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Forum Philosophie
CLICHES : L'INTELLO
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Sujet : [Sourire]   Date :    14/12/2001 - 10:11:06

De quelqu'un qui fait usage d'un terme un tant soit peu non-ordinaire, on se plaît à dire qu'il est pédant ou même méprisant parfois. Ainsi, certains mots sont de nos jours à éviter sous peine d'être classé "intello pédant" (ou méprisant). Si certains termes techniques me paraissent abscons, ils ne me paraissent pas forcément incompréhensibles, je suis désolé, ce n'est pas "jouer sur des nuances", c'est juste ETRE PRECIS.
Exemple de terminologies qui peuvent paraître abscons...
Lorsque Kamel s'exprime sur "l'Esse", je décroche souvent, comme j'avais rapidement fermé le livre "La phénoménologie de l'esprit" de Hegel, et pour autant je ne vais pas dire qu'il est pédant ou méprisant sous prétexte que je ne comprends pas bien ce qu'il dit.
Simplement, il manipule des termes que je ne maîtrise pas du tout, je ne peux m'en tenir qu'à la vulgarisation qu'il fait parfois parce que c'est hors de mon domaine de compétences.
Autre exemple, un physicien quantique qui décrit les fonctions d'onde de Shrödinger, parlant de densité de probabilité de présence ne fera qu'expliquer que l'électron n'a pas de position précise dans l'espace, mais que cette position est "répartie" d'une certain point de vue, mais si l'on s'en tient à cette seconde définition, on reste dans le flou, on ne rend pas compte PRECISEMENT de la réalité observable.
"Intellectuel" semble devenir péjoratif dans notre société, alors qu'à la base, cela veut juste signifier : qui fait appel à l'intellect. Il y a des gens émotifs, qui font d'avantage appel aux émotions, d'autres sensitifs, qui font appel aux sensations, et il y a les "intellectuels" ou classés comme tels. Je crois que j'oublie encore quelques catégories psychologiques mais ça ne fait rien.
En fait, il n'y a pas de cloisonnement pour moi : n'importe qui peut être tour à tour émotif, sensitif ou intellectuel.
Si j'écris "j'eusse aimé que l'on fasse montre de plus de compréhension à l'égard..." etc. Là je deviens pédant, c'est évident, mais si j'utilise un terme qui définit précisément une chose, même s'il est peu utilisé (j'aurais pu écrire "usité" !), c'est tout à fait différent.
La précision serait-elle quelque chose qu'il faudrait rejeter pour ne pas "être mal vu" ?

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 10:28:07

Bof...un nivellement par le bas est toujours plus aisé!

Pseudo :   Buster
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 10:46:24

Des nouveaux mots et des nouveaux concepts sont toujours les bienvenus chez certains, pour d'autres je crois que c'est comme si ils reniaient leurs points de vus précédents,

c'est dommage d'être aussi peu sûr de son intelect à ce point mais c'est monnaie courrante,

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 12:48:14

Je pense qu'il y a deux facons d'utiliser des termes "compliqués".
On peut les utiliser quand on aborde des discussions techniques assez pointues ou ils sont nécessaires.
On peut aussi les utiliser par pédanterie et snobisme afin d'en mettre plein la vue aux naïfs. Dans ce cas on utilise les mots pour manipuler les gens et leurs cacher la pauvreté de sa pensée.
Les termes techniques ou de métier ne deviennent ridicules que lorsqu'ils sont utilisés de manière redondante, inutile et hors-contexte (pour épater la gallerie). En effet, à quoi sert-il de remplacer un mot simple par un mot plus compliqué sinon pour embrouiller les gens ?

Ainsi les snobs utilisent des mots "à la mode".
Selon les différents milieux, on doit se montrer "branché" (ou "cablé") en utilisant des expressions différentes.
Ex :"Hyper-top-délire !", "Ca m'interpèle au niveau du vécu", "interface", "e-business", "cash-flow", "joint-venture", etc...

Ainsi les hommes politiques cachent leurs mensonges sous un langage obscur et technocratique (un humoriste disait que ce n'était pas du francais mais de l'hexagonal. Un autre disait que lorsqu'un technocrate a répondu à votre question, vous ne comprenez même plus votre question).

Ainsi beaucoups d'artistes abstraits cachent leur manque d'inspiration et de technique sous des propos incompréhensibles au commun des mortels : "espaces virtuels", "intégration de l'espace visuel", "fragmentation des propositions esthétiques", "abandon à l'automatisme des situations", "problématique de la forme-tableau", "dynamisme constructif de la forme", "problématique unifiée", "préoccupation gestuelle", "éthers plastiques", "religion géodésique", etc... (j'ai tiré tous ces termes d'un catalogue d'exposition).

Ainsi de trop nombreuses personnes travaillant dans le "psycho-social" truffent leurs dossiers de termes compliqués afin de faire sérieux (pour obtenir plein de subventions) et de cacher leurs piètres résultats sur le terrain.
Exemples tirés d'un rapport : "positivation des échecs", "réceptacle des émergences", "résolution de problématique", "translation des structures", "fonction de compréhensibilité de l'information", etc...

Je ne parle pas non plus des psychanalystes qui protègent toutes leurs théories par l'obscurité de leur vocabulaire. Leurs thèses ne peuvent pas être réfutées puisque leurs sens est flou : le vocabulaire est ambigü ou à double-sens.

Une étude a d'ailleurs prouvé que plus un livre était incompréhensibles et plus il s'en dégagait une impression de sérieux et de compétance.
Ce mal qui ronge notre langue ne reculera pas tant que nous continuerons à nous laisser abuser par les mots au lieu de chercher ce qu'ils recouvrent.

PS : Le cas de Kamel est différent. Il utilise souvent un vocabulaire métaphysique qui date d'il y a plus de 2000 ans.
On arriverait (un peu) plus facilement à le suivre s'il employait des mots techniques plus actuels et s'il suivait le "rafraichissement" des concepts introduit par les philosophes et logiciens plus modernes.




Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 13:00:57

Je suis entièrement d'accord avec l'homme( Dieux! que m'arrive-t-il? :) ...)

Le premier vecteur de communication est le langage, si le langage s'appauvrit, la communication aussi... et l'on se dirige ainsi vers l'ère de la simplification, du minimalisme, du slogan...

Le français a cette richesse de fournir un terme précis et exact pour toutes( ou presque) les idées et nuances que l'esprit peut produire. il serait fort dommage de s'en priver au profit de termes génériques communs qui peuvent englober trois cent significations différentes...( pour caricaturer, l'odieux "cool" par exemple.. ma copine est cool, ce film est cool, mes vacances étaient cools, mes fringues sont cools, le prof est cool, Baudelaire c'est cool..)

Personnellment je suis toujours heureux d'apprendre un mot nouveau et aucunement vexé d'en demander la signification à celui qui l'utilise ..
Enrichir son vocabulaire n'est pas une coquetterie de pédant mais un moyen d'affiner, de préciser, d'organiser avec plus de justesse et d'exactitude sa pensée...

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 13:01:16

Cela me rapelle l'affaire Sokal... ;0)

Pseudo :   Startijen
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 13:01:44

je confirme pour les psys et leur vocabulaire. J'ai beau être en thérapie depuis 5 ans (déja...), je ne me suis penché que de manière superficielle sur la théorie psychanalytique en voyant tous ces termes qui m'étaient inconnus... ceci dit cela m'a aussi permis d'apprendre de nouveaux mots qui me sont bien utiles dans d'autres situations.
La pédenterie est alors peut être une observation orientée par notre interprétation subjective, suivant si on attend une explication parlante sans effort, ou si au contraire on souhaite se plonger dans un milieu qui nécessite des bases théoriques pour en saisir tout le sens.
Je suis persuadé que ceux qui ont écrit (bon ok peut être pas tous) les commentaires sur cette brochure d'art, ont exprimés une idée très précise, leur concept, qui devient difficilement accessible pour le profane qui ne connaît pas le format de pensée des acteurs de cet art.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 13:11:33

En ce qui concerne la psychanalyse, tu trouveras peut-être quelques interêts à ce site que je te conseille (et c'est en plein dans le sujet) :

http://perso.wanadoo.fr/jean.brissonnet/psycha.htm

Pseudo :   Startijen
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 13:19:38

Bon pour les psys je sais pas, j'ai trouvé en psys beaucoup trop de théorie qui aimaient trop la polémique et pas asser la constructions mais certaines idées m'ont paru digne d'intérêt,

pour la peinture abstraite étant moi même peintre un peu abstrait je ne suis pas d'une objectivité au dessus de tout soupcon,

je peux dire que les mots employés par les peintres d'atil ne sont pas les miens de là à savoir si pour eux cela signifit quelque chose .... Il est quand même trés difficile de parler de son travail, je connais pas les votres mais je crois que vous pouvez facilement admetre que certains aspects de vos études ou emploies ne peuvent s'expliquer qu'avec des mots de votre monde,


s'était quoi le sujet de base, ah oui les clichet-intelo : et bien je crois que les artistes ils en ont toute un collection de clichés à leurs propos ...

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 13:20:24

je l'ai déja lu, je n'ai pas du tout apprécié la manière fermée qu'il a d'argumenter.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 14:51:12

J'ai trouvé le site intéressant mais très partisan.
Dommage qu'on n'ait rien trouvé à lire sur Jung (et non pas "Young" au fait), qui était plus ouvert que Freud, dommage qu'on ait pris quelque cas d'échecs pour étayer une théorie sans aucun "contre", en entre-coupant la parole des psychanalystes par des commentaires systématiques...
C'est un peu écrit comme un article qui voudrait prouver l'existence de Dieu et qui commencerait par "Dieu existe, nous avons des moyens de vous le prouver. Bien sûr vous pouvez ne pas y croire, mais Dieu vous prouvera que vous avez tort. Les athées disent qu'il n'existe pas, mais peuvent-ils le prouver ? Dieu nous a laissé des paroles patati patata, et d'ailleurs ma grand-mère qui est une grande croyante..." etc.
Personne ne peut nier l'apport des médicaments dans le traitement de certains désordres psychiatriques, ce n'est pas ce que je veux dire, mais le site n'apporte pas de preuves suffisantes à mon goût pour pouvoir prétendre que la psychanalyse est une belle connerie, une nouvelle "religion"...
Le passage de Lacan commenté d'un "comprenne qui pourra" ne m'évoque rien d'autre que la frustration de ne pas comprendre. Je n'ai pas compris non plus, mais contrairement à l'auteur je ne pense pas que c'était une forme de pédantisme, ou une façon de faire "plus sérieux", plus secret (plus sectaire ?)...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 15:44:08

Freud à remis en question son oeuvre dans "métapsychologie" je trouve cela asser ouvert, mais bon j'ai peut être le tort d'ètre autant à l'écoute des théories sur-naturalistes que des autres,

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Sourire]   Date :    14/12/2001 - 16:06:20

J'entendais par "ouvert" qui a étudié des choses comme les archétypes, découverts en allant étudier des tribus en Afrique et en recoupant ces symboles communs à toute l'humanité avec d'autres peuples, comme l'introduction de la notion d'inconscient collectif, comme l'étude des sagesses orientales (Jung conseillait parfois le Yoga à certains de ses patients), comme d'ajouter à la simple écoute des freudiens la participation active du psychanalyste (il a découvert dans les grandes lignes que les esprits s'harmonisaient, que leurs inconscients interféraient, ce que banissaient les freudiens, mais qui pouvait aider à la thérapie), comme chercher à comprendre la foi autrement que comme une béquille liée à un dérèglement de l'esprit à cause du traumatisme de la découverte de la mort, bref, à comprendre la dimension spirituelle de l'homme hors des carcans freudiens. Je pense qu'à beaucoup d'égards, Jung est allé plus loin que Freud. Ce qui ne veut pas dire que ce dernier s'est trompé sur toute la ligne ni qu'il n'était pas capable d'auto-critique. Il paraîtrait que les livres de Jung sont assez ardus à lire et je n'ai lu que "l'oeuvre de Jung" de Charles Baudouin qui me semble une bonne vulgarisation pour commencer...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 16:42:11

Il parait aussi qu'il marchait sur l'eau ;0)

Pseudo :   Startijen
 
Sujet : [Sourire]   Date :    14/12/2001 - 16:51:00

L'eau, n'est-ce pas le symbole de l'inconscient (ou de la mère semon les écoles) ? ;o)

tiens, j'en connais une à ce propos...
C'est un missionnaire qui va dans une tribu prêcher la bonne parole. Il prend une pirogue pour s'y rendre et arrive à apprendre à un indigène le "Notre Père", tout fier du résultat. Il repart satisfait à grands coups de pagaie mais entend des clapotis derrière lui. L'indigène est là, qui COURT pour le rejoindre puis s'arrête à sa hauteur, debout : "après donne-nous notre pain quotidien c'est quoi déjà ?". Le missionnaire n'en croyant pas ses yeux lui fait "Oublie, continue comme avant !"...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Latte]   Date :    14/12/2001 - 16:51:42

selon, pas semon... Grrr

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 17:49:51

heu, mon language n'est peut etre pas si decale que ca de la realite philosophique actuelle. On en peut parler metaphysique sans employer un vocabulaire precis. heggel qui est a mon avis un genie de la metaphysique employe aussi un vocabulaire precis. Mais il vrai que je dois faire des efforts de vulgarisation quand je parle de concepts nebuleux comme "l'esse".

J'en prends acte...!

Pseudo :   kamel le juste
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 21:00:19

Pour l'Homme,

"L'interprétation doit être preste pour satisfaire à l'entre-pret. De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire. "

"Les mots... peuvent engrosser l'hystérique, s'identifier à l'objet penis-neid, représenter le flot d'urine de l'ambition urétrale, ou l'excrément retenu de la jouissance avaricieuse. "

Lacan est un fumiste pédant et méprisant (il prend ouvertement ses lecteurs pour des imbéciles).

Première "pensée" : interpréter signifie expliquer, éclaircir, traduire.
Preste et pret sont issus du bas latin "praestus" qui veut dire "mettre à disposition", "à portée de main". Le but de Lacan serait donc de mettre à notre portée son mode de raisonnement... Pas de doute, c'est limpide.
L'interprétation (l'explication, l'éclaircissement, la traduction) doit être preste (rapide, prompte) pour satisfaire (pour répondre aux exigences) de l'entre-pret (qui ne veut strictement rien dire d'un point de vue sémantique mais qui ressemble à s'y méprendre à l'anagramme incomplète du mot interprétation).
De ce qui perdure (ce qui reste dans le temps) de perte pure (en pure perte ?) à ce qui ne parie (mettre en jeu une somme ou s'engager par la parole et, dans un sens étymologique plus lointain, "comparer") que du père au pire.
Cette phrase n'est qu'un jeu de consonances qui n'est reliée en rien à la première proposition.

Deuxième "pensée" : en psychanalyse, les femmes convoitent depuis toujours ce qu'elles ne pourront jamais posséder : un pénis ! Les hystériques (ces grandes névrosées de l'utérus) en sont malades... Grâce au langage (heureusement, Lacan leur a appris à parler), elles vont cependant pouvoir accéder à l'objet de leur convoitise et, plus fort, elles pourront même devenir hermaphrodites ! Voilà donc ces malheureuses hystériques qui, douées de parole - nous n'irons pas jusqu'à leur accorder le droit de raisonner -, assouvissent leurs besoins primaires, voire bestiaux (si l'on se réfère au verbe "engrosser") : un pipi phallique (leur seule ambition...), un caca puéril (la psychanalyse assimile en effet la défécation enfantine à un "cadeau" offert aux parents) et, raffinement suprême, la jouissance égoïste.

Le problème du snobisme intellectuel (pas même dissimulé dans le cas - cas ? - de Lacan) est qu'il est fastidieux à "démonter". Pour une phrase minable de connerie, il faut développer une argumentation rigoureuse face à des textes creux et l'énergie requise est sans commune mesure avec l'intérêt (si tant est qu'il y en eût un) du propos. En bref, ça fatigue !

Pseudo :   #pampre
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 21:28:20

N'importe quoi cette discu je comprend rien....
Je sais que j'ai fumé des petards mais quand meme.
Je pige pas

Pseudo :   Splashounet
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 21:39:46

Si cela te fatigue tant que ça d'écrire met toi à la pétanque,


Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 22:03:30

Mais je n'ai pas nié qu'il existe AUSSI un certain snobisme dans l'emploi outrancier de certains mots pampre !
Je n'ai pas lu Lacan je l'avoue, mais ces quelques extraits pourraient effectivement être révélateurs d'un état d'esprit pédant voir méprisant. Cela ne veut pas dire que nous pouvons toujours expliquer des choses complexes de façon simple, je suis désolé, sauf à rester imprécis.
Presque tous les métiers ont leur propre terminologie. Si je "cause" Mathématiques, je parle de théorèmes, de prédicats de logique, de variables, d'intégrales, de dérivées, de vecteurs, de tenseurs, etc. Si je "cause" météorologie, je parle de thermocline, d'anti-cyclone, de dépression, de barométrie, et ainsi de suite.
Ce n'est pas parce que certaines personnes ABUSENT de terminologie et ne font jamais d'effort de vulgarisation (encore que ce terme pourrait être vu comme méprisant, mais c'est celui qu'on utilise généralement !) que nous nous devons tous de "causer simple", quel que soit le sujet abordé.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 22:12:29

Ne voudriez vous pas que plus puisse lire de la philo ?

pour cela ne faut il pas faire un effort pour les mots tout en gardant un sens spécifique soit le plus compréhensible possible ?

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 22:48:21

Je ne peux pas parler pour un philosophe puisque je n'en suis pas et que certains termes m'échappent, mais j'aime assez la philo et comme toi, j'aimerais qu'elle soit d'avantage partagée comme j'aimerais parfois que l'on partage mon émerveillement face à certains résultats scientifiques (les théories sur la génèse de l'univers, la physique quantique, l'espace-temps et la relativité d'Einstein, les trous noirs, les propriétés étranges des quarks, la découverte de l'ADN et ses applications, etc.), mathématiques (le théorème d'incomplétude de Gödel, incroyable, ce gars a montré AVEC les Mathématiques que les Mathématiques ne pouvaient se prouver elles-mêmes en gros), et j'oublie encore... Mais alors ce serait peut-être vouloir imposer ma façon de voir, comme si je disais à quelqu'un "écoute cette musique, elle est merveilleuse", sans aucun respect pour ses propres goûts.
Je pense que l'intérêt pour un domaine ne peut venir simplement par la vulgarisation, il faut qu'il y ait un réel SOUHAIT de le découvrir.
Si la personne qui a décrété qu'elle n'aimait pas un domaine ne fait jamais l'effort de se renseigner dessus, tu auras beau "vulgariser", tu ne la toucheras jamais.
Par contre, quelqu'un qui S'OUVRE pourra déjà trouver dans la vulgarisation quelques occasions de s'émerveiller...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 22:54:48

exact... le principe même de la communication revient
tout d'abord à être compris

si je suis avec des biologistes, il m'est normal de
parler d'hybridation, de senescence, de transformation
bactérienne ou encore de l'empaquetage des acides nucléïques

mais si une informaticien me demande quel est la cause
du vieillissement, je ne vais pas lui dire que c'est du
à une malfonction des polymérases au niveau des télomères
durant la réplication qui fait que les polymorphismes
en 5' ne peuvent pas être synthétisés, et donc qu'ils
diminuent à chaque génération cellulaire...


je pense, de même, que si je pose une question à
un philosophe, il n'a pas à me répondre avec une
multitude de concepts resassant des mots d'une
définition incertaine qui ne débordent des milieux
autorisés que par quelques rares effets de mode...

s'il le fait j'aurai le droit de me foutre de sa gueule,
faire le malin avec quelques mots de vocabulaire n'est
jamais difficile... le plus difficile est de ne pas
se faire crever les pneus de bagnole pendant notre discours


le cliché de l'intello revient de droit à ces gens
qui jouent des mots et étalent leur savoir parce
qu'ils ont appris un dictionnaire par coeur,
et non pas à des discussions intraspécifique.


petite question ....
quel est ce mot déjà, qui relate le fait d'utiliser
une combinaison de plusieurs mots pour définir une
chose qui porte déjà un nom simple et exhaustif ?

comble du snobisme, c'est ce qu'avait utilisé Molière
pour se moquer de ses femmes savantes...

foutu trous de mémoire...

Pseudo :   Usul
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 22:55:02

je ne parle pas de vulgariser mais de rendre leurs sens à des mots,

sinon effectivement peu sont réjouit à l'idée de connaïtre autre chose,

pour ma part je crois que si l'humain n'apprend pas trés rapidement il se retrouvera dans de la poussière mais pas beaucoup plus,

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 23:03:15

N'importe quoi cette discu je comprend rien....
Je sais que j'ai fumé des petards mais quand meme.
Je pige pas

Pseudo :   Splashounet
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 23:04:13

et les idées ? certains "snobs" ne peuvent ils parler de sujets avec une certaine brillance pour faire autre chose que se la jouer ?

pourquoi nous ? parlons nous ?

Sommes nous si clean pour pouvoir mettre un jugement morale sur des discours même si molière parait d'accord, au fait n'a pas t il fait un peu preuve de sexisme ?

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Reponse]   Date :    14/12/2001 - 23:26:11

au contraire, il a fait preuve de ruse...

s'il avait décrit des hommes tels que ces femmes savantes,
sa pièce ne serait sans doute pas passé sans dommage

si bien que ces malfrats, regardant la pièce, riaient
de ces femmes si éffrontées sans même se douter que
Molière se moquaient particulièrement de eux


en psychanalyse on appelle ça la "délocalisation",
je crois... enfin merde, vaillants vigiles du vocabulaire
français, les médiocres comme moi m'auront compris...


Pseudo :   Usul
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 23:44:33

Ok, j'emploie cette aussi de temps en temps,

mais elle peut être trés dangereuse,

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Question]   Date :    14/12/2001 - 23:47:50

ruse j'ai oublié d'écrire ce mot

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Reponse]   Date :    15/12/2001 - 12:35:53

Pour l-homme,

"Mais je n'ai pas nié qu'il existe AUSSI un certain snobisme dans l'emploi outrancier de certains mots pampre !"

Ai-je prétendu le contraire ?

Mais tu as dit aussi : "Le passage de Lacan commenté d'un "comprenne qui pourra" ne m'évoque rien d'autre que la frustration de ne pas comprendre. Je n'ai pas compris non
plus, mais contrairement à l'auteur je ne pense pas que c'était une forme de pédantisme, ou une façon de faire "plus sérieux", plus secret (plus sectaire?)."

Et c'est sur cette réponse que j'ai réagi.

La seconde pensée de Lacan n'est pas incompréhensible mais n'a rien d'original, ce n'est que la reprise des théories freudiennes. Rien de plus plat donc que de rabâcher ce qui est connu depuis belle lurette, sauf à faire ce que l'on appelle un "scoop" en littérature... Pour prendre un exemple : "une blonde pulpeuse", "un vieillard gâteux" sont des métaphores éculées. Le scoop va consister à créer une image inhabituelle (originale) afin de provoquer un choc chez le lecteur. Ainsi, la blonde gâteuse et le vieillard pulpeux sont des scoops. C'est un tour de passe-passe bien utile, tout comme peut l'être "la jouissance avaricieuse" ou "l'ambition urétrale"... Pour moi, ce n'est ni plus ni moins que de la pédanterie, de la fumisterie et du mépris.

Je suis d'accord avec toi pour dire que chaque profession possède un vocabulaire spécifique. Si un biologiste moléculaire parle à un confrère d'"apoptose", tous deux sauront immédiatement qu'ils discutent de la mort programmée des cellules, ce qui ne sera pas le cas de la voisine du 3ème de l'un d'eux et l'on peut multiplier les exemples à l'infini. En revanche, je mets au défi un psychanalyste, un mathématicien et un linguiste de m'expliquer ce passage de Lacan :

"C'est ainsi que l'organe érectile vient à symboliser la place de la jouissance, non pas en tant que lui-même, ni même en tant qu'image, mais en tant que partie manquante à l'image désirée : c'est pourquoi il est égalable à (la racine carrée de -1) de la signification plus haute produite, de la jouissance qu'il restitue par le cœfficient de son énoncé à la fonction de manque de signifiant : (-1)."
Jacques Lacan - "Subversion du sujet et dialectique du désir dans l'inconscient freudien" in Ecrits II - Editions du Seuil 1971.

La difficulté d'accès est-elle toujours dûe à l'usage d'un vocabulaire spécifique ?

Pseudo :   Pampre
 
Sujet : [Question]   Date :    15/12/2001 - 13:41:24

L'homme,

pour revenir plus sérieusement sur Jung, il me semble pour le moins difficile pour un seul homme de réaliser les fabuleuse synthèse et avancées concernant des domaines très divers (rien moins que l'anthropologie africaine, la synthèse universelle des symbolismes, l'introduction des "sagesses oientales", les bases de l'inconcient collectif et en prime il révolutionne la psychanalyse (qui venait à peine d'apparaitre) en modifiant radicalement le rapport entre le psychanalyste et le patient et en prime il y introduit le yoga.". Je t'avoue que tout cela me laisse perplexe...
En outre, si les avancées de Jung sont décisives, pourquoi la psychanalyse Freudienne perdure-t-elle ?

"L'eau, n'est-ce pas le symbole de l'inconscient (ou de la mère selon les écoles) ? " Ou peut-être du rutabaga ou de la planche à repasser ou de la super-nova ou de l'élèctron ou de la castration etc....

Usul et l'Homme,

dans un domaine scientifique précis (par exemple la sénescence), on trouvera en effet un certain nombre de mot précis et inconnus du grand public MAIS (le même "mais" que Pampre) ces mêmes mots on non seulement un sens connu de tous les biologistes du domaine MAIS sont aussi en nombre assez limités et commun à pratiquement toutes les communications sur le sujet.

A cet égard, je serais assez curieux de savoir combien de fois apparaissent des mots comme "penis-neid" ou "entre-pret" dans les ecrits lacanesques et lacaniens...

Il y a un autre MAIS : tu ne trouveras aucun article sérieux sur la biologie moléculaire de la senescence qui introduise des éléments obscurs de physique quantique ou de sémantique, pour la simple et bonne raison que très peu de lecteur les comprendraient. Si cela devait malgré tout arriver (imaginons une avancée en Topologie qui révolutionne l'étude des Télomérases), on exigerait de l'auteur qu'il explique son emprunt et qu'il le justifie : Lacan ne fait ni l'un li l'autre quand il "utilise" la topologie ou les nombres complexes dans ses "théories".

Un dernier MAIS : les articles pointues en Biologie ou Mathématiques utilsent des termes très pointus (disons donc abscons) MAIS la syntaxe de la langue dans laquelle ils s'expriment n'est pas fondamentalement différente de celle du citoyen Lambda. Ce n'est pas le cas des Lacan, Deleuze, Barthes, Baudrillard et autres Derrida.

Je finirais sur une "exégèse" qui m'a frappé lors de la controverse qui a suivie la publication de "Impostures intellectuelles", de Sokal et Bricmont.

Lacan s'y faisait épinglé pour son emploi abusif, trompeur et non justifié des mathématiques. Cet "emploi" a été défendu dans un article du Monde ("L'Américain Alan Sokal face aux "imposteurs" de la pensée française". Par Marion Van Renterghem. le 30 septembre 1997, page 27).

Je cite : "" Les scientifiques auraient-ils un rapport privilégié à la vérité ? ", renchérit la mathématicienne Françoise Balibar. Si un de mes élèves faisait le schéma de Lacan pour illustrer le stade du miroir, je mettrais zéro. Mais quelle importance ? Lacan aurait trouvé une autre métaphore, son raisonnement eût été le même. " C’est l’usage de la métaphore que revendique Julia Kristeva - comme l’avait fait Barthes (Critique et vérité) en réponse aux attaques lancées par Raymond Picard dans un livre aux accents déjà sokaliens : Nouvelle critique, nouvelle imposture -, au nom de la spécificité de la démarche des sciences humaines : " Celles-ci utilisent les références autrement que comme sciences exactes : non comme modèles mais comme métaphores au travail [...]"

Bref, il ne s'agit que d'un "droit à la métaphore" (rappelons tout de même qu'une métaphore est censée expliquer un concept abscon en utilisant un concept connu, rarement l'inverse...).

Pourtant, je relis un des passages de LACAN critiqués par Sokal et Bricmont et que lis-je à propos de l'utilisation de la topologie pour la maladies mentales ?

"Ce n'est pas une analogie. C'est vraiment dans une partie des réalités, cette sorte de tore. Ce tore existe vraiment et il est exactement la structure du névrosé. Ce n'est pas un analogue ; ce n'est pas même une abstraction, car une abstraction est une sorte de diminution de la réalité, et je pense que c'est la réalité elle-même." (cité par Sokal et Bricmont, "Impostures Intellectuelles, ed. Livre de poche, p 57.

Relisez l'extrait de l'article du Monde...

Pseudo :   Startijen
 
Sujet : [Reponse]   Date :    15/12/2001 - 13:57:45

Diantre que de mots qui me causent des maux!

Pseudo :   Un passant
 
Sujet : [Cadeau]   Date :    15/12/2001 - 16:39:18

Usul ...

Cela s'appelle une périphrase...

Pseudo :   Lettrée....
 
Sujet : [Sourire]   Date :    15/12/2001 - 22:17:08

yes....
merci Lettrée

une périphrase.... je m'en souviendrais maintenant


pourquoi faire compliquer et incompréhensible ?

je me souviens d'une prof de géo au collège,
infiniment cultivée, qui, pour nous insulter
le faisait parfois en latin, en grec, ou bien
dans un français totalement incompréhensible
pour des élèves de 13 ans...

eh ben cela provoque encore plus de frustration qu'un
"va te faire enculer, fils de pute"
(passer moi l'expression *rr*)

je soupconne certains intellectuels effectivement
de se servirent de l'ignorance ou de l'incompréhension
pour sévèrement se foutre de la gueule de leurs interlocuteurs


d'ailleurs les personnes les plus cultivés que je connaisse
(sans compter cette satané prof de géo) ne présentent
aucune différence avec le citoyen alpha...
par contre parlez leur de littérature autour
de trois bouteilles de bon vin et vous vous
sentirez si bête par rapport à eux, et en même
temps si peu différent de ce qu'ils sont...
que la seule envie qui vous prend c'est de passer
à la petite librairie du coin et de s'instruire un peu...

Pseudo :   Usul
 
Sujet : [Question]   Date :    16/12/2001 - 02:24:29

cha c'est certain, c'est pour ça que quend j'insulte quelqu'un j'emploie des phrases un peu compliqué pour lui,

Mais je crois que mon interlocuteur voulait me fair pas que du bien en me traitant de sale pédé d'intélo, les intélo peuvent aussi se battre avec leurs armes surtout dans des endroits où il ne sont pas en majorité,

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Question]   Date :    16/12/2001 - 02:33:15

sorry j'oublie de plus en plus de mots et leurs orthographes, j'espère n'être pas encore sortie de votre limite et que mes phrases reste encore compréhensible pour vous mes interlocuteurs,

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Recherche]   Date :    16/12/2001 - 15:08:34

Des recherches expérimentales ont été effectuées aux USA sur l'utilisation du discours pour mythifier autrui. Elles démontrent qu'il est facile de duper le public : il suffit d'être illisible.
J.Scott Armstrong, prof de Marketing, a voulu vérifier si on pouvait duper les gens par écrit à l'aide de néologismes et d'illogismes nappés d'une sauce pédantesque. Il a demandé à 20 professeurs en administration d'évaluer le prestige académique de 10 revues d'administration. Comme on pouvait s'en douter, la revue qui a été la plus valorisée était la plus difficile à lire et la moins valorisée était la plus facile à lire.
Armstrong se demanda si les revues au langage compliqué n'étaient pas valorisées car elles utilisaient des notions plus complexes (et donc supérieures). Il décida donc de les réécrire pour les rendre plus lisibles sans en changer le contenu.
Il demanda à un groupe de 32 professeurs et administrateurs de noter la "compétence des recherches" présentées dans les textes. Une fois encore ce furent les versions difficiles qui furent valorisées par rapport aux versions faciles.
Ce n'est donc pas l'idée mais le style compliqué qui est utilisé pour noter la valeur d'un texte !
A quoi tient donc ce comportement pseudo-aristocratique ?
C'est que en "complexifiant" et en "herméneutisant" une communication, on augmente son pouvoir de mythification et on la rend plus difficilement vérifiable ou réfutable.
Il est plus facile d'écrire un texte pseudo-scientifique en sabir qu'un texte clair car ce dernier demande une maîtrise parfaite du sujet.; alors qu'on noie plus facilement dans le charabia une ignorance partielle ou totale.
Rappelons-nous du conseil de P.Souday, directeur du Temps avant la guerre, pour ses rédacteurs : "Faites emmerdant... ca fera sérieux !"

(D'aprés un article de Science et vie)

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    16/12/2001 - 15:11:50

mes "études" m'ont amené aux même résultat et à l'inverse si tu limites le nb de mots tu fais idiot,

Pseudo :   st-antigone
 
Sujet : [Reponse]   Date :    16/12/2001 - 15:13:06

Usul...

Jamais je ne me suis sentie bête devant ceux qui abordaient un domaine inconnu de moi ...
Ils étaient sur une autre rive que la mienne et tous tentaient de construire des ponts vers moi ...
Après tout , il ne s'agit que de bien choisir les gens avec qui on partage le repas et le bon vin ...

Hier au soir , c'est moi qui ai franchi le gué vers ces deux yeux verts interrogateurs qui ne comprenaient pas mes mots .

Demain , j'irai à la petite librairie du coin lui acheter un livre ...

Pseudo :   Lettrée
 
Sujet : [Reponse]   Date :    16/12/2001 - 21:23:04

Pour Usul,

"au contraire, il a fait preuve de ruse...

s'il avait décrit des hommes tels que ces femmes savantes,
sa pièce ne serait sans doute pas passé sans dommage si bien que ces malfrats, regardant la pièce, riaient de ces femmes si éffrontées sans même se douter que Molière se moquaient particulièrement de eux"

Molière ne fait pas montre d'une subtilité particulière dans Les Femmes Savantes, pièce qui vise, outre les femmes souhaitant s'extraire de leur condition, deux hommes de l'époque (qui s'étaient opposés violemment) : l'Abbé Cotin - prédicateur et poète mondain - (alias Trissotin, initialement Tricotin) et Gilles Ménage - grammairien et helléniste - (alias Vadius), tous deux pensionnés en tant qu'hommes de lettres par le roi (Molière en bénéficiait lui-même depuis 1663, année de la création des gratifications). En 1667, Cotin et Ménage sont tous deux rayés de la liste des pensions et Ménage affichera publiquement son mécontentement. Molière les épinglera quand il commencera à écrire sa pièce vers 1670 : Cotin pour sa volonté d'excommunier les comédiens entre autres et Ménage pour - peut-être - les soupçons de plagiat qui pesaient sur lui. Tout comme Madeleine de Scudéry, qui s'était parfaitement reconnue dans la Magdelon des Précieuses Ridicules, je pense que Cotin et Ménage ne sont pas passés à côté du message qui leur était destiné... ;-)

Pseudo :   Pampre
 
Sujet : [Reponse]   Date :    17/12/2001 - 00:25:37

Atil...
expérience intéressante, en effet...
le plus intéressant serait de passer le test
soi même, sans s'en aperçevoir, et voir ensuite
avec des explications si nous avons réagit de la
même façon

il est facile de se dire que les académiciens sont
borné par les débordements d'écriture, ils seraient
plus drôle de voir que c'est le cas de tout le monde



Lettrée, c'est très joli ce que tu viens de dire,
et je rejoins parfaitement ton opinion...
je ne mettais rien de péjoratif dans l'expression
"se sentir bête"... moi même je me sens bête
très souvent et je ne me trouve pas complètement
stupide pour autant *rrr*


Pampre... merci pour tes explications,
c'est agréable de se voir instruire par quelqu'un
sans qu'il prenne des airs supérieurs ou insultants

en effet, mes études de Molière et de l'Histoire
remonte à des temps immémoriaux où sur les bancs
d'école j'avais d'autre choses en tête que la littérature *rr*


je suis de bonne humeur ce soir... c'est plutôt rare
quand je passe sur ces forums... je vous en remercie

Pseudo :   Usul
 
Sujet : [Reponse]   Date :    17/12/2001 - 08:44:34

Je ne pense pas qu'on se sente "bête".
On se sent simplement "ignorant" dans un domaine.
Celui qui est ignorant est capable d'apprendre ce qu'il ne sait pas encore.
Par contre celui qui est bête est incapable d'apprendre puisque son cerveau est déja rempli de croyances erronnées.

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    17/12/2001 - 14:30:37

merde... pourquoi éviter d'appeller un chat un chat ?

Pseudo :   Usul
 
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