu d'être. rappelez vous maintenant ces autres jours où vous aviez des raisons très tangibles d'être malheureux et où vous vous êtes senti ridicule de l'avoir été auparavant pour des choses qui étaient touc compte fait bien futiles. Sûrement avez vous pensé qu'à ce moment là était le bonheur mais que vous ne le saviez pas.
Je vois déjà d'ici le lever de bouclier et les remarques di genre "mais lorsqu'on est triste, c'est comme çà, on y peut rien et quelles que soient les causes, il faut accepter la souffrance d'autrui parcequ'elle est bien REELLE.
Mais je les connais tous ces discours, étant moi-même enclinE(?) à les dire et les défendre. Mais excusez moi mais à un moment donné, il faut savoir sortir de la sensiblerie dominante, parce qu'elle est sournoise malgré tout lorsqu'elle est trop facile et qu'elle semble être la seule à panser les plaies.

Mike, je peux t'assurer que des états malheureux tu en connaîtras de pire et que pourtant, tu ne les vivras pas de façon plus dure car tu seras obligé soit d'encaisser, soit de devenir fou, soit de revenir à l'état un peu infantile qui te fera pleurer toutes les larmes de ton corps sur ton corps. Bref, peut-être es tu juste dans la phase "existentielle", typique de ton âge et qui te donne envie de crier ton moi douloureux. Mais non, autour il y a les autres et leur vide de ne pas nous reconnaître et nous comprendre. Peut-être ne t'en rends tu pas bien compte mais il y a sûrement beaucoup de gens autour de toi qui souffrent et ne disent rien, (et puis que diraient-ils et à qui? Et l'orgueil dans tout çà? Rien de plus misérable pour tout un chacun que celui qui cherche désespérément un coeur pour s'y déverser, rien de plus rare que le coeur compatissant qui se laisse souiller par le malheur et la tristesse d'une âme ténébreuses) parce que toi aussi tu as le même vide qui fait que tu ne les comprends pas ces autres gens. En somme, tout est bien difficile...
En fait Mike, tes problêmes se résument à çà:
- il n'y a pas une fille qui te fasse vibrer dans ton sommeil, et pour laquelle tu voudrais entièrement te donner.
- tu baises pas (ce qui est la conséquence du premier problême quoi que pas forcément, à défaut de faire l'amour (plaisir suprême) tu n'as même pas un exutoire passionnel ou charnel)
-Donc tu t'ennuies car tu es obsédé par çà ( et qui ne le serais pas un peu hein?)
-donc tu es malheureux
-Ca se voit sur ton visage, dans ta façon d'être tu n'es plus naturel parce que vivant sans cesse dans l'analyse des comportements, tu ne sais pplus être toi-même ou tu t'inventes d'autres attitudes, parce que tu tends vers l'image idéalisé que tu t'es faite de toi même mon pauvre Mike (quelle condescendance!) et à 19 ans tu commences à flipper un peu parce que tu te rends comptes que les choses n'ont pa changées comme tu l'avais espéré et que finalement, tu risques de perdurer et de persévérer dans cette image de toi même qui ne te plaît pas parce que tu penses qu'elle ne te corresponds pas. Mais si justement elle te correspondait bien? T'y a pensé à çà ou tu te voiles la face et tu préfère le drame car dans le drame, dans les grands mots, le ridicule n'existe plus, il est banni et que cherchons nous tous à faire, à faire abstraction de nos souillures, à ne montrer que ce qui nous arrange et ce dont nous sommes fiers, pas ce dont nous avons honte ou que nous ne préférons pas inclure dans ce que nous sommes parce que ce ne sont pas choses qui sont censées constituer les gens et leur personnalité. Je parle bien entendu (et par extension de ce que j'ai avancé précédemment) de tout ce qui est de l'ordre de la merde, parce que tous on chie pareil! (J'espère bien que quelqu'un aura bien saisi à quoi je fais référence exactement)

Bref bref, je m'éloigne ou me rapproche de ton problême Mike, Mike c'est ton vrai nom çà d'ailleurs, ou c'est plutôt Mickaël? Parce que c'est pas pareil pour moi. Expliques nous çà tiens!

Et puis pour ce qui est de tes histoires de suicides, je ne dirais pas que cela ne t'a pas effleuré, même bien traversé l'esprit, tu as d'ailleurs déjà pu tenter quelque chose d'ailleurs, mais à priori t'es toujours là. C'est que tu as bien plus peur de la mort que de la vie tout de même alors arrêtes avec tes histoires de suicide à deux balles. Tu veux fuir QUI et tu veux prouver QUOI, ton héroïsme, ton sérieux (revendication principale de tout un chacun "prenez moi au sérieux!!" surtout quand les parents sont des gens qui semblent en savoir "pas mal sur la vie" et qui ont trop souvent le sourire aux lèvres lorsqu'ils dénotent dans nos propos des choses typiques de l'âge adolescent.
Et puis c'est peut-être çà aussi Mike, tu es en train de devenir un adulte là, tu es dans la phase de mutation où les cris de protestations ont de moins en moins d'écho parce que tu n'as plus l'alibi de l'âge pour qu'on t'écoute, c'est trop tard maintenant, il y a une part de reconnaissance que tu ne trouveras plus. Mais ne désepérons pas Mike, il suffit que tu te laisses porter par le courant de la vie, mais va dans le bon sens, choisit l'équilibre en tout, sois généreux avec les autres et avec toi même, vas vers les gens pour ce qu'ils apportent à ton âme et pour ce que toi-même tu peux leur apporter, mets de côté les beautés superficielles qui aveuglent et rendent fous et malheureux, choisit la vérité plutôt que la complaisance, et même si c'est dur de lutter avec son âme, parce que nous sommes tous loin d'être pur et souvent ce qui rend malheureux c'est le désir inasouvi qui prend sa source dans les zones d'ombres de notre coeur.
Et arrêtes de faire peur aux gens en leur tenant des discours qui contiennent beaucoup trop de mots dans le genre mélancolie, désespoir, malheur, abîme, profondeurs, âme meurtri, coeur mutilé, esprit torturé, etc.etc.etc. L'excès nous isole et même si c'est comme çà que tu ressens les choses et c'est très compréhensible, fais attention à tes discours qui ne méritent d'être partagé que par des gens qui pourront vraiment te comprendre et que toi même pourra comprendre. c'est çà aussi l'amitié, (et ne crois pas que seule une fille pourra se trouver sensible à toutes ces choses) c'est l'interpénétration des voix, et puis rire aussi, à défaut de baiser, rire c'est très bien aussi, c'est une jouissance de l'amitié, de la complicité, jouissance éphémère (comme toutes les jouissances en fin de compte) mais qui sait laisser sa trace dans la mémoire et se dessine toujours très agréablement dans l'horizon du souvenir...
Acceptes toi tel que tu es, ne cherches pas à te changer parce que tu ne te trouves pas assez intéressant, etc. Cherches à évoluer pour devenir intéressant comme tu voudrais l'être, et çà mon gars, c'est du taf, oh oui, beaucoup de taf! Et il n'y a pas de miracle, il n'y a que des efforts et de la souffrance. Travailles toi dans le bon sens, en profondeur surtout, et avec sincérité vis à vis des autres et vis à vis de ce que tu es toi. Il n'y aura rien de pire que te réveiller un matin et te dire que tu n'es pas toi, que l'image que tu donnes aux autres et qu'ils ont cristalisé n'est pas toi et que merde! en fin de compte, ils ne te connaissent pas! un peu ce que tu te dis maintenant...


Et si tu croies que c'est avec joie et plaisir que j'écris tout çà Mike, tu te trompes, et si tu croies que je te trouve ridicule Mike, tu ne te trompes peut-être pas. Mais je ne rie pas de toi, parce que je te comprends, je rie simplement parce que ta misère que tu vis seule et qui est unique car tu ne voies qu'elle, tu ne voies que ton moi douloureux, est celle de beaucoup de monde, je rie en fait parce qUE CEtte souffrance là est devenue si banale!
Le pire, c'est que c'est sûrement une souffrance mégalomane de gens tout à fait et sincèrement idéaliste. Tu es ridicule Mike, parce que c'est ce que cache ta souffrance, ton ridicule et ton indigence.

Ne me criez pas trop fort dessus pour répondre à ce que j'ai dit, j'espère que tu ne m'en voudras pas Mike, mais bon, une bonne claque dans la gueule çà n'a jamais fait de mal à personne et puis c'est sûrement moins douloureux que sentir son âme se consumer ou son coeur se pétrifier ou son esprit déchiré ou ou...

Bon allez, je poste tout çà et je relirais çà tranquillement après


p.s: et croyez pas que je suis insensible, c'est pas vrai çà


Pseudo :   Sabrina
 
Sujet : [Autre]   Date :    05/12/2001 - 15:47:48

Que dire après ça?...
J'ai l'impression qu'on l'a tous plus ou moins vécu et qu'on se l'envoie en pleine gueule entre nous.
Sabrina, une petite proposition. Sincèrement je ne sais pas si une bonne claque comme ton message a son utilité. Je ne dis pas oui je ne dis pas non.
Comme tu sembles en être persuadée, je te propose de sauvegarder ton texte. Ensuite tu remplaces tous les "Mike" par ton prénom. Et le jour où tu reverras tout en noir, tu le relis. Tu auras confirmation ou non si ça t'aide à avancer. Eventuellement note les réactions d'autres personnes dans ce cas qui liraient ce mail et vois si l'effet que ça t'a fait sur toi, est le même pour tous.
Peut être qu'une bonne claque te fera du bien, peut etre qu'elle fera du bien à Mike, peut être que tu en souffriras en faisant ce test, peut être que Mike en souffrira...
Bref, on verra la portée de ton acte et leur universalité.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 16:07:40

salut tout le monde. sabrina, j'ai zappé ton message, je l'ai pas lu... g lu d'abord celui de larm. j'ai posé les yeux sur qques phrases sans aller plus loin car je sais que ce genre d'attitude et de 'claque' ne m'aidera pas.
une 'bonne claque dans la gueulle' ne fait pas forcement de bien a tout le monde comme tu sembles le pretendre. je te remercie de vouloir m'aider mais tu fais fausse route dans la methode, j'ai plus besoin de soutient que de coups pour me relever, ca parait logique.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Reponse]   Date :    05/12/2001 - 16:10:42

j'espère que tu le liras quand même un de ces 4 pour t'en faire ta propre idée mike... mon interprétation est peut être différente de la tienne sur ce message.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 16:15:48

certainement pas maintenant.
je lutte pour positiver et m'en sortir, j'ai pas besoin qu'on me ressorte des peines que j'ai vecu ya pas si longtemps. je lierais ca quand j'irais mieux.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Sourire]   Date :    05/12/2001 - 16:26:48

Bien entendu :)

Alors cette séance? T'a-t-elle apporté quelque chose?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 16:30:09

en ce qui concerne le psy, on a pas mal parlé religion, j'ai compris en lisant des bouquins que la religion peut aussi prendre la fonction d'une medecine de l'ame alors j'etudie un peu ca. sinon, c'est vrai que c'etait pas evident de raconter en gros sa vie en 1 seance, sur 1 heure... malheureusement j'ai pas l'impression de lui avoir bien expliqué l'ampleur de mon mal-etre, je me suis davantage concentré sur mon enfance ect... elle m'a parlé du fait de passer de l'adolescence-adulte, toutes les difficultés que cela entraine quand on a des traits de caractere comme les miens, je lui ai montré certains livres que je lis en ce moment, elle n'a pas vraiment eu d'avis, me disant que ca peut aider mais que ce n'est qu'une simple aide, il faut un peu de soutient exterieur aussi ect... a vrai dire je ne suis pas vraiment convaincu de cette premiere seance.

aussi, en ce qui concerne la 'methode' de sabrina, je connais une personne qui avait le meme genre de facon de faire quand je me sentais mal des fois. a chaque fois, je sortais plus mal qu'avant de l'ecouter. je pense que je me sens fragile et mon manque de confiance a englouti une partie de ma fierte. je pense que les coups de claques sont bons pour des gens qui gardent au fond d'eux une vraie fierte, je ne suis qu'en train de la reconstruire la mienne.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 16:43:36

as tu une autre séance de prévues où tu pourrais exprimer ce que tu viens de me dire sur ta première séance (déçu si j'ai bien compris?)?

tiens je ne l'avais jamais vu sous cet angle...

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 16:47:16

Mais je n'ai plus ce genre de problème Larm, c'est pour cela que je peux en parler facilement et avec beaucoup de recul vis à vis de mes propos. Mais j'ai trouvé marrante ta proposition de me relire en changeant les Mike par Sabrina. Hihihi... Bon écoute Larm, je ne te trouve pas assez dur(e) avec Mike qui manque selon moi de bon sens. Il n'a pas lu ce que j'ai écris, c'est pas grave, je ne l'en blâme pas, mais je dirais seulement que je le trouve encore un peu plus ridicule, et toi aussi Larm, parce que là tu deviens un peu excessif. Comment çà il n'a pas besoin de claque dans la gueule? Relis mon mot et essaie de comprendre mieux au lieu de faire semblant d'avoir lu. Tu es un peu de mauvaise foi sur ce coup là. Moi je n'ai pas encore discuté directement avec Mike, je n'ai rien à lui prouver, ni rien et en plus il n'a même pas lu ce que j'ai écris, c'est bien la preuve qu'il est trop centré sur lui même et en plus un peu aveugle sur ce qui se passe autour.
Compatir c'est bien mais complaire... Là je sais, c'est moi qui deviens un peu excessive et pourtant. Enfin bref, je crois qu'après çà, je n'ai rien d'autres à ajouter pour l'instant si ce n'est que la souffrance est inhérante à la condition humaine tout comme la bêtise, l'ignorance, l'égoïsme, et que malheureusement, derrière les larmes les plus sincères il y a toujours une once de comédie, derrière l'émotion la plus grande il y a parfois le ridicule juste là derrière tapi derrière les sentiments les plus vrais et les plus sincères. Nous sommes la représention théâtralisée (parce qu'on a besoin de le montrer) de notre moi qui concourre avec tant d'autres Moi qui crie tous moi, moi, moi!!
Là aussi j'exagère. Mais est-ce que j'exagère tant que çà? N'est-ce pas si facile de dénigrer tous les propos un peu pessimiste, parce qu'il est bien là le problème pour toi dans ce que je dis Larm n'est-ce pas?
Cene sont pas des propos pessimistes, ce sont des propos réalistes. Maintenant si la vie n'est pas celle que l'on vit au pays des bisounours, tu ne viendras tout de même pas me dire que j'exagère aussi non?

Pseudo :   sabrina
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 16:52:49

Par ailleurs Mike, tu parles de mon message comme si tu savais ce qu'il y avait dedans, mais tant que tu ne l'as pas lu...

Pseudo :   sabrina
 
Sujet : [Rire]   Date :    05/12/2001 - 16:59:24

Salut Mike,
Je trouve que Larm a une bonne idée et qu'elle pourra servir à Sabrina si elle remplace ton prénom par le sien ;j'ai lu sa tirade et je crois que ce qu'elle te "reproche" peut en fait te montrer ta force! tu as envie de partager quelque chose de réel ,de vrai sur ce forum; elle a plutôt besoin de cacher ses faiblesses et faire croire comme si...son attitude n'est pas condamnable ,c'est sa force ,à ,elle...
une bonne claque fait rougir la joue ,secoue un temps mais après?
c'est pas ma façon de voir les choses ou plutôt ce ne l'est plus .
Suis ton propre chemin ,ton coeur ,assieds -toi
parfois silence ou regarde le ciel , les étoiles...
les réponses sont là...à l'intérieur...
Nb. baiser quand on n'est pas vraiment amoureux ,c'est pas le pied non plus...
à propos de méditation ,qui a dit que c'est "un orgasme non-sexuel"?
j'espère que le rencart avec ta psy a été intéressant...
so long .




Pseudo :   sharan
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 17:12:22

Le temps d'écrire et de poster , la réponse était dèjà arrivée.
ta première séance ne t'as guère enthousiasmé, semble-t-il...tu as donc la faculté d'analyser . c'est pas si mal ;
je crois que larm a raison (encore!!) :et si tu lui en parlait simplement;,après tout ,c'est toi qui paye ,pour être pragmatique!Et puis Dieu n'a pas crée le monde en un seul jour : accorde-toi le chiffe sept (pourquoi pas?)
j'ai plutôt envie de rire un peu ,car les interventions de Sabrina sont amusantes etcdécapantes si on sait les regarder de près...

Pseudo :   sharan
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 17:19:25

Mais non Sharan , moi aussi j'ai des faiblesses et je ne me les cache pas, c'est trop facile.
Et puis pour ce qui est de "baiser", c'est une jouissance comme une autre, moins bien que faire l'amour, beaucoup moins bien je te l'accorde, mais ne pas baiser c'est aussi une frustration.

Mike, qu'en est il exactement de ta vie sexuelle? Comment la vois tu et comment l'envisages tu par la suite?

et lis quand même ce que j'ai écris, c'est ton avis qui importe surtout puisque c'est ton furum.

Pseudo :   sabrina
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 17:24:04

Contente de te faire rire Sharan.

Pseudo :   sabrina
 
Sujet : [Reponse]   Date :    05/12/2001 - 18:00:12

Sabrina,

Je te rappelle ce j'ai écrit dans mon message : "Sincèrement je ne sais pas si une bonne claque comme ton message a son utilité. Je ne dis pas oui je ne dis pas non"
La fin est certes orientée malgré des mots laissant à penser que je suis partagé, j'avoue que je pencherai plus pour la douceur qui apprend que la claque dont les effets me sont à vrai dire inconnus pour autrui. Parfois c'est vrai que ça m'a fait du bien une claque, mais cela dépendait à quelle profondeur je me trouvais comme l'a souligné Mike.
N'étant pas sûr, ma proposition était de t'apppliquer ta claque le jour où tu seras dans une position difficile. Et ensuite de voir si effectivement cela fait son effet. Tu dis toi même que la vie c'est pas fini et qu'on va en voir d'autres des pas mûrs, alors je pense que tu sais que tu resombreras un temps d'une durée plus ou moins longue, dans la suite de ta vie. Alors garde ta claque au chaud pour toi si tu veux confirmer qu'elle agit, et surtout si tu en es sûre elle sera ton remède, non? Si elle ne l'est pas, tu ne referas pas la même erreur. Dans les deux cas, tu as tout à y gagner, non?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 18:10:06

je n'ai pas encore fait l'amour avec quelqu'un que j'aime reellement profondement pour l'instant. et c'est davanatage ce que je recherche plutot que les 'coups sans lendemain'. là peut etre est mon erreur, à mon age. cela dit, c'est vrai que ca fait pas mal de temps maintenant ke je n'ai pas eu de relations.
je n'ai pas lu ton message en entier mais je suis passe sur quelques lignes, ce qui ressemble exactement a ce que j'avais l'habitude d'entendre selon la personne que je connaissais. je le lierais ton message mais pas tout de suite, a un moment ou je me sentirais mieux.

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 18:55:54

On est ce que l'on decide d'être.

Pseudo :   Electro Cardio
 
Sujet : [Question]   Date :    05/12/2001 - 18:59:23

Pour ma part je suis plutôt d'accord avec Sabrina dans l'idée qu'il est très néfaste de se "complaire "dans son "malheur" et de croire que geindre et exhiber sa souffrance( si réelle vous-semble-t-elle....) comme étant unique, fondamental et incomaprable est assez déplacé voir indécent... surtout si ce "malheur" n'est lié qu'à un manque social.. car dans ce cas, il y a toujours une issue car tout manque "concret", "matériel", "social" peut-être comblé..

En étant un peu vulgaire, je dirais que toutes tes grandes questions métaphysiques, tes angoisses existentielels se réoudrotn à la première paire de cuisses qui s'écarteront devant toi, en disant "je t'aime", "j'ai besoin de toi", "je suis bien avaec toit"... et autres phrases impérissables...
Il est vrai qu'il serait souvent bon d'avoir un peu de recul et de décence vis à vis des ses propres difficulutés...

Cependant, et c'est là que je diffère du propos de Sabrina, je ne pense pas que toutes les douleurs soient de cette médiocre nature.. et d'autre part, j'ai beaucoup de mal à concevoir cette notion de "droit au malheur".. de "dans certaisn cas on a pas le droit d'être malheureux"...
parce que dans ce cas, personne qui n'est pas sidaïque orphelin affamé éthiopien n'aurait "le droit d'être malheureux"...

Je crois qu'il faut différencier le "doit d'être malheureux" et celui de se plaindre..

Je crois que l'étalage de ses souffrances( quelle qu'en soit la nature.. ) est très souvent atrocement obscène car il comporte uen part très importante part, comme le souligne Sabrina ,d'égöisme et de certitude d'unicité..
"Je souffre que les autres soient "égoïstes, c'est à dire qu'ils ne pensent pas tous uniquement et tout le temps à moi".

Mais par contre je ne pense pas que l'on puisse établir de "hiérachie des souffrances"...
Qui peut dire si l'homme d'affaires overbooké souffre plus de la mort de son fils que la vieille femme isolée de la mort de son chat?

Parce que le fameux "regarder au dessous de soi", qui est aussi le credo de ma maman, me semble très relatif et un poil simpliste...

J'aime bien le poème qui dit:

"Je souffre, comme un oiseau sur sa branche
Je ne veux pas d'amis gémissants
Ni d'indifférents prêts à sourire
Que nul ne vienne...
Il n'y de vrai douleur que solitiare
La souffrance de l'oiseau
L'autre oiseau n'en sait rien..."

Ce n'est pas la douleur( même cele qui vous semble la plus inexpliquée, la plus absurde..) qui est abjecte et insupportable.. mais sa mise en scène, son exhibtion... car dès lors on entre dans le domaine de la théâtralisation
et de l'égo... "Regardez com ej esuis malheureux! Regardez moi!! C'est injuste- la sacro-sainte injustice.. -!!)

Quelqu'un qui dit "je veux me suicider" n'est pas quelqu'un qui veut se suicider. c'est quelqu'un qui veut que l'on parle de son malheur, qui veut étaler ses croutes, qui veut échanger autour de cela, qui veut qu'on s'attelle à son cas( et loin de moi l'idée de condamner cette attitude, c'est bien normal, surtotu à un certain âge...)

Ceux qui veulent se suicider le font, point.

Et si cela est un acte vraiment murit, pensé, réfléchhit.. si ce n'est pas qu'un prurit ridicule d'adolescent peiné de n'avoir pas de jolie petite copine ni d'être le centre d'inétêt de tous les yeux... je ne vois pas ce qui nous autoriserait à nous y opposer.. .

On conçoit bien l'euthansasie pour mettre un terme à d'insupportables souffrances physiques..
Pour quoi pas le suicide pour mettre un terme à d'insupportables souffrances morales??

Pour revenir à l'intervention de Sabrina, je ne pense pas que, par exemple, ni Montherlant, ni Drieu, ni Mishima se soient suicidés parce qu'ils ne "baisaient pas".. ou n'avaient pas de super potes pour faire des giga-chouilles ou on se fend la poire en lichant(et parce que ..) des vodka-orange et en fumant des gros jokos de la mort...

Tout ramener à des vulgaires considérations d'intégrations sociales ou de gesticulations animales me paraît non seulement sordide mais assez inepte...

Si le malheur ce n'est que cela, que nos fronts se couvrent de honte et il n'est vraiment pas nécessaire de s'attarder dessus...

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Reponse]   Date :    05/12/2001 - 20:51:02

Hé hé! Il y a tellement d'idées convergentes et contradictoires que vouloir les analyser de façon concise et cohérente, demanderaient des heures! Je vais donc tenter d'émettre quelques remarques.
Ta méthode Sabrina n'est pas nécessairement à rejeter au contraire mais, car il y a un mais! Il ne faut surtout pas généraliser les sources de la mélancolie et de la dépression. Tes exemples sont les exemples les plus courants mais il en existe également bien d'autres qui sont beaucoup plus complexe. Tous les humains sont différents et ce même si nous retrouvons plusieurs convergences. Certains sont trop sensibles pour pouvoir vraiment subir une agression et ce même si elles sont conscientes que c'est pour leur bien! Certains diront que c'est de la sensiblerie! Moi je dis plutôt qu'on est comme on est! Et vouloir ce montrer fort lorsqu'on est fragile n'est pas la solution, du moins tel est ma croyance et non une vérité d'évangile. *rrr*
C'est dans ce contexte que Mike a raison de ne pas vouloir lire ton texte puisqu'il le dit lui-même qu'il se sent trop vulnérable, pour le moment. On doit aussi savoir respecter son rythme.
Toi Sabrina tu as si je comprends bien trouvé ta façon de t'en sortir mais c'est ce que chaque individu doit faire et ta recette n'en est qu'une entre mille! Tout comme Larm je crois (peut-être à tort) que pour le moment Mike a besoin d'empathie et surtout de conseils afin qu'il puisse retrouver un certain équilibre et c'est bien sûr à lui de trouver les réponses. Elles sont en lui. Il en est de même pour toi Merlin, même si je partage ton analyse, tu dois convenir que toi aussi tu as eux à faire des choix et qu'aujourd'hui tu as trouvé la façon qui te convient et propre à ta personnalité pour vivre dans ce monde ou les souffrances sont si nombreuses et diversifiées que nous pourrions tous être tenter de dire ADIOS!
Mike une première séance c'est en quelque sorte l'équivalent d'une première journée de classe. Paris ne s'est pas construit en un jour!

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Reponse]   Date :    06/12/2001 - 09:55:21

Mike, il paraît que ça fait partie de la thérapie parfois, "se révolter contre son psy qui vide notre porte-feuille sans faire grand chose"... La révolte mobilise des forces qui permettent de s'en sortir en effet : lorsqu'on se dit "ça suffit, je n'ai plus besoin de cette personne, je vais mordre dans la vie", il y a déjà un pas de franchi.
Mais ça dépend des psy, d'autres interviennent d'avantage que ne l'a peut-être fait le tien en donnant leurs avis, en conseillant, etc. Tout dépend des écoles.
Toujours est-il qu'il n'y a qu'une personne qui puisse vraiment changer les choses dans ta vie : toi-même.

Bonne journée

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    07/12/2001 - 13:33:55

Oui, je vais lui dire le prochaine fois. je sais aussi que je suis le seul à changer les choses dans ma vie et je m'y devoue, il faut un peu de temps aussi, et j'espere trop en trop peu de temps certainement. et tristounette, comment vas tu ?

Pseudo :   mike
 
Sujet : [Noël]   Date :    08/12/2001 - 00:55:40

C'est vrai que Tristounette manque à l'appel ces temps-ci. Peut-être encore les fameuses choses en -age qui la monopolisent...Ah ! servitude quotidienne , ou alors l'approche de Noël qui te file le blues ou ce que tu veux , comme tu l'appelles ; moi ,en tout cas ,cette période ne me loupe pas...

Pseudo :   Sharan
 
Sujet : [Question]   Date :    08/12/2001 - 01:08:52

A Merlin ,
pour ce qui est du "vouloir ou pas se suicider"...je mettrais un bémol, car je ne crois pas que ce soit si manicheiste: "je le fais , donc j'en parle pas ou j'en parle, donc je le fais pas"...Autrefois , il y a bien longtemps , à l'époque de l'empereur Néron , son ex-ami- écrivain Pétrone , tombé en disgrâce, invita ses proches amis à un somptueux banquet ...au cours duquel il s'ouvrit les veines sous les yeux de ses invités pour "partir en beauté"...Socrate aussi a préféré boire la cigüe lui-même et Cléopatre se faire piquer par un aspic...Au Japon hara-kiri était considéré comme un honneur.
Mais , aujourd'hui, à notre époque cela paraît anachronique et je pense que ce n'est pas le fait de dire qui induit l'acte ou le réfrène , mais l'éducation ou la génétique...
A mon sens La question est:" par quoi suis-je motivé(e)? dans cette existence, en ce jour précis , en cet instant précis?"

Pseudo :   sharan
 
Sujet : [Reponse]   Date :    08/12/2001 - 07:51:40

Mike,
Tout d'abord, je veux te dire que les premières séances avec un thérapeute ne sont pas toujours très constructives. Il faut d'abord faire connaissance, qu'elles prennent connaissance de tes problèmes, qu'elles te posent des questions. Faire le tour de le question d'abord. Ensuite, il faut que vous puissiez établir une relation de confiance, sans quoi rien n'ira nulle part. Mais si tu vois que toi et ta pay vous perdez votre temps (et toi ton argent), n'hésite pas à changer. Tu sais, la relation de confiance ne se bâtit pas en une seule consultation, mais il ne faut pas non plus t'accrocher pendant 6 mois à une thérapeute avec laquelle tu ne vas nulle part. Ce sont des choses qui arrivent. Je parle par expérience.
Tu me demandes comment ça va? Et bien, je suis dans une période difficile. Je suis très fatiguée physiquement et psychologiquement. Le psy m'a prescrit Prozac, la pilule du bonheur, mais rien n'y fait. Plus ça va, plus je déprime, et ou je dors ou je pleure ou bien je remets en question bien des choses dans ma vie présente. Je m'entends bien avec mon thérapeute, il sait poser la bonne question qui me fera réfléchir jusqu'à notre prochaine rencontre. Par ailleurs, il admet que je n'ai pas (présentement, je ne parle pas du passé) une vie facile et que je n'ai pas couru après les problèmes qui me sont tombés dessus. Je sais que les problèmes font partie de la vie, mais là franchement, je manque d'énergie pour y faire face et chercher des solutions. Dans l'état où je me trouve, comment savoir qu'est-ce qui est la bonne décision dans ma vie? Si je me trompe, je ne pourrai pas faire marche arrière, et je devrai assumer mon choix. Et je me sens si mal en point que je préfère prendre un peu de temps.
À Merlin et Sabrina,
Je ne croyais pas qu'il y ait encore des gens aussi ignares que vous de la maladie mentale. Je ne croyais pas non plus que les préjugés sur le suicide étaient encore à ce point ancien. Je ne prendrai pas beaucoup de temps pour vous deux. Une petite suggestion : aller étudier, aller voir des professionnels de la santé mentale, poser des questions, aller visiter des gens en dépression sévère dans un établissement psychiatrique, et s'il reste un tout petit peu d'humain en vous, peut-être, je dis bien peut-être comprendrez-vous un peu plus cette maladie qui ne paraît pas, mais qui est invalidante, et qui parfois tue.
À propos, Merlin, mon frère avait parlé de suicide, ET IL EST MORT! Alors, réfléchis, avant d'écrire n'importe quelle sottise. Quand à toi Sabrina, il y a une différence entre se complaire dans son "bobo" et en parler pour ne pas en crever. Allez, tous les deux, regardez, étudiez, enlevez vos oeillères, laissez vos préjugés au fond du placard, et quand vous aurez commencer à comprendre, revenez-nous....dans 2 ou 3 ans!
Merci à tous ceux qui supportent Mike, sans le juger, car qui sont-ils les "comiques" qui sont intervenus de façon blessante sur ce forum?
Ignorer une chose est pardonnable, refuser d'ouvrir son intelligence et son coeur pour apprendre est impardonnable.
Excusez-moi, je quitte pour ce soir, cette semaine en fut une vraiment pénible.
Mais Mike, ne crois pas que je vais te lâcher la main que tu nous as tendue, je te crois sincère, comme beaucoup d'autres sur ce forum. Salut les vrais, à bientôt!

Pseudo :   *Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    09/12/2001 - 11:27:28

Plus régnera cette hypocrisie sur la souffrance, chacun faisant croire que tout va bien, et plus ça ira mal.
Nous ne sommes pas des robots, enfin pas encore hohohohohohoh, il n'incombe ainsi à personne de juger de la souffrance d'un autre, au moins d'y compatir, d'y créer espérance, au plus de vivre sa vie...
Ah! si chacun vivait sa vie, nous serions au paradis des rasions différentes.
Aujourd'hui ce que l'on entend est plutôt:
Ca va? ouais et toi? ça va (le mec à la corde au cou)
Allez tchiao tchiao, bouffonneries!!!! La vie est soit une grande comédie, mais là ;-))
Je finirai par une citation, d'un qui en su long sur la vie:
"Il y a deux droits fondamentaux pour l'homme, celui de se contredire et celui de s'en aller" Baudelaire.

Pseudo :   Alper
 
Sujet : [Question]   Date :    11/12/2001 - 08:54:28

Tristouentte, tu n'es pas seulement "triste", tu es également égocentrique et injurieuse..

Libre à toi de croire que tu es la seule personne à avoir été confrontée à la dépression et au suicide et que de ce fait seule ton opinion est juste et a de la valeur..

Mais dans ce cas je ne suis pas certain que ce soit moi qui doive aller étudier la question et revenir dans quelques années..

Car apprendre à avoir de la distance, du recul et surtout ne pas considérer sa douleur, si intense soit-elle, comme l'unique centre du cosmos .. voilà qui me semble assez indispensable pour ne pas sombrer dans les imprécations torquemadiennes de ton message...

Un débat a été lançé ici... j'ai donné mon avis... qui ne me parait blessant ni inuurieux pour quiconque...

Je vois d'ailleurs assez mal ce qui t'autorise à distribuer les bons et les mauvais points "d'humanité"...

J'aurais bien sûr pû avant d'entamer mon propos, faire la liste des drames qui m'ont touché personnellement afin de pouvoir ma parer d'une absolue "légitimité" et rendre mon propos absolument incritiquable... renvoyant à la gueule de tous mes contradicteurs mes cicatrices, mes stigmates et ma peine qu'il faut beaucoup d'arrogance et d'égoisme pour croire inférieur à la tienne( ou à toute autre..)

Mais ce n'est pas là mon idée d'un débat et d'une discussion... ni de la décence...

Chacun son truc...

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Rire]   Date :    11/12/2001 - 09:40:37

Chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin... Qui peut crever la gueule ouverte de bon matin...

Pseudo :   Zorro
 
Sujet : [Question]   Date :    11/12/2001 - 11:35:10

décence n. f.

Respect de la pudeur, de la correction, de la modestie. Montrer de la décence dans sa tenue. -- Ayez au moins la décence de vous taire.

pudeur n. f.

1. Tendance à éprouver de la gêne, de la honte devant ce qui touche à la sexualité. || DR Outrage public à la pudeur: délit qui consiste à se livrer, volontairement ou non, à une exhibition impudique. -- Attentat à la pudeur: acte puni de peines criminelles, qui consiste en un viol ou une tentative de viol ou en un acte impudique tenté ou exécuté sur la personne d'autrui. 2. Retenue, réserve. La pudeur de sentiment. || Délicatesse. Il a eu la pudeur de taire ce triste événement.

correction n. f.

1. Action de corriger, de réformer; résultat de cette action. La correction des abus. 2. Châtiment corporel. Recevoir une correction. || Coups reçus par qqn. 3. Changement que l'on fait à un ouvrage. Apporter des corrections à un chapitre. || Spécial. Action de corriger un devoir d'écolier, d'étudiant. Terminer la correction d'une copie. 4. Qualité de ce qui est correct, conforme aux règles et aux convenances. Correction du style, de la langue. La plus élémentaire correction: le minimum de politesse, de savoir-vivre.

modestie n. f.

1. Absence de vanité, d'orgueil. 2. Réserve, pudeur. 3. Caractère de ce qui est modeste; simplicité, absence de faste.


Tu parles de ta pudeur Merlin?
Y a t il quelqu'un qui trouve indécent de parler de ses expériences et 'cicatrices' ici?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Sourire]   Date :    11/12/2001 - 11:40:49

L'indescence, n'est-ce pas quelque chose de subjectif ?

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    11/12/2001 - 14:57:58

Non, ce que je trouve profondément indécent c'est d'utiliser ses "malheurs" comme un argumentaire.. une massue pour assommer toute contradiction, toute opposition... ce sentiment que la souffrance "donne des droits" à la parole plus importants et plus de véracité et d'importance à son propos... alors que même les sots et les incultes peuvent très pfondément soufferts et que toute cette souffrance, m^me la plsu atroce, ne transformera jamais une idiotie ou une simplification en vérité absolue et incontestable...

Ce qui me gêne, surtout dans un lieu( prétendûment) d'échange et de débat, c'est le totalitarisme qu'entraine la croyance en le fait que sa douleur, forcément supérieur à celle des autres, m'autorise moi seule à parler: "J'ai vécu telle ou telle chose, donc je peu xparler et juger toi, ferme ta gueule..."

Comme, par exemple,sur un forum consacré à l'homexualité où l'on se sentirait obligé de commencer ses interventiosn par " moi qui connai tbeaucoup d'homosexuels, je ...", et où un ayathollah hurlerait:" ceux qui ne sont pas homosexuels n'ont pas le droit d'évoquer ce sujet!"...

Je suis d'ailleurs surpris que sur un forum où l'on aime à s'effaroucher du moindre propos un peu énergique, où l'on prétend tenir à une grande courtoisie, un grand respect et une grande "écoute", une ouverture . etc.. on est pas plus relevé le tombereau d'injures hystériques , de condamantions san sappel, d'interdiction du droit de parole et d'intervention et de carrément la négation de toute humanité( tan tqu'à faire...) contenue dans la diatribe de miss Tristounette...

Mais peut-être que tout cela dépend des personnes à qui sont adressées ces invectives?
Je n'ose y croire.. :))

Toujours est-il que ce n'est pas parler de ses "cicatrices" que je trouve indécnent, c'est le fait de les proclamer supérieures et absolues, autorisant à prononcer des sentences définitives et incantatoires vis à vis de ceux qui, bien entendu, puisque ils n'étalent pas complaisament leurs croutes, sont forcément d'abomibales insensibles qui n'ont jamais connu la moindre difficulté ni le moindre drame et donc "n'ont pas la droit de parler", "n'ont rien à dire.." et devraient se couvrir la tête de cendres et s'agenouiller dans d'infinies jérémiades convenues et l'empathie sans nuance envers ceux qui ont "vraiment souffert"( sous-entendu: MOI MOI MOI MOI toujours MOI)...

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Reponse]   Date :    11/12/2001 - 15:33:36

Merlin,

Je pense que tu as parfaitement compris que certains de tes propos ont fait l'effet d'un détonateur chez Tristounette. Ce que tu dis sur le suicide l'a fait réagir car son frère s'est suicidé. Le jour où elle t'a répondu elle ne se sentait pas terrible, ce qui explique la perte de recul.
Franchement, tu l'as compris je crois, non?

La colère peut rendre n'importe qui incohérent avec ses propos précédents. On s'est tous au moins une fois contredit sur ce forum et ailleurs et je coris que ce n'est pas fini.
Ceci dit tes arguments sont pertinents.
Personnellement, dans ta phrase "Quelqu'un qui dit "je veux me suicider" n'est pas quelqu'un qui veut se suicider. c'est quelqu'un qui veut que l'on parle de son malheur, qui veut étaler ses croutes, qui veut échanger autour de cela, qui veut qu'on s'attelle à son cas( et loin de moi l'idée de condamner cette attitude, c'est bien normal, surtotu à un certain âge...)"
ce qui me choque et m'incite à réagir est le côté affirmatif sans équivoque. Il n'y a pas de place pour une personne qui pourrait le dire puis le faire. Je pense que tu voulais dire que dire qu'on veut se suicider est une sorte d'appel au secours. Pour certains, cet appel au secours est un peu la dernière tentative d'intégration dans cette vie, et dans ta phrase j'aurais tendance à interpréter que "laissons ceux qui disent qu'ils veulent se suicider, se démmerder puisque de toutes façon ils ne le feront pas".

En fait il y a une chose surtout que je voudrais te demander Merlin, je coris que c'est ce qui me gène quand je lis cette intervention :
Je ressens un certain mépris dans tes formulations pour ceux qui parlent sans agir (est ce que tu es d'accord?), et pourtant tu dis que c'est un comportement normal et que tu ne le condamns pas. Je trouves souvent une contradiction dans tes interventions entre la forme et le ton présumé et certaines de tes phrases. Peux-tu m'expliquer? (je peux t'assurer que je souhaite comprendre sans à priori, peut être est-ce juste mon interprétation, peut être cette contradiction est elle présente dans tes propos, peut être est ce un mélange des deux?)

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    11/12/2001 - 18:01:25

Larm, je crois que le sentiment que tu as en me lisant est lié au fait que tu donnes trop d'importance au "ton"( supposé par toi) ainsi qu'aux arrières pensées que tu me prêtes plutôt que de te limiter à ce que je dis( j'écris) vraiment...

Je ne méprise absolument pas quelqu'un qui évoque son envie de suicide, c'est un appel au secours et même s'il y a peu de chances que cela se concrétise, tout appel de ce genre est important et digne d'intérêt...

Seulement j'essaie de me placer dans une perspective d'idées et de réflexion.. pas sur un registre mélodramatique et complaisant obligatoire...
Puisqu'elle affirme être une grande sépcialiste de ces questions, elle doit savoir par exemple que les médecins et éducateurs qui suivent les cures de désintoxication se bornent très rarement à flatter, à brosser les gens dans le sens du poil avec des manières de grenouilles de bénitier, il n'hésitent pas à te mettre la tête dans ta merde, à te faire voir tes absurdités, tes ridculités, ta lâcheté... sans se vautrer dan sun discours convenu et jésuitique du type "Oh oui, mon pauvre ami, tu es une victime, c'est la faute des autres, mais accroche toi tu vas voir, la vie c'est super!"...

Je me permets de dire des choses que je pense justes, le plsu calmement possible...
Quel est l'âge ou l'on parle le plsu de suicide? l'adolescence.
Quel est l'âge ou le se suicide le plus? le troisième âge.
Qui fait le plus de tentatives de suicide? Les filles.
Qui se suicide le plus? les garçons.

Dire qu'il existe un écart important entre un discours désabusé et plaintif lié le plsu souvent à des considératiosn forts paragmatiques( pas de copine, pas de sexe..) et le véritable désespoir et que très souvent les douleurs les plus réelles et les plsu intenses sont les plus silencieuses ne me paraît pas être une insulte pour quiconque...

Perdre un frère qui se suicide est un drame sans nom, mais cela permet-il de tout juger à cette aune?
Que sait-elle des drames connus par les autres??
Comme elle dit elle même, il serait bon, quand on en sait pas, d'avoir un peu de retenu avant de se poser en parangon de douleur exclusive et en juge...

Une fois pour toute, ceux qui pleurnichent le plus et parlent avec le plus de facilité de leurs douleurs ne sont pa sautomatiquemetn les seuls à souffrir... ni ceux qui en chient le plus, loin s'en faut...

Je n'enlève rien à son drame et à sa douleur, mais je l'emmerde très profondément quand au nom de cette peine elle veut m'interdire de donner mon avis et me dénie "la moindre parcelle d'humanité"...

Je trouve cela profondément abjecte..
Que faut-il faire pour avoir le droit de parler?
Un concours de douleurs et de peine??
Je ne suis pa ssûr qu'elle le gagnerait... si j'avais l'indécence et l'abjecte exhibitionnisme de m'y préter( ainsi que beaucoup d'autres bien évidemment...)

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Reponse]   Date :    11/12/2001 - 18:40:36

Je suis bien d'accord avec toi, parler soulage ceux qui s'adonne à cela, et garder à l'intérieur est encore plus difficile et sournoi pour le "possédé" (car souvent la souffrance devient un flux général qui perd son origine en ce cas et elle est plus difficile à cerner donc à solutionner, en tout cas c'est ce que j'ai ressenti quand je gardais tout en moi)
Le fait que tu ne t'ouvres pas sur ces forums quant à ta souffrance Merlin, me fait imaginer que tu as cette même retenue dans la vie "réelle" (sauf peut être avec des amis proches? mais je peux me tromper bien entendu) et que tu as toi aussi cette souffrance mélancolique généralisée qui s'alimente de tous les moindre dégouts quotidien ou chocs.
Je crois que parler de sa souffrance est un exercice périlleux au début car cela peut provoquer une sensation horrible de vulnérabilité. Je ne comprend pas exactement les raisons qui te poussent à tout garder. La décence dans le sens "réserve"?
Exposer sa souffrance n'est pas une règle absolue. Si plusieurs intervenants le font ici, cela peut paraître comme une règle dominante de bien séance ici, mais pour ma part je ne le vois pas ainsi. Je crois que la bienséance et la décence est quelque chose qui vient de notre éducation, et qui nous renferme sur nous, cela fait de nous des êtres indivualistes qu'on le veuille ou non. L'individualisme me fait vomir... et je me suis rendu compte que c'est parce que j'en suis atteint profondément malgré toutes mes idéologies intellectuelles. La majorité des actes de la vie quotidienne que je vois autour de moi portent cette graine de l'individualisme. Je sais que tu le vomis toi aussi et c'est pourquoi je t'en parle.
Exprimer sa souffrance et trouver des interlocuteurs qui écoutent et comprennent (je ne dis pas compatissent, mais comprennent), permet d'évacuer un peu de souffrance et donc d'individualisme puisqu'on ne se sent plus seul, on sait qu'on a la possibilité de parler à quelqu'un et qu'une discussion de cet accabi n'est pas stérile (cf "les mots sont des fenêtres" de Marshall B Rosenberg qui est une théorie qui ma paraît sans faille après l'avoir expérimentée).
Sache que si tu souhaites parler d'une chose qui te pourrit de l'intérieur, je ne me permettrai pas de te juger, je sais que cette position de vulnérabilité est délicate et je ne veux pas par mes paroles renfermer la personne en la jugeant. Comme moi, comme chacun tu as le droit d'être heureux, c'est un droit qui me paraît universel, et je ne connais pas d'autre voie que commence par sortir notre mal être, pour y arriver.
Quoique tu choisisses, bon courage à toi Merlin (je le pense très sincèrement, ce n'est pas une phrase toute faite que je sors pour flatter mon ego, je souhaiterais que tu la lises avec le fond qui l'a émise)

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    11/12/2001 - 19:16:23

Le problème est je ne crois à aucune "thérapie" en ce qui concerne le malheur, le non-sens et le mal-être..

Et contrairement à toi, je trouve que justement "partager sa souffrance", en parler, l'étaler est justement le comble de l'individualisme... c'est une façon extrêm de dire encore "moi, moi, moi... regardez moi comme j esouffre. aimez moi PARCE QUE je souffre.. mon malheureest unique et passionant( alors qu'il est bien souvent tragiquement banal ce qui le rend encore plus douloureux..).. etc.. etc.."



Que fait-on quand on "parle de se sdouleurs" sinon faire souffrir les autres qui n'y peuvent absolument rien? Etaler ses souffrances comme les anciens combattants étalent leurs cicatrices et leurs médailles...
Mise en scène, encore et toujours..
On ne dépasse pas l'individualisme egöiste, on est en plein dedans...

Soit les gens s'en foutent, soit ils se marrent, soit ils ne peuvent rien...(et donc souffrent de cette impuissance..) alors à quoi bon? Sinon le désir minable et mesquin, fondamentalmen égoiste, d'exciter l'intérêt, la pitié ou je ne sais pas quoi encore...



Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Question]   Date :    11/12/2001 - 21:53:35

Arrêtez de la ramener, nous ne sommes pas là pour régler quelques affaires d'ordre psudo-morale, mais pour au moins écouter, ou mieux aider une personne qui désire sortir de ses souffrances.

Pseudo :   Alper
 
Sujet : [Question]   Date :    11/12/2001 - 21:59:04

Hé bien vas-y montre-moi comment on fait... ca m'intéresse...

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Question]   Date :    11/12/2001 - 22:13:16

Oui, tu donnes l'impression de beaucoup souffrir, Merlin.

Pseudo :   La
 
Sujet : [Question]   Date :    11/12/2001 - 22:15:49

Compliqués ces ordinateurs!...:o)

Pseudo :   tasse de thé
 
Sujet : [Reponse]   Date :    11/12/2001 - 22:45:15

Pouvoir parler de ses souffrances, ca soulage.
C'est légitime de chercher le soulagement.
C'est une tension qu'on évacue.
Ca ne devient vraiment égoïste que lorsqu'on impose ses expériences à ceux qui ne veulent pas les écouter.

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    11/12/2001 - 23:50:10

putain.. trop long, trop de truc à lire.
moi je dis t'ai pas cap'
et je dis aussi, puisque t'es pas cap' et que t'es paumé, va dans l'humanitaire (tu verras les 40 années passeront à toute blingue, tu vas voir du pays, tu vas cuire du riz pour des p'tiot somaliens et tu auras une illusion de satisfaction)
à bon entendeur, salut

Pseudo :   Ugo ( is back ! )
 
Sujet : [Reponse]   Date :    12/12/2001 - 00:45:31

Sois sage ,ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend ; le voici....BAUDELAIRE .
il disait aussi:
Hier, demain,toujours , nous fait voir notre image:
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui...
Si c'est ton état d'âme Merlin, je crois que tu as besoin d'aide ...
sinon tu t'amuses bien?

Pseudo :   sharan
 
Sujet : [Question]   Date :    12/12/2001 - 02:59:31

"Le problème est je ne crois à aucune "thérapie" en ce qui concerne le malheur, le non-sens et le mal-être..Merlin"

Pourquoi?

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Sourire]   Date :    12/12/2001 - 03:20:03

Les sociétés actuelles produisent des hommes creux, des êtres intérieurement inertes.
A cause de ce vide inhabité, ils meurent avant d'être vraiment nés.

L'extérieur est dépourvu de sens lorsqu'il n'y a pas de richesse intérieure
et l'opulence extérieure ne fait que rendre l'indigence intérieure plus criante.
L'homme est creux parce que rien ne grandit en lui.
Et l'être intérieur ne croît que lorsque tu vis en lui.

Le voyage intérieur est la voie de la croissance...:o)

Pseudo :   La tasse de thé
 
Sujet : [Question]   Date :    12/12/2001 - 10:26:13

Merlin,

Veux tu dire que lire la souffrance des autres t'apporte un des 3 états :
-indifférence ou
-souffrance ou
-sentiment d'impuissance
?
Et que le cas échéant tu imagines que cela ne peut être autrement pour les autres?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    12/12/2001 - 20:12:18

je crois que la réponse est oui,

Et si pour toi c'en est autrement quel est cet état ?

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Question]   Date :    12/12/2001 - 22:25:23

Et la compassion ?
Le désir d'aider les gens ?
Je suppose qu'on peut l'éprouver aussi ?
Sinon pourquoi y aurait-il eu autant de réponses dans cette discussion ?

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    12/12/2001 - 22:52:33

j'espère qu'elle existe plus que par nos ressemblances mais je me pose la question,

moi par exemple je suis "attiré" par ce forum par ce qu'on se pose des questions que je me pose aussi ou que je me suis déjà posé, est-ce un début de compassion ?

et que généralement avec ce genre de question je pompe l'air à tout mon entourage,

sur cette question c'est parce je suis arrivé à annhilé mes tendances suicidaires et que si je pouvais faire partager mon expérience à d'autres ....

je ne crois pas que se soit de la compassion, juste un attachement au peu d'humanité qui reste en moi,

mais cela se discute,

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Question]   Date :    12/12/2001 - 22:54:58

Le désir d'aider les autres et la compassion ne sont pas incompatibles avec le sentiment d'impuissance, ils en sont même parties intégrantes, ce qui rend ce sentiment douloureux et parfois insupportable...

A part pour ceux qui pensent qu'avec une tape dans le deux et trois paroles paroles consolatrices sur un forum ils ont "réglé l eproblème", ou "grandemetn aidé"...

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Reponse]   Date :    13/12/2001 - 04:07:17

Mike et Tristounette, pas nécessaire de se retirer parce qu'un minable est incapable de compassion pour ses semblables, il est ainsi fait. Si je fais le décompte des gens qui ont pris la peine de vous répondre, il y a de quoi être fier de l'humanisme de plusieurs intervenants.
Revenez...............

Pseudo :   #Didier-hy
 
Sujet : [Question]   Date :    13/12/2001 - 04:48:33

Mike,
Ça fait un bon bout de temps qu'on n'a pas eu de tes nouvelles. Malgré les divergences d'opinion sur ce forum, j'aimerais que tu y reviennes et que tu nous parles de toi. Après tout, c'est ton forum.
Pour ce qui est des gens qui n'ont pas compris le rôle des personnes qui prennent le temps de t'accompagner dans ta démarche, laisse-les faire. Il y en aura toujours, même si ça peut nous faire mettre dans tous nos états, surtout quand on ne va pas bien.
Pour ceux qui pensent que je me prends pour une super-connaissante en la matière, dis-toi que ce que la vie m'a appris, je m'en serais bien passé, mais ce qui est arrivé est arrivé et on ne peut rien y changer.
Je sais que je ne peux régler tes problèmes, je n'en ai jamais eu la prétention non plus, je veux juste essayer de t'aider à t'aider. Si je réussis seulement cela un tout petit peu, cela me fera du bien et tous ces drames n'auront pas été vécus pour rien. J'admets que cela est une partie à la fois égoïste et thérapeutique de mon intervention.
Alors, Mike, j'attends de tes nouvelles. Bye!

Pseudo :   *Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    13/12/2001 - 04:57:54

Tristounette, tu peux rejoindre Mike sur son mail:
Sleepy_look3@excite.com
Bonne chance à vous deux.

Pseudo :   #Didier-hy
 
Sujet : [Question]   Date :    13/12/2001 - 08:50:50

Un simple geste sans mots, pourtant, suffit parfois pour faire jaillir la lumière dans un coeur. Au point de lui donner un élan remarquable.
Lors de mon tout récent passage a Paris, j'ai longuement marché sur les Champs Élysées.

J'avais autant froid que le regard de ceux qui croisaient mon chemin et la grande tristesse qui m'animait en ce jour.
Et puis il y eut ce gamin de sept ans environs, dont les jambes atrofiées et désarticulée comme celles d'une marionnette larguée par son époque révolue, ne lui permettaient plus de se garder debout pour mendier. Pour sa vie... Ma gorge s'en noue encore.

Je me suis approché très près du petit garçon.
Je me suis penché devant lui. Je lui ai souri et je l'ai regardé dans ses petites prunelles lunaires. Il me semblait si loin et si proche dans cet instant.
Le temps s'était arrêté parce que je ne sais plus combiens de temps s'est écoulé avant qu'il se penche vers moi pour me serrer dans ses bras. J'étais surpris. Alors j'ai délicatement posé ma main sur sa tête. Dans le silence le plus sacré.

Et puis c'est tout. Je suis parti. Je n'avais pas d'argent dans mes poches mais lors de cette fraction d'éternité j'ai été l'homme le plus riche de la terre. Aussi riche que ce petit garçon qui m'avait sans doute donné la seule chose qu'il possédait.

Il m'a grandement aidé car j'ai grandement ressenti... Puisqu'un instant unique et insaisissable comme celui-ci imprègne une ressource multipliée a l'infini, par le souvenir... Chaque fois que je serai triste a nouveau.

Pseudo :   Decency
 
Sujet : [Reponse]   Date :    13/12/2001 - 11:04:12

Pour te répondre st-antigone, et Merlin également,

Je pars du principe que j'ai éprouvé avant de l'adopter pour principe, que l'homme a besoin de chaleur pour avancer, tout comme une voiture a besoin d'essence dans on moteur pour avancer.
Cette chaleur peut être donnée par plusieurs moyens, il y a l'attitude, les gestes, le regard, une tape sur l'épaule pouqruoi pas, cela dépend des situations,
mais aussi reformuler ce que la personne qui manque de chaleur nous dit, s'iintéresser à ce qu'elle dit et reformuler pour être sûr d'avoir compris, ce faisant, l'interlocuteur ressent qu'on le comprend et ça peut amener de la chaleur. Ensuite, ces discussions peuvent permettre à la personne en manque de chaleur, de dire encore plus de choses pûisque ses premières paroles ont été entendues, le message est passé et il le sait. Ca peut amener à creuser le problème et à se rendre compte des besoins frustrés qui génèrent ce manque de chaleur, et les moyens de les satisfaire ces moyens. Par la même occasion, celui qui écoute peut proposer son aide de la manière dont celui qui parle le souhaiterait. Si jamais la demande peut être comblée en accord avec la personne qui écoute alors c ok.
Partant de cela, donner de la chaleur et s'intéresser, écouter, est une forme d'aide, si infime qu'elle soit puisqu'elle donne une chance à la personne de s'exprimer et de faire face à ses problèmes pour les résoudre. Je crois que c'est pratiquement la seule aide que je peux donner et qui je crois est enrichissante pour les deux parties. En effet, en écoutant on peut apprendre certaines choses qui nous amènent ensuite à réfléchir nous même sur notre propre vécu, et parfois, un remerciement sincère fait très chaud au coeur, et remet un peu d'essence dans le moteur de celui qui écoute également :)

Decency,
ce que tu as vécu m'a ému... quand je pense que j'y bosse sur les champs...

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    13/12/2001 - 14:24:20

Je sens que je risque de me faire incendier avec mes exemples à la con mais c'est plus fort que moi...
Dernièrement, Jessica de la Star Accademy a été invitée par sa chanteuse préférée avec laquelle elle avait fait un merveilleux duo (et pourtant elle n'est pas professionnelle cette Jessica), il s'était passé "quelque chose" entre elles, des regards, une harmonie dans les vibratos, bref, tout le monde avait remarqué ce "courant". Elle l'a remerciée de l'avoir fait "monter", de lui avoir donné du punch pour la suite, (elle est remontée dans le classement) mais cette dernière lui a répondu qu'elle avait eu le déclic toute seule, que c'était plus la rencontre en elle-même qui avait été le vrai déclencheur.

Tout ceci pour dire que lorsque quelqu'un propose son aide à une autre personne, je crois que cela marche de la même façon : ce n'est pas vraiment la personne qui aide qui fait l'effort, mais celle qui veut s'en sortir. Aussi, lorsqu'elle remercie, elle devrait en fait se remercier elle-même, l'autre ne sert que de "catalyseur"...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Sourire]   Date :    14/12/2001 - 05:42:54

#Didier-hy
Merci pour le renseignement. J'aimerais vraiment avoir des nouvelles de Mike. Bye!

Pseudo :   *Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 06:43:35

je suis dac pour la chaleur, mais il y a un big problême, c'est qu'il y a des gens qui puent tellement que pour la tappe sur l'épaule c'est duraille,

Et les fous c'est qui s'en charge de ceux qui sont "trop dangereux" pour qu'on s'approche d'eux,

Depuis que mon status social passe de celui de fou à celui d'artiste je rencontre plus de nanas mieux intentionnée, why ?

j'ai pas changé, j'ai juste moins besoin de chaleurs, je crois que la chaleur on la donne à ceux qui nous ressemble ou à ceux qui ont une étiquette présentable,

Alors bon je conseille à ceux qui ont besoin de chaleur d'essayer de s'endurcir si ils peuvent sans oublier qu'eux même tape sur l'épaule de gens qui leur ne sont pas trop désagréable à la vue ou à l'odorat,

alors à plus au fous,clochards et aux nanas bien attentionnées

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 11:03:48

c'est pertinent... les personnes donnent plus ou moins envie de les aider...
peut être que de savoir que derrière cette apparente folie, il y a un homme avec des émotions que chacun de nous a, et qu'il cherche de la chaleur même s'il peut le nier. En ce cas, sa "folie" serait l'expression déviée de ce besoin de chaleur (j'occulte volontairement tous les autres paramètres de son état, ceci dit ces personnes me semblent être des cas particuliers, non?), en ce cas il est plus facile de discuter même une fois, en l'écoutant et tentant de donner de la chaleur.
On peut aussi très bien leur faire état de notre malaise face à eux et la frustration que cela nous donne par rapport à notre envie de les écouter et de leur donner de la chaleur.
La folie étant souvent le mot employé pour désigner un comportement qu'on ne comprend pas, ce type de dialogue peut participer à lever le voile.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 12:00:27

oui j'y est déjà vue une certaine efficacité mais j'ai un autre problême:

je connais plus de gens qui sont dans le besoin que de gens qui offrent leurs services,

Alors c'est qu'on fait de la liste d'attente à part leur dire de patienter ?

pour ma part j'ai choisit de leur dire ma vérité : "essaie d'assumer un peu plus de solitude"

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 12:29:21

C'est clair que la grande majorité à première vue, est plutôt en attente de chaleur qu'en offrande.
La liste d'attente? Ce n'est pas une obligation d'aider et donner de la chaleur, il est tout à fait possible d'expliquer ses limites aux interlocuteurs insitants (laps de temps plus ou moins long à respecter, difficulté à garder le recul face aux souffrances entendues, etc...)
Cette théorie est assez bien développée dans le book 'les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs' de Marshall B Rosenberg, les différents cas de figures sont illustrés par des exemples et j'imagine que la structure et l'impact est respectivement plus élaborée et plus important que mes messages... J'attend depuis que je l'ai lu que quelqu'un d'autre le lise pour pouvoir échanger des expériences et des points de vue... *ya quelqu'un??* ;)

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 12:39:03

cela m'interesse mais jaimerais connaitre la maison d'édition de ce livre et son ordre de prix ?

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 12:47:53

je l'ai trouvé sur alapage.com pour moins de 100 francs, j'espère qu'ils vont pas me faire le coup de la fnac ("épuisé" *snif*)
la nouvelle édition semble être (attend je vais voir... ok) "Jouvence"

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Triste]   Date :    15/01/2002 - 10:54:18

ils m'ont fait le coup de la fnac...


Mike,

Comment ta situation évolue-t-elle? comment te sens tu?

Tristounette,

Comment se sont passées les fêtes de noël pour toi?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Sourire]   Date :    02/02/2002 - 06:18:38

Il faut savoir écouter, bien sûr... *rrr*

Pseudo :   l-@nge
 
Sujet : [Aide]   Date :    07/02/2002 - 06:52:10

Cher Larm,
Je te trouve gentil de prendre de mes nouvelles moi qui avais délaissé le forum depuis un bon bout de temps. Les Fêtes de Noël se sont passés comme je m'y attendais. Un mauvais rhume et on attend que ce soit fini. Bien que cette année j'ai innové en éliminant une soirée qui m'emmerdait particulièrement. Je me suis invitée ailleurs, comme ça j'étais prise 0H! C'est vilain ça. Mais quand j'ai su que je n'étais plus soumise à cette soirée, j'ai l'impression que je venais de m'enlever une tonne de brique sur la tête. Ça me pesait lourd, mais encore plus lourd que je pensais. Pour le reste, j'ai essayé de garder ça le plus tranquille possible. Parce que, il faut bien le dire, je suis encore prise avec mon problème d'hypersomnie, d'autres problèmes sont venus se rajouter à ceux que j'avais déjà. Sais-tu à qui demander un break à la vie? Je rigole mais là, je suis vraiment épuisée par tout ce qui me tombe dessus, les petites comme les grosses choses. Et je ne sais plus par quel bout ou par quoi commencer. Dans le fond,j'aimerais être une Amélie Poulain, avoir un peu d'énergie, une petit boulot, une bonne santé, un petit appart, des rêves et surtout croire au bonheur possible. Mais j'ai l'impresssion que tout ça est atrophié chez moi, qu'il est trop tard, que la jeunesse est derrière moi, les années les plus belles sont passées, et que je n'ai plus grand chose à espérer de la vie. Mon activité préférée, c'est dormir. Tout en boule,dans mes couvertures, bien au chaud, pourquoi sortirais-je de ma bulle pour m'emmerder? C'est pas rigolo comme texte, mais c'est comme ça que je me sens. Pourtant, un petit rien, juste toi qui me demande de mes nouvelles et ça me fait un petit rayon de soleil dans ma journée.
Merci Larm, ton petit message m'a réchauffé le coeur, comme si quelqu'un sur cette planète se souciait de ma petite personne, malgré toutes ces limites. À bientôt, j'espère

Pseudo :   *Tristounette
 
Sujet : [Reponse]   Date :    07/02/2002 - 10:45:15

Tristounette,

Je suis pas sûr d'avoir bien saisi un passage de ton message : tu dis que tu as esquivé la soirée de noël familiale et que finalement ça t'a mis encore plus mal à l'aise que si tu y étais allée?

Demander un break à la vie... Très bonne question, je me la suis posée la semaine dernière et finalement c'est à mon médecin que je l'ai demandé ce break. Il m'a donné un arrêt maladie de plus d'une semaine et je reprend le boulot lundi. Ca me laisse le temps de réfléchir à ma vie et de la remettre en question... de me mettre en boule dans mon lit aussi... A vrai dire, la remise en question n'est pas si évidente que ça. Elle fait même franchement peur car je me rend compte que les seuls domaines d'activité qui me motivent ne sont pas réputés pour être lucratifs :'(, or j'ai besoin d'un seuil minimum pour vivre en couple et en appart...
Tu sais, ces derniers temps, je me demande si mélanger rêve et réalité comme le fait Amélie Poulain justement (c'est marrant que tu en parles je l'ai regardé il y a quelques jours) n'est pas si mal. Puisque la réalité est trop brusque et étouffante pour certaines personnes, pourquoi ne pas la voir sous un autre jour? La peupler de notre imaginaire, des créatures, des images qui tourbillonnent dans nos têtes...? Ainsi, elle devient pariellement familière et moins impressionnante.
Mais je suis en reherche également alors pas de conseils.
Que voudrais tu changer dans ta vie pour te sentir à l'aise?

Bienheureux que mon message t'ai réchauffé un peu, pour des raisons qui te sont propres.
On va y arriver.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    07/02/2002 - 23:34:05

Chere JEUNE FILLE,
je mets en majuscules pour te montrer a quel point tu es importante. J'ai juste une chose a te dire, je viens de lire tous les messages qui t'ont ete envoyes et je trouve que c'est merveilleux. C'est une preuve que dans le monde les gens sont encore pres a aider les autres et c'est la plus belle preuve d'amitie et surtout d'espoir que j'ai jamais vu. Tu dois te persuader que comme tu le vois, le monde dans lequel tu vis est plein de personnes merveilleuses. Ne laisse pas ca tomber, jamais! Je t'envoie tout mon soutien et j'espere avoir de tes nouvelles bientot.

Pseudo :   ESPOIR en lettres majuscules
 
Sujet : [Question]   Date :    07/02/2002 - 23:43:54

Salut Tristounette ... pourquoi es tu triste ?

Pseudo :   pampa
 
Sujet : [Reponse]   Date :    08/02/2002 - 01:59:49

""Mon activité préférée, c'est dormir. Tout en boule,dans mes couvertures, bien au chaud, pourquoi sortirais-je de ma bulle pour m'emmerder? C'est pas rigolo comme texte, mais c'est comme ça que je me sens. Pourtant, un petit rien, juste toi qui me demande de mes nouvelles et ça me fait un petit rayon de soleil dans ma journée.
Merci Larm, ton petit message m'a réchauffé le coeur, comme si quelqu'un sur cette planète se souciait de ma petite personne, malgré toutes ces limites. À bientôt, j'espère
Pseudo : *Tristounette""

Je crois que de se réfugier dans une sorte de bulle peut à la rigueur t'aider à calmer tes angoisses mais c'est aussi une façon de nier la vie!
Tu disais à Mike de se battre pour vivre mais toi aussi Tristounette tu dois le faire. Pas pour les autres mais pour toi.
Je n'ai pas de recettes magiques car chacun doit trouver son chemin et le tien il est la, à toi de faire le nécessaire. Actuellement tu me donnes l'impression d'être dans un cercle vicieux et il est impossible de trouver la porte pour te sortir de cette spirale qui t'enlève toute ton énergie.
Il faut te secouer les plumes (:o)))))))))))) oui dans certaine circonstance il faut se faire violence.............
Tu as beaucoup de chemin de parcouru dans ta vie mais là je crois que le temps est venu de donner un grand coup dans ta vie et arrête de dire que tout est fini.
Ce sera fini si tu le décides mais à l'inverse tu peux donner un autre cens à cette vie.
Il y a certainement près de chez toi quelqu'un qui a besoin d'aide, donner est souvent une façon de revoir.
Salut à toi Tristounette............

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Question]   Date :    08/02/2002 - 10:03:39

Larm t'as pas pigé?
Elle t'explike et tu comprends rien!
relis , âne !T'es sorti de ta grotte?*rrrrrr*

L'ange tu fais de plus en plus "parler-pour-ne-rien-dire"!

Pseudo :   voila une raison pour râler!
 
Sujet : [Question]   Date :    08/02/2002 - 12:55:23

ach so !
Vous continuez sans lui, là ou quoi ?... lol
Mike n'a rien écrit depuis le 07/12/2001... il a peut-être mourru, non ?

MIKEEEEE !... si t'es mort, fais nous signe !

Pseudo :   #Pyrhon
 
Sujet : [Question]   Date :    08/02/2002 - 12:56:51

kil est con ce Pyrhon !

Pseudo :   #Pyrhon
 
Sujet : [Question]   Date :    09/02/2002 - 19:40:06

Bonjour à tous. Je m'excuse de m'imicer ds une conversation qui a déjà aboutie sur pas mal de conclusions, mais je me sens concernée par ton cas, Mike.
Tout d'abord, je voudrais dire à PizzaMan, Atil et à Décency que je suis une belle conne un peu trop bornée. Ce forum prouve exactement le contraire de mes dires sur la monstruosité de l'Homme, et je tenait à m'en excuser :-)
Mike, je me suis trouvée ds ton cas il y'a peu de temps, bien queça me paraissent à une éternée. Moi aussi, je voulais mourir mais notre différence, c que je ne voulais pas m'en sortir. Heureusement mes parents ont pris les choses en mains et je me suis retrouvée face à deux psychiatres qui m'ont vivement conseillé de suivre une psychothérapie. j'ai vu des psycholoques 3h par semaines pendant environ 1 an, avec des anti-dépresseurs par période. Au début, on ne se sent vraiment pas à l'aise devant ces gens curieux. Puis, on prend confiance, on s'aperçoit qu'ils sont là pour nous écouter et qu'ils n'attendent que l'on est fini de parler pour prendre la parole, ce que beaucoup de personnes font. Il m'a fallu 4 mois pour évoquer mon envie, où plutôt mes pensées permanentes sur le suicide, mon cher psychiatre, que je ne remercie jamais assez :-(( a tout de suite prévenu mes parents qui se sont mis ds un état pas croyable, ce qui est compréhensible. Ils m'ont soutenu du mieux qui l'ont pu et ce fu leur plus belle preuve d'amour. Petit à petit, j'ai repris les dessus, toute seule, même si l'on est soutenu, on est seul à travailler. Maintenant, mon moral va très bien. Enfin, tout ça pour dire que voir un psy n'est vraiment pas une honte, je te le conseille vraiment, ils m'ont sauvé la vie !

Pseudo :   #matilda
 
Sujet : [Question]   Date :    09/02/2002 - 22:19:14

Nous sommes tous des "cons plus ou moins bornés", mais parfois notre charme existe lorsque nous passons de "cons" à moins "cons", et ainsi de suite...
Mais nous serons quand même toujours des cons; de charmants cons pour la plupart des gens.

J'ai assisté récemment aux funérailles de mon psy. Il m'a sauvé la vie - avec ma collaboration bien entendu - alors que j'avais 15 ans, également.
Mais je n'en dirais pas plus... Néanmoins il m'a aidé pendant 2 ans et son enseignement me sert encore aujourd'hui.

Pseudo :   Decency
 
Sujet : [Question]   Date :    10/02/2002 - 17:31:33

Ce snt des gens très intelligents et ils peuvent "entrer" ds tes pensées sans que tu t'en rendes compte.Ils me fascinent encore plus depuis mon aventure pas très amusante.

Pseudo :   #matilda
 
Sujet : [Psst]   Date :    11/02/2002 - 06:09:55

À Pyrrhon,
C'est vrai que Mike ne nous a pas donné de ces nouvelles sur le forum. Ce n'est pas une raison pour rire du désespoir et de la tristesse des autres. Elle peut être vrai, pourvu bien sûr qu'on ait assez d'intelligence pour penser au lieu de déconner sur un sujet aussi sérieux. Bonne réflexion si t'es capable.

Pseudo :   *Tristounette
 
Sujet : [Reponse]   Date :    11/02/2002 - 06:22:46

À Pampa,
Si tu lis ce que j'ai écrit sur ce forum, tu auras déjà une bonne idée. Mais disons, pour résumé, que depuis vingt ans, et plus particulièrement depuis 14 ans, ma vie est une longue suite de pertes, pertes de personnes aimées, d'illusions, de santé, d'argent, d'emploi, et de la manière que ça continue, ça ne semble pas vouloir s'arrêter. J'aimerais que la vie me donne un petit break, un petit bout de bonheur gratuit. C'est peut-être rêver en couleurs, mais ce que j'aimerais connaître un peu de bonheur encore avant d'être vieille et de mourir. Tu sais, dans ma vie, le bonheur n'a pas abusé de sa présence. Merci de m'avoir posé la question.

Pseudo :   *Tristounette
 
Sujet : [Recherche]   Date :    13/02/2002 - 05:30:29

Message à Didier-Hy,
Mike ne répond plus, même sur son adresse que tu m'avais donné. Je suis inquiète de lui, parce que je ne crois pas que Mike bluffait quand il parlait de suicide. Alors, si tu as un moyen quelconque d'avoir de ses nouvelles, j'appprécierais beaucoup. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé d'irréparable. Si quelqu'un peut avoir de ses nouvelles, s'il vous plaît, répondez-moi. Merci.

Pseudo :   *Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    13/02/2002 - 15:40:08

Tristounette je ne sais quoi te dire si ce n'est que j'ai reçu un mail de Mike à la mi janvier, il était très occupé par la préparation de ses examens.
Je te laisse à nouveau son adresse: sleepy_look3@excite.com
Bonne chance à toi aussi.

Pseudo :   #Didier-hy
 
Sujet : [Reponse]   Date :    13/02/2002 - 18:11:16

Salut Tristounette

Je ne vais pas prétendre ressentir ta tristesse ou ta peine latente,mais à travers de ce que tu me dis,j'en ai l'impression moi même de pouvoir la voir,et de comprendre un peu.
Peut être un effet miroir.
Toutes ces circonstances et ces choses de la vie sont ainsi faites,et on oscille sans arrêt entre ce qu'on appelle la souffrance et le bonheur.

Personnellement,il y a encore des choses sur lesquelles je souffre,que je souffrais,et que je ne souffre plus aujourd'hui.Je realise aussi,qu'il y a des situations qui sont intrinsèquements dures à vivre,mais je crois qu'une bonne partie de nos émotions négatives naît de notre perception que l'on a face à une situation donnée.

Il y a 14 ans,les circonstances sont telles que tu as arrêté "d'osciller", restante dans un seul coté.Celui de la souffrance et de la vivre en permanence.
14 ans ce n'est pas rien,je ne peux qu'en conclure
que tu es une personne très blessée.Je te souhaite de guérir interieurement,jour apres jour,en essayant par exemple de parler avec "raison" à ton triste coeur.

Merci à toi de m'avoir répondu.


Pseudo :   pampa
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/02/2002 - 02:14:16

Tristounette: tu es une fille formidable et j'admire les personnes comme toi qui donnent un peu de leur temps et qui osent mettre à nu une part personnelle de leur vie (ce qui remue sans aucun doute des souvenirs bien douloureux pour toi) afin que ceux qui sont dans la détresse se sentent moins seuls dans leur souffrance. Je me doute Tristounette que tu te serais bien passée de ces malheurs consécutifs. Et pourtant, je suis sûre que c'est ça qui fait ce que tu es aujourd'hui, avec ta sensibilité et ta disponibilité envers les autres. Il n'y a rien de pire quand on est mal que de s'imaginer que personne ne comprend votre douleur. Savoir que d'autres sont passés par là, surmontant leurs difficultés ou en tout cas, apprenant à composer avec, tout du moins, peut tout changer dans notre façon de ressentir les choses et peut même parfois éviter de poser un acte irrémédiable. Ne te laisses pas impressionner par ceux qui se permettent de juger tes interventions pour aider Mike. Ils feraient bien d'en prendre de la graine, ça, ce serait au moins une preuve d'intelligence et d'humilité. Donner du courage, réconforter et écouter l'autre sont des qualités exemplaires qui méritent d'être soulignées parce que trop rares de nos jours dans ce monde peuplé d'égoïstes en tout genre. je n'oublie pas les autres non plus, qui comme toi sont venus ici apporter un peu de réconfort ( excusez-moi, j'ai oublié les pseudos, ils se reconnaîtront). J'espère comme vous avoir bientôt des nouvelles de Mike. Et à toi, tristounette, je te souhaite plein de courage et beaucoup, beaucoup, beaucoup de bonheur, tu le mérites. Et BRAVO à toi!

Pseudo :   Papillusion
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/02/2002 - 05:40:14

Merci à vous tous qui avez compris et m'avez encourager. Ce soir, je suis triste, pour toutes sortes de raisons, mais votre présence me réchauffe le coeur.

Pseudo :   *Tristounette
 
Sujet : [Question]   Date :    14/02/2002 - 07:47:18

tristounette,

bah ! tu as raison... mais c'est une façon d'interpeller tous les tristounets en les faisant réagir, même en causant de l'indignation, cela donne envie de se battre contre la provocation et tant mieux...
Peut-être que si mike repasse par ici et qu'il va mieux, il en sourira, sinon il aura envie de me coller une baffe, ce qui sera un bon signe... *lol*
Je ne met pas en doute la sincérité de ce qu'il a dit une seule seconde mais je sais par expérience que ceux qui pensent au suicide et passent à l'acte n'en parlent pas.

Pour finir, je propose que tous les participants des Sujet à thème "Suicide" fassent un e-mail à Cerclo pour ouvrir un forum dédié. Je suggère comme thèmes : les mille et une façon d'en finir avec la vie - où se procurer les accessoires nécéssaires au meilleur prix - comment arnaquer son assureur sur la vie et maquiller son suicide en accident - comment organiser des obsèques catholiques pour un suicidé en soudoyant un évèque - Comment faire un noeud coulant - Gaz ou essence, la question énergétique - Protégeons nous de l'effet de serre en luttant contre la mode de l'incinération - etc.

On peut aussi organiser un match avec deux équipes : d'un côté les suicidaires, de l'autre les remonteurs de moral le tout arbitré par un psy. On fait un tableau d'affichage pour les scores et l'on marque :

- suicidaires :
1 pt par tentative ratée
10 pts par tentative réussie
50 pts par membre de l'équipe des remonteurs de moral qui se suicide
100 pts par suicide collectif et par tranche de cinq participants

- remonteurs de moral :
1 pt pour chaque suicidaire qui se fend la gueule
10 pts par suicidaire qui change de camp
1000 pts si le psy se suicide

voilà, comme quoi, on ne peut vraiment pas rire de tout, je te l'accorde. :-)))

Pseudo :   #Pyrhon
 
Sujet : [Psst]   Date :    15/02/2002 - 01:52:10

Une personne très proche de moi menaçait depuis un bon moment d'en finir avec la vie. Comme on entend toujours dire que celui qui veut vraiment se suicider n'en parle pas, et qu'en plus il avait déjà essayé deux fois de manière assez théâtrale (en s'aspergeant d'essence et se brûlant au 3ème degré et une fois en se jettant sous la voiture de sa femme) on pouvait bien sûr penser qu'il faisait du cinéma. A la troisième fois, il ne s'est pas râté en se jettant avec sa voiture dans une rivière. Dernièrement, un copain a également perdu son père qui lui aussi menaçait depuis longtemps de se suicider. Alors, arrêtons de croire que celui qui en parle ne risque pas de le faire! Il y a toujours des exceptions. Et ces deux cas confirment la règle. Ne prenons jamais à la légère de telles menaces, le risque est bien là.

Pseudo :   Papillusion
 
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