Que vous évoque le titre du forum?

Cela me rappelle l'importance du moment présent.
Je crois que je l'ai oublié ces derniers temps, merci.

moi ça me fait penser qu'on se précipite trop vers l'avenir en voulant que tout arrive tout de suite! du coup, on ne réfléchit pas au fait que notre présent influe forcément sur le futur et qu'en essayant de soigner un peu notre présent, on se construit un meilleur avenir...

ben ...

C'était quand j'était jeune ça...
A mon age, je fais comme l'homme je m'occupe de l'instant présent.

Dans 30 ans. je pense que je courrai après le passé.

Le futur est le présent remis sans cesse à demain.

Normal, sur Cerclo il y a trop de grandes gueules pleurnichardes qui parlent et parlent, et qui parlent encore... Remarque, ils parlent surtout de l'avenir. Oui, ce serait trop laborieux de parler du présent parce que ça implique l'action au dessus de la parole!

Une sacré bande de feignasses...

bon Fouquet, si tu viens juste pour cracher ton venin, personne t'oblige!!! tu seras gentil de donner ton avis sur le sujet ou de fermer ta gueule ça évitera de perdre du temps... ou au moins fais l'effort de justifier parce que là c'est vraiment ridicule...

On ne peut s'occuper du futur qu'en s'appuyant sur la passé:

"Celui qui ne retient rien du passé est condamné à le revivre !" (Gandhi)

Courir après le futur, c'est ce que fait trop de monde tous les jours à chaque instant. Toujours penser à demain, à la semaine prochaine, aux prochaines vacances... Et passer à côté de l'instant présent... Carpe diem, carpe horam

qu'est ce que veut dire "carpe horam"?

Carpe diem, carpe horam =
cueillir le jour, cueillir l'heure

Merci.

Trouvé sur la toile :

"L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours en attente du résultat d'un acte, d'un événement, projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...
J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet.

Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus, pour connaître la suite, toujours la suite, toujours plus avant. Je pose la question : "Comment est-ce que ça se termine ?"

J'attends le train, je ne vis pas. Je suis tendue vers l'arrivée du train, le cou tendu vers le tournant où il va apparaître. "Il arrive ? Il arrive ?" Et bien sûr, une fois dans le train, je n'ai qu'une hâte : arriver !

Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite... "Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...", "Quand les enfants seront grands", "Ah, si j'étais libre", "Quand j'aurai de l'argent", "Quand j'aurai déménagé", "Quand j'habiterai à la campagne", "Quand j'aurai le temps...", ou alors, c'est "Ah, si j'avais su...", "Avant c'était mieux !", "Ah, quand il/elle était là !".

Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil...

Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'aimais faire le ménage ! Et chaque acte est devenu un véritable plaisir : laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide... Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde (ou presque !), ne serait-ce que respirer...

Alex, L'Âme et le Coeur (mensuel gratuit)"

Ben, c'est normal ça, de sentir bien en faisant le ménage, ou plutôt le "vide", parce qu'il n'y a pô que ta maison que tu vides, mais ta tête aussi, t'as jamais fait l'analogie entre ton être, ton "moi" et c'qui t'entoure?
Ben c'est pareil. Quand tu vires les toiles d'araignée de ta maison, c'est un peu de celles qui encombrent ton mental que tu supprimes.
C'est zen...:o)))

Quand ma copine m'a quitté, il y a 4 mois, je me suis dit que ca allait être engoissant de ne plus avoir de but dans ma vie; de ne plus attendre chaque semaine, le prochain jour ou je pourrai la voir...
Et bien non !
Bien au contraire !
Je ne me suis jamais aussi bien senti dans ma peau que depuis que ma vie est vide : je me sens enfin libre !
Je ne suis plus esclave de la routine et des attentes !
Je peux enfin "carper le diem" !

et quand tu carpes le diem et que tu as besoin de tendresse? Comment fais-tu?

Un cinq contre un ou un tour à Vincennes...

Oh non pardon, j'ai honte... là je touche vraiment le fond du graveleux ...

Plus sérieusement s'il me semble vrai que tout individu a besoin de tendresse et de liberté.. tous n'ont pas besoin de ces deux choses dans les mêmes proportions..
La hiérarchie entre les deux n'est pas la même pour tout le monde...

Quelle part de ma liberté suis-prêt à aliéner pour obtenir de la tendresse?
Jusqu'à quel point puis-je me passer de tendresse pour défendre ma liberté, mes choix, ma vision, mes valeurs?

Bon les optimistes forcenés, les partisans de la méthode coué et les aveugles volonteires me rétorqueront qu'il est tout à fait possible d'avoir les deux, de façon pleine et égale, et que d'ailleurs c'est ce qu'ils vivent au quotidien... alors qu'en général un simple regard un peu honnête et attentif sur leur existence suffit à démontrer le contraire...

Pour ma part, je ne pense pas que le "bonheur" soit de rechercher un illusoire et souvent hypocrite "équilibre" mais de choisir son déséquilibre...

C'est un choix, quelqu'il soit il est respectable.. la seule chose qui ne le soit pas c'est de ( par volonté d'auto-justification, pour se rassurer ou se valoriser..) survaloriser ce choix, de vouloir l'imposer comme une norme et comme une fin générale pour tous...

Etre heureux est une sensation objective.

Après tout, ce qui contente l'un peut insatisfaire l'autre.

Tout est question d'appréciation.

un zoli proverbe chinois:
" Le bonheur vient de l'attention prêté aux petites choses, et le malheur de la négligence des petites choses."

A chacun ses petites choses koi!

Merlin,

En te lisant, me vient une question :
Peux tu stp me lister les actes concrets idéaux de ton quotidien qui feraient de toi un homme heureux dans la société dans laquelle nous vivons?

Quelle part de ma liberté suis-prêt à aliéner pour obtenir de la tendresse?
Jusqu'à quel point puis-je me passer de tendresse pour défendre ma liberté, mes choix, ma vision, mes valeurs?

Très joli compromis, qui résume à lui seul toute l'évolution d'un individu.
Question à se poser tous les jours de sa vie.

Etes-vous vraiment certains d'avoir besoin de tendresse ?
J'ai remarqué une chose :
Quand je suis malheureux, je recherche de la tendresse pour me consoler.
Quand je suis heureux, je n'éprouve pas le besoin d'en recevoir.
La tendresse est peut-être une sorte de drogue apaisante pour le cerveau ?

Il est possible aussi que...
Malheur = besoin de RECEVOIR de la tendresse.
Bonheur = besoin de DONNER de la tendresse.

La tendresse c'est quelque chose de normal pour tout être, car nous ne sommes pas autonomes ni autogenes. Sans les autres nous n'existons pas. Ce sont eux qui nous forment, qui écrivent notre "moi" de la même façon que nous formons le leur par le principe d'intéraction.
De plus la tendresse, c un morceau de l'amour (au sens large du terme) qui est le sentiment qui permet à l'homme de supasser l'animal. Alors pourquoi le rejetter ?

Quant au bonheur, c'est une notion bien vague, c'est quelque chose que l'on ressent en soi, qui modifie notre vision du monde. N'oublions pas que tout est une simple projection de notre "moi" intérieur. Trouver le bonheur, c'est savoir le trouver partout.
Avez-vous déjà remarqué à quel point la beauté nous entoure en chaque chose, à tel point que nous sommes submergé, à un point où notre coeur menace de rompre?

Donc, si on veut être heureux, il ne faut pas attendre que le monde nous procure du bonheur. Ce qu'il faut c'est "projeter" notre bonheur intérieur sur le monde.
L'attitude doit être active et non pas passive.
(On peut aussi utiliser la méthode Coué :0)

on peut tout à fait "renverser la vapeur" lorsqu'on se sent en manque de tendresse et en donner.
J'ai remarqué que cette attitude fait passer du malheur au bonheur très souvent, sans parler de l'effet rétro-actif (nos actions nous reviennent invariablement)...

"Quand je suis heureux, je le suis sans me demander pourquoi."

"Quand je suis malheureux, je me demande toujours pourquoi tant de haine à mon égard, tant d'animosité envers moi."

Me suis-je demandé ce que j'avais fait pour susciter de tels sentiments?

Je crois que c'est par là qu'il faudrait commencer les recherches....:o))))


Vers le Moi. Pas le "Moi je", vers le vrai "Moi".

Le bonheur n'étant qu'un état d'esprit, il n'est pas forcément déterminé par l'influence du monde extérieur.
Il est possible à l'homme de controler son esprit donc il est possible aussi de controler son "état de bonheur".
(Si tu veux être heureux alors sois-le !)

...mais tout dépend de quel type de bonheur nous parlons.

Décidemment, il est fort c't'Atil....:o)

C'est bien par là qu'il faut commencer!

Alors, à vos plumes, et racontez-nous quel est votre "type" de bonheur....

pour l'instant il est en phase de transition je crois de bonheur ponctuel (que je qualifierai plutôt de plaisir, ou de paix à durée indéterminée) à bonheur omniprésent.
En tout cas c'est le but de ma quète.

J'ai comme l'idée qu'un bonheur partagé est plus grand qu'un bonheur égoïste, mais le problème est que je peux me planter en pensant "rendre heureux". Je crois qu'il faut s'être planté souvent pour trouver une bonne voie.

Quelle est donc votre bonne heure?