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le bien, le mal
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Sujet : [Question]   Date :    23/10/2001 - 15:15:27

Il paraît que " l'enfer est pavé de bonnes intentions " !

cette phrase est plus pernicieuse qu'elle en a l'air car on y veut voir plutôt le terme "bonne volonté" et occulter le mal.

A partir de cela ou de ce que vous voulez quelle définition pouvons nous donner au BIEN et au MAL ?

Sans parler des psychopathes qui profitent de la situation pour assouvir leurs pulsions meurtrières car ils ne sont qu'une minorité... mais en réfléchissant sur les plus nombreux, ceux qui agissent en étant persuadés de faire le bien....
comment démonter le mécanisme qui pousse des personnes à être les exécutants de celui qui planifie froidement les guerres, les génocides ?

comment pouvons-nous, chacun personnellement nous situer sur cette ligne entre le bien et le mal?
A quel mécanisme sommes-nous, nous aussi soumis ou en sommes-nous libérés ?

Pseudo :   cébé
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/10/2001 - 16:04:07

Cette question apparaît simple au départ mais elle est en fait selon moi d'une grande complexité. Ce qui est bien pour un individu peut être mal pour un autre. Si nous consultons le Petit Larousse, nous y retrouvons ceci:
Bien) Ce qui est conforme à un idéal, à la morale, à la justice. Faire le bien.
Contraire : Mal.
– Homme de bien, homme bon, altruiste.
– En tout bien tout honneur : sans intentions autres que morales.
2. [Philosophie]
"A". Le bien : Ce qui fonde en valeur toute chose, toute action.
Mal) >1. Ce qui est contraire au bien, à la vertu ; ce qui est condamné par la morale. Discerner le bien du mal.
2. Ce qui est susceptible de nuire, de faire souffrir ; ce qui n'est pas adapté. Quel mal vous a-t-il fait ?
– Faire du mal à quelqu'un, faire souffrir quelqu'un, lui nuire.
– Dire du mal de quelqu'un, dénigrer, calomnier quelqu'un.

Comment naviguer entre les deux?

Si nous faisons à titre d'exemple référence aux événements du 11 septembre dernier, pour les musulmans extrémistes, l'action posée est en fait une façon de rétablir la justice divine en éliminant les infidèles!
Pour les Américains, les représailles militaires sont une guerre du bien contre le mal!
Et les deux camps pourraient probablement dire:

SI DIEU EST AVEC NOUS, QUI SERA CONTRE NOUS?

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Question]   Date :    23/10/2001 - 16:33:55

je pas vraiment ce qui pourrai etre 'bien' pour quelqu'un qui serait 'mal' pour un autre ..
en dehors des fous et des extremistres ,la moral et l'ethique sont universel .



" les USA sont une nation pacifique , les bombardement continuront jusqu'a l'aube ... "

"le LAMA dit aux chinois: le tibet est une nation pacifique et nous ne nous battons pas , ne voyez pas ici une faiblesse mais notre plus fort attout " (un qlqchose comme ca ..)



Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Question]   Date :    23/10/2001 - 16:45:51

la morale et l'étique sont universels?
Peux-tu m'en donner les règles stp?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    23/10/2001 - 18:50:18

"comment démonter le mécanisme qui pousse des personnes à être les exécutants de celui qui planifie froidement les guerres, les génocides ?"

La seule manière serait de renoncer aux notions de "bien" et de "mal".
On peut en effet affirmer que croire au bien et au mal, c'est de l'idéologie... hors, toute idéologie poussée jusqu'au bout se transforme en fanatisme et peut justifier tous les massacres.
Pourquoi parler d'idéologie ?
Parceque le bien et le mal n'existent pas : ce ne sont que des notions culturelles dont les définitions varient selon les peuples et les époques.
Il ni a ni bien ni mal absolus.
Par exemple :
Dans le monde des assassins, ce qui est mal c'est de tuer en faisant souffrir ses victimes; ce qui est bien c'est de tuer sans faire souffrir.
Dans le monde des hommes moyens, le mal c'est de tuer et le bien c'est de ne pas tuer.
Dans le monde des héros, le mal c'est de se contenter de ne pas tuer; le bien c'est de sauver des vies humaines.
Dans le monde des super-héros, le mal c'est de sauver un homme; le bien c'est de sauver de nombreux hommes.

Toutes ces notions sont relatives.

Le bien c'est ce qui fait plaisir et le mal c'est ce qui provoque le déplaisir.
Mais comme les gouts varient avec les gens, le bien et le mal ne sont pas vraiment définis.
Donner du porc à un affamé c'est bien pour lui.
Donner du porc à un musulman c'est mal pour lui.

"Vérité en deça des pyrénées, erreur au dela des pyrénées"

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    23/10/2001 - 22:19:00

Qui a dit: "Si vous faites le mal, faites le bien!" ?
Le mal sans aucun doute, et c'est bien mal.

Pseudo :   Piégeur
 
Sujet : [Rire]   Date :    23/10/2001 - 23:05:13

Le contraire du mal c'est la femelle ;0)

Pseudo :   Azerty
 
Sujet : [Question]   Date :    24/10/2001 - 00:48:23

Sur ce thème il y a une oeuvre magistrale:

"Généalogie de la morale" de Nietzche, qui parle justement de la formation et des orgines de la notion de bien et de mal...

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Reponse]   Date :    24/10/2001 - 08:16:32

Les notions de bien et de mal ne sont pas simplement relatives à des cultures, des sociétés ou des groupes. Quand c'est le cas, on peut considérer que ces derniers, décidant démocratiquement ou non de vivre ensemble, n'ont d'autre choix que celui de définir un éventail de règles de vie sociales qui portent en leur sein ces valeurs imprécises que sont le Bien et le Mal. Elles sont imposées autant que nourries pour et par chacun d'entre eux, à travers l'éducation. Durkheim insiste sur l'idée que toute société se doit d'inscrire en chacun les comportements et les codes qui permettent à tous d'intégrer et la vie sociale, et le milieu auquel nous sommes destinés.
A l'opposé peut-être, pouvons nous distingué ces notions comme relatives à des individus aux sein même de ces sociétés, partagés entre leurs pulsions individuelles et ce patrimoine culturel qui s'impose à eux.
Il y a une phrase de PASOLINI (qui fut aussi pédagogue) que j'affectionne particulièrement : "quand comprendrons nous que le criminel, lorsqu'on lui raconte une histoire avec un criminel, se range irrémediablement du côté des victimes !"

Pseudo :   #curtiscraig
 
Sujet : [Question]   Date :    24/10/2001 - 08:27:22

hmmmmm....j'attendais un avis de ta part, Merlin, parce que j'aime beaucoup tes analyses. Merci pour l'information .

Ce que tu décris, l'@nge, c'est la question du mal posée sous un seul angle, et là, on voit que que les opinions varient selon les individus ou les groupes. Cela montre que la frontière qui sépare le bien du mal ne doit pas être confondue avec ce qui est permis ou interdit par la religion , la politique, la philosophie ou les règles sociales.

Atil, cela ne résoud pas le problème.
heuu...Azerty?....non plus :))

Il y a eu de bons pères de famille qui ont fait partie de la police, pendant l'occupation ....... ils trouvaient qu'ils faisaient un sale boulot en arrêtant des enfants mais qui le faisaint quand même; pendant ce temps, d'autres pères de famille risquaient leur poste, leur réputation, leur rang social en écoutant leur conscience!

La question reste toujours de savoir comment reconnaître AVANT les pièges de notre ombre....
lorsque le mécanisme est mis en place, c'est trop tard....un Hitler ou un Ben Laden ou tout autre génocidaire postés au sommet de la pyramide ne peuvent pas être raisonnés, ils ne peuvent plus qu'être arrêtés!
Et qu'en est-il de tout ceux qui font partie du corps de la pyramide ?

Quelle est la vraie définition du mal ? celle qui inclut les faits les plus visibles (meutres, faits de guerre, terrorisme) mais aussi les actions mauvaises qui se cachent dans la banalité de tous les jours.

Pseudo :   cébé
 
Sujet : [Reponse]   Date :    24/10/2001 - 10:24:02

Cébé, tu sembles vouloir "résoudre un problème", comme tu le fais remarquer à Atil. Cependant, la réalité de ces deux définitions, Bien et Mal, est un donné, autrement dit un construit du réel qui s'impose et existe en dehors de nous. Seul un choix de notre part lui fait prendre l'apparence d'un problème à résoudre. Nous faisons donc le pari d'être face à une problématique éventuellement soluble.
Cette reflexion n'est pourtant pas à considérer comme une critique mais plutôt comme une invitation au recul. Voilà comment moi, j'innitierais un tel débat :
"Nous sommes confrontés régulièrement à l'absolu conviction d'un certain nombre d'individus parfaitement nuisibles à la coexistence pacifique des peuples, et pourtant persuadés de faire triompher par leurs actes les valeurs prétenduement universelles du bien. La relativité de ces valeurs s'impose alors à nous de façon irrémediable. Mais qu'en est-il alors de nos propres valeurs, démocratiques, laïques et/ou républicaines par exemple ?"
Voici selon moi notre véritable problème : la remise en question d'un système de valeur, même des plus odieux selon nous, entraîne notre propre remise en question. C'est ce que beaucoup dénonce avec le mot "ingérence", mais qui par ailleurs se pose comme véritable obstacle à l'action et à la décision.

Pseudo :   #curtiscraig
 
Sujet : [Reponse]   Date :    24/10/2001 - 10:56:37

Merci Merlin,

Je le lirai quand le temps viendra.

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    24/10/2001 - 10:57:45

Je me rappelle cette anecdote racontée par un curé au cours d'une catéchèse :
Il y avait une femme qui souffrait atrocement et dont le visage était enlaidi par sa maladie. Une femme était venue la voir avec un grand bouquet de fleurs et lui avait sorti "que tu es belle, vivante, il faut vivre, vivre, etc."
Elle lui avait répondu "laisse-moi tranquille, je ne suis pas belle et j'ai envie de mourir".
Elle s'était bien plantée avec son discours tout en croyant "faire le bien".
Les gens ne veulent pas forcément des "bonnes pensées positives" mais plus souvent d'être aimés, compris, écoutés.
Dans notre "volonté de faire le bien", on peut faire souffrir atrocement. Je ne sais pas si la définition de l'angélisme correspond à l'attitude de cette première femme, mais c'est en tous cas l'erreur que nous pouvons tous commettre un jour ou l'autre à cause de "bonnes pensées".

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    24/10/2001 - 14:33:13

Le bien et le mal sont des valeurs relatives.
On peut être plus ou moins mauvais (ou bon) qu'un autre mais on ne peut pas être bon (ou mauvais) de manière absolue.
Ce ne sont que des "directions".

On peut remarquer cependant une chose : les hommes qui sont considérés comme étant plutôt du côté des "mauvais" sont souvent dominés par leurs instincts primaires ou leurs passions. Par contre, ceux dont la raison et la sagesse dominent leurs instincts et leurs passions font plutôt partie des "moins mauvais".
Il faudrait donc remplacer "mauvais" par "peu évolué" et remplacer "bon" par "plus évolué".
Je parle bien entendu ici de l'évolution cérébrale : Dans notre cerveau, les parties les + primitives dirigent les instincts et les émotions alors que la partie la + évoluée et la + récente (le néocortex frontal) dirige la raison.

PS : Non il n'y a pas de vilain jugement de valeur méprisant dans ce que je dis ;0)

Pseudo :   #Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    24/10/2001 - 14:39:23

:)
la raison serait-elle vouée à dominer les instincts et les émotions?
Ou
la raison serait-elle vouée à harmoniser les instincts et les émotions?

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Latte]   Date :    24/10/2001 - 14:40:12

Décidément, je vais me relire aujourd'hui :(
Je voulais dire "s'harmoniser avec..."

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    24/10/2001 - 15:08:28

Je ne suis pas sûr d'être en accord avec cette échelle de mesure Atil.
Je vais raconter une histoire pour étayer mes doutes.
C'était sur d'autres forums (chez Infonie), il y avait une femme assez ferme avec les gens qui insultaient les autres et elle s'en était pris à un homme qui critiquait les "bien pensants" comme elle pour je ne sais plus quelle raison et expliquait qu'on l'humiliait en lui faisant sentir qu'il était un handicapé. Une autre femme que je commençais à connaître, qui avait dû souffrir la torture sous Pinochet s'en était pris très violement à la première d'un "Mais tu ne vois pas qu'il souffre ? Connasse, sale pute..." et j'en passe. A la demande de la "bien pensante", son abonnement avait été suspendu. Visiblement, tout le monde retenait les insultes mais ce qui m'avait frappé au contraire, c'était son "Mais tu ne vois pas qu'il souffre ?".
C'était devenu beaucoup plus important à mes yeux, même si cela "n'excusait pas" le reste. Contrairement à la "bien pensante", elle était bien plus touchée par la souffrance de cet homme, loin de l'intellect, de la philosophie... J'avais tout à coup compris qu'elle avait été emportée par la colère, ne maîtrisant plus ses mots, que c'était un "débordement", un trop-plein de sa propre souffrance qui rejaillissait, qui lui revenait à la figure et que la personne vraiment inhumaine dans l'affaire était la "bien pensante". Quant à savoir si à un moment donné elle devenait vraiment "méchante", blessante dans ses mots, ELLE SEULE peut le savoir, avec sa propre conscience, c'est quasiment impossible pour nous de le dire.
Maintenant, certes, nous souhaitons un climat de calme et de respect mutuel, mais ne nous croyons pas "au-dessus" des gens qui sont emportés par leurs passions, parfois il se cache de grandes souffrances derrière ça...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    24/10/2001 - 23:04:28

Les douleurs physiques mal gérées déclanchent des souffrances passionnelles.
Les passions exacerbent la douleur et la douleur exacerbe les passions.
C'est un cercle vicieux.

S'il n'y avait plus de passions, les douleurs ne seraient que physiques; elles guériraient plus vite et sans laisser de séquelles psychologiques dans l'inconscient.

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    25/10/2001 - 09:16:14


la moral est universel ..et la moral fait faire la difference entre le bien et le mal .
donner du porc a un musulman n'est pas mal , c'est juste un peu maladroit. s'il a fin il le mangera ...hein atil ?

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Reponse]   Date :    25/10/2001 - 09:53:29

Certaines personnes perdent le goût de vivre sans passions, et, perdant le goût de vivre, elles rejettent les passions.
C'est aussi un cercle vicieux.
PHP, du point de vue du musulman, c'est bien un "mal" de lui donner du porc à manger. Si l'on se contente de son propre point de vue et pas celui des autres on fait fausse route à mon avis.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    25/10/2001 - 11:00:35

et d'apres toi ne rien lui donner serais mieux ??
moi je continue a dire que si tu ne sais pas que les musulmans ne mangent pas de porc que tu leurs en file c'est pas grave , même le muslim comprendra ... c'est donc un acte maladroit .

si tu sais mais que t'as rien d'autre a proposer , tu fais quand même de ton mieux , au musulman de voir ce qu'il en fait mais il ne peux y avoir de notion de mal la dedans ..

trs fanchement si vous voulez philosopher faudrait definir le bien , le mal , la moral et l'ethique , sans ca ...

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Reponse]   Date :    25/10/2001 - 11:15:49

Peut-être certains musulmans peuvent-ils s'en accomoder et d'autres non réflexion faite. Partant de là, il est sûr qu'on ne peut pas dire que ce soit un "mal" dans l'absolu.
Mais je pense que ceux qui s'en accomodent ne représentent pas une majorité, bien au contraire...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    25/10/2001 - 11:23:21

peut etre mais on est loin de parler du mal philosophique ..

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Reponse]   Date :    25/10/2001 - 11:33:55

Parle-nous du "mal philosophique" PHP...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    25/10/2001 - 11:41:45

ce que je peux dire , c'est que vous causer chien ecrasé ...
mais en cherchant un peu , du coté de l'ethique (tiens je suis le seul a parler d'ethique... ) et même de la conscience ca devrait tendre vers quelquechose de plus reflechit ..

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Question]   Date :    25/10/2001 - 12:03:36

allez ...


http://perso.libertysurf.fr/philosurlenet/THESES/documents/QMEMOIRE1.html

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Question]   Date :    25/10/2001 - 13:39:20

Tiens!
il y a une discussion sur Halloween, là, juste à côté:)
ce matin je me demandais justement comment cette fête est perçue réellement..... rapport aux enfants à qui il est permis ce jour-là de se déguiser ....

- pour faire peur
- pour rigoler à faire peur
- pour exiger des bonbons
- pour menacer de jeter un sort si les bonbons n'arrivent pas très vite

Loin de moi l'idée de ne pas comprendre la plaisanterie, mais comment des parents peuvent-ils cautionner cette idée de faire du chantage à la peur....cela ne vous rappelle rien, à un niveau plus mondial et plus actuel?

"petit chantage deviendra grand pourvu que l'homme lui prête vie "

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Question]   Date :    25/10/2001 - 13:40:48

Zut!....là je crois que je m'étais déguisée en mauvais clic *rrr*

c'était la minute amusons-nous ! :)

Pseudo :   cébé
 
Sujet : [Question]   Date :    25/10/2001 - 14:08:00

Merci pour le site PHP
J'aime bien ce passage...
""Ainsi, pour le culturalisme, l'homme est moral du fait d'une adaptation à la société. Pour le cognitivisme, la moralité est une conséquence de la rationalité de l'homme, ce dernier est rationnel avant d'être moral, la moralité est découverte, trouvée. Dans les deux cas, l'homme n'est pas un être essentiellement moral. Seule la transcendance (la liberté) permettait de considérer l'homme comme un être à qui la moralité n'advient pas, mais dont elle fait essentiellement partie"."

J'ai bien aimé l'épouillage des grands singes dans "totem" !!! ;o)
""(2) l'amour : c'est le sentiment qui nous fait préférer le bien de nos proches à celui des autres. Avec le respect, nous voulons le bien de tous, avec l'amour, s'il faut choisir, nous privilégierons nos proches.""
Peut-on réduire l'amour à cet amour très "terrestre" ?

""Rationnels, condition nécessaire pour bâtir un totem, base de la tribu"..."
Rationnels sur quel plan, métaphysique ?

""La règle d'or caractérise la morale objective en ce que la norme de mes actions morales ne réside plus dans mes penchants moraux (du type "je veux son bien"), mais dans autrui, en tant qu'il partage ces penchants (ce qui donne "si j'étais à sa place, je voudrais... ")
"

Le problème est que nous ne sommes pas à la place des autres par définition et que la seconde formule ne résoud rien par conséquent.

C'est bien ficelé dans l'ensemble mais par contre ce que je regrette beaucoup, c'est la faible proportion d'EXEMPLES concrets. Je crois que l'exposé est plus clair et plus humain avec des exemples pour l'étayer.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    26/10/2001 - 09:00:35

Dans les extraits ci-dessus, rapportés par L-Homme, il y a quelques petites choses que je vais mélanger.......

l'idée de "privilégier nos proches" que je relie à celle de "tant qu'ils partagent nos vues"

quel seraient les effets d'un tel narcissisme "familial" ou "tribal" ?
serait-ce les premiers pas qui mènent à adhérer à une secte ou à en fonder une?

Curtiscraig, je veux moins résoudre un problème que démonter le mécanisme de ce problème par la méthode que tu décris:

"la remise en question d'un système de valeur, même des plus odieux selon nous, entraîne notre propre remise en question. "

Et si être capable de sans cesse remettre en question nos propres visions sur le bien ferait déjà reculer notre propre zone d'ombre ?
Il y avait , paraît-il, une devise dans un camp de concentration nazi : ICI IL N'Y A PAS DE POURQUOI.
Je me demande si elle ne s'adressait pas surtout aux gardiens .

Pseudo :   cébé
 
Sujet : [Question]   Date :    26/10/2001 - 09:47:35

"quel seraient les effets d'un tel narcissisme "familial" ou "tribal" ?"
---> Privilégier ses proches et ne pas s'occuper des autres, n'est-ce pas de l'égoïsme ?
N'est-ce pas même le début du racisme ?
Les autres peuvent crever du momment que les notres vivent.

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    26/10/2001 - 10:38:40

attends Atil :))

l'égoïste, il me semble qu'il fasse la distinction entre les autre et lui.
Bien sûr, le partage entre ce qui lui revient et ce qui revient aux autres n'est pas égal!

Mais le narcissique lui, fait-il la différence entre lui et les autres? Le monde n'est-il pas une partie de lui ?
N'est-ce pas lui qui dit MA femme, MES enfants, Ma maison, Ma voiture .....comme des choses qui sont lui appartiennent sans existences propres à elles ...... bon, pour la voiture et pour la maison, ce n'est pas grave, mais pour les personnes ?
Le racisme découlerait donc plus du narcissisme que de l'égoïsme.

Pseudo :   cébé
 
Sujet : [Question]   Date :    26/10/2001 - 11:17:01

Il y aurait donc 2 cas de figure :
-L'égoïste dit : "Vive le goupe dont je fais partie !"
-Le narcissique dit : "Vive le groupe qui m'appartient !"

Cela correspond peut-être aux 2 formes d'égoïsme dont j'avais déja parlé :
-l'égoïste proprement dit serait un "égoïste passif" qui se fiche pas mal des autres.
-Le narcissique serait un "égoïste actif" qui veut asservir ou éliminer les autres".

Le 1er ne pense pas aux autre alors que le second ne panserait qu'à lui-même.

Le contraire de l'égoïste passif, c'est l'homme qui pense aux autres : c'est un altruiste.
Le contraire de l'égoïste actif, c'est l'homme qui ne pense pas à lui-même : c'est un dépressif peut-être ?...ou alors c'est un homme capable de se sacrifier pour une cause ????

Pseudo :   Atil qui cherche
 
Sujet : [Question]   Date :    26/10/2001 - 11:30:14

Interressante discution et je me range aux avis de tous. Les notions de biens et de mal prient dans les tumulte de conflit de pouvoirs complexes sont réinterpréter au niveau in dividuelle tant au niveau du contenu que de la porté.

Ne peut-on penser toutefois que l'on peut échapper irrévocablement à cette dichotomie manicheenne inéiste.

La question du bien ou s'écroule devant un infini bien insomdable ou un bien entièrement humains et relatif. Hitler disait "on ne demande pas aux vainceurs s'ils avaient raison."

Nous pouvons définir des critères pseudo-objectifs relatif à une définition d'une société idéale généralement dans une optique fonctionnelle. Invoquer le biens est le mal est toujours de l'idéologie,
prétendre connaitre les desseins de Dieu n'est-il pas sacrilège?

Pseudo :   Dr Boo
 
Sujet : [Question]   Date :    26/10/2001 - 13:45:25

Cébé, j'aurais volontiers donné mon avis personnel sur ta question, fort intéressante au demeurant... mais à l'heure actuelle je me sens tout simplement incapable...

C'est une question fort complexe sur laquelle , pour le moment, je n'ai pas encore bâti ma propre rélfexion et une opinion solide...

Je ne pourrais que me borner qu'à retranscrire, en moins bien, mes différentes lectures sur le sujet.. ce qui n'aurait que peu d'intérêt..

Mais je ne peux que réitérer mon invitation à lire Nietzsche( également "Par délà le bien et le mal") car c'est véritablement une mine fondamentale sur ces questions.. d'approche parfois ardue mais vraiment passionant...

Il y a d'ailleurs à l'heure actuelle un numéro spécial du Magazine Littéraire consacré à Nietzsche et qui me semble une assez bonne approche de ce philosphe souvent caricaturé, par ses comtempteurs autant que par ses sectateurs d'ailleurs, et injustement dénigré( car en fait, très peu vraiment et complètement lu...)...

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Question]   Date :    26/10/2001 - 14:26:20

Le racisme decoule plus de l'ignorance que de l'egoisme.

le bien et le mal represente des jugements de valeurs induite de notre ethique personnelle. Elles sont de facto subjectives et irrationnelle. Je pense egalement qu'elles vehiculent une certaine image de notre identite psychique et comportemental. C'est en s'identifiant a ces valeurs que nous coordonnons notre vie.

Pseudo :   kamel le juste
 
Sujet : [Reponse]   Date :    26/10/2001 - 14:28:38

"Mais je ne peux que réitérer mon invitation à lire Nietzsche( également "Par délà le bien et le mal") car c'est véritablement une mine fondamentale sur ces questions.. d'approche parfois ardue mais vraiment passionant...Merlin"

Merci pour ton information, j'ai trouvé le volume et je débute ma lecture!

Pseudo :   #l-@nge
 
Sujet : [Question]   Date :    26/10/2001 - 14:33:42

Plutôt que de baser nos actions sur une morale subjective (fondée sur les notions de bien et de mal), ne pourrait-on pas trouver le moyen de les baser sur une morale objective (fondée sur la raison, par exemple) ?
Ou alors est-il impossible de tous nous accorder sur une même vision objective ?

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    26/10/2001 - 14:44:04

je te dit que tu est mon frere ! est ce que je ne resoud pas tout ??

Pseudo :   selecta
 
Sujet : [Question]   Date :    26/10/2001 - 15:06:13

Une morale objective ????

C'est quoi une morale objective atil ??. La raison est conditionne au meme titre que le reste sur notre identite psychique.

la raison nous emmene a faire le bien de facto ???.

Pseudo :   kamel le juste
 
Sujet : [Reponse]   Date :    26/10/2001 - 21:53:29

Si notre raison était pure (c'est à dire totalement dégagée des préjugés passionnels et des croyances) elle serait objective. Elle ne serait conditionnée par rien d'autre que par le réel. Tout le monde pourrait alors s'accorder sur les mêmes idées : celles-ci seraient universelles comme le sont, par exemple, les mathématiques.

L'ennui c'est que la pure raison fonctionne trés bien pour calculer comment faire pour atteindre nos buts, mais qu'elle me parrait insufisante pour calculer quels buts ou quels idéaux nous devons viser.
J'avoue que je suis bloqué !

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    27/10/2001 - 16:57:58

le mythe positiviste est déchu, les mathématiques même ont perdu leur statut privilégié quand des incohérences internes ont étaient mises en avant.

M. Weber propose quatre rationnalités idéal typique de l'action.
-L'action rationnelle par rapport à des buts (homo economicus, action stratégique)
-l'action rationnelle par rapport à des valeurs (foi, patriotisme)
-l'action affective (instinct, humeur)
-l'action traditionnelle (habitude, coutume)
L'action concrète humaine melant ces élément.
Biens que le trvail mérite révisions, il a le mérite de vouloir échapper au simplisme positiviste. En cherchant à intégré le vécu des acteurs Weber distingue radicalement les sciences humaines des sciences naturelles.

L'idée d'une parfaite raison est inexorablement lié à une conception deterministe de l'univers. Or les sciences dure avec la physique relativiste et la physique quantique ou encore les mathématiques fractales ou chaotiques mais encore l'insertitude d'Heisenberg et la loi d'entopie, ont définitivement tranchés pour, au mieux, un déterminisme chaotique donc imprévisible.

Ceci revient à dire que nos connaissance de l'univers conclu que même si le monde est determiné, il est impossible de connaitre en même temps toutes les données qui nous permetraient de le comprendre.
La science doit se contenter comme preuve de ses hypothèse de la non contradiction des conclusions avec les donnés empiriques.

Pseudo :   Dr Boo
 
Sujet : [Question]   Date :    27/10/2001 - 18:08:34

"même si le monde est determiné, il est impossible de connaitre en même temps toutes les données qui nous permetraient de le comprendre."
Cela ne veut pas dire que le monde n'est pas déterministe mais que le déterminisme échappe à nos moyens humains; ceux-ci étant trop limités.


-l'action affective (instinct, humeur) : c'est la le fonctionnement adopté par les petits enfants et les peuples non encore évolués.

-l'action traditionnelle (habitude, coutume) : C'est la le fonctionnement adopté par les civilisations qui stagnent dans leurs acquis sans arriver à progresser.

-L'action rationnelle par rapport à des buts (homo economicus, action stratégique)
-l'action rationnelle par rapport à des valeurs (foi, patriotisme)
Ces 2 fonctionnement sont ceux des gens qui savent se servir de la partie la plus "évoluée" de leur cerveau : le cortex frontal rationnel. L'ennui est que la raison dit COMMENT agir pour suivre un but ou une valeur... mais elle ne dit pas POURQUOI choisir tel but ou telle valeur.

Quelqu'un sait-il comment s'y prendre pour découvrir quels sont les valeurs ou les buts dignes d'être suivis ?

Pseudo :   Atil qui n'arrive pas à aller plus loin
 
Sujet : [Question]   Date :    29/10/2001 - 16:05:28

Voilà donc bien un mythe qui nous tiens à coeur! UNE MORALE RATIONNELLE!

Une morale euclidienne par exemple:
Soit deux poit B le bien et M le mal;
par c'est deux point passe un axe moral L
Soit un point N l'intersection de BM est de la bisectrice du segment moral [BM]

Question 1: Peut-on atteindre au bien absolu en prolongeant le segment moral en B vers l'infini?
Question 2: penser que la moral ait un quelconque rapport avec la rationnalité est-il cohérent?

Pseudo :   Dr Boo
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/10/2001 - 16:40:29

Euh...

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/10/2001 - 16:44:14

Heu...
Je cherche...

Pseudo :   Atil qui cherche
 
Sujet : [Reponse]   Date :    29/10/2001 - 16:49:27

Euh...
Plus envie de chercher ;o)
D'ailleurs Dr Boo n'a-t-il pas voulu donner des réponses sous forme de questions ? Hein, avoue Dr boo ! Bouh !!!

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    29/10/2001 - 16:50:13

moi je trouve x = 2V2 ...

j'ai bon ?

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Question]   Date :    30/10/2001 - 10:45:38

La morale est et ne peut être qu'être une affaire de conviction. C'est l'art de choisir des buts en rapport avec ce que l'on est. (ceci implique entre autre une part collective est une part individuelle)

La prétention a une morale absolue est une abhération car la morale est conjoncturelle, ici et maintenant. Elle est le lieu de joutes de pouvoir intense, elle est un moyen de contôle sociale.
M. Foucault dénonce le courant qui sous l'apparence d'un dévellopement de la liberté dans l'individualisme, masque un fond d'integration profonde des valeurs poussant chacun à être sont propre geollier.

Pour ces valeurs profondes il faudrait réfléchir à qui elles profitent, le sens assigné à la vie et les autres symboles qu'elle véhicule. Il faudrait à mon sens réfléchir sur "des morales en action" plutôt que sur l'hypothèse métaphysique d'une morale absolue.

Pseudo :   Dr Boo
 
Sujet : [Rire]   Date :    30/10/2001 - 11:06:40

Vive l'anarchie ? ;o)

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    30/10/2001 - 14:21:14

La morale est un repère, des balises, un moyen d'apprendre à vivre le respect mutuel, selon notre culture. Il est un mal nécessaire, une forge de l'auto-discipline et donc, de la connaissance de soi. Une geôle ? pourquoi pas, si le besoin s'en fait sentir.

Quand on a intégré cette morale dans tous les actes de notre vie, elle se "désintègre" toute seule, on peut l'appliquer et la faire évoluer d'une manière plus personnelle, sans toutefois la trahir.

Un peu comparable à l'artiste qui apprend la technique des couleurs ou le musicien qui exerce ses gammes. Il ne va pas s'en tenir à répéter des gammes toute sa vie, s'il aime la musique.

La morale est en train de disparaitre de notre civilisation pour faire place à la sacro-sainte liberté d'expression. Est-ce un bien ? est-ce un mal ? ;-)

Pseudo :   Queste
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/10/2001 - 15:05:46

Je crois que la morale ne peut se départir de la conscience, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on fait appel à des juges ET à des avocats lors d'un procès : s'il suffisait juste d'appliquer des lois on n'aurait plus besoin de tout ce beau monde.
Les juges sont là pour appliquer des lois et supposent que les hommes sont responsables de leurs actes ; les avocats tempèrent les jugements en essayant de savoir s'ils l'ont été sur toute la ligne, ce qui est très difficile vu de l'extérieur de la personne en fait...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    30/10/2001 - 15:13:15

ca voudrai dire qu'il faudrai faire confiance aux juges .?.

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/10/2001 - 15:15:52

On fait confiance à qui l'on veut.
On a même le droit de ne pas avoir confiance en soi...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Recherche]   Date :    30/10/2001 - 15:38:57

La morale se rapporte aux affaires des hommes et non des choses. Elle est donc relative puisque tout ce qui est humain est relatif.
A quoi sert-elle ?
A déterminer comment on doit se comporter suivant les situations.
La technique est utile pour atteindre nos buts alors que la morale est utile pour choisir nos buts.
Mais pour trouver quels buts sont dignes d'être poursuivis, sur quoi devons-nous nous baser ?
Je suppose que c'est sur des idéaux, des principes ou des valeurs.
Mais ceux-ci sont subjectifs et relatifs puisque créés à partir des a-prioris religieux, des idées culturelles recues ou sur des réactions émotives.
Ne serait-il pas possible de se forger des valeurs objectives en utilisant la raison ?
Pour ne pas baser nos buts sur des intéréts subjectifs (et donc égoïstes), il faudrait alors les baser sur l'intérét général le plus vaste possible.
La morale consisterait alors à chercher le bien général plutôt que le bien individuel.
... Vous avez remarqué : on en reviens une fois de plus à l'effacement de l'ego devant l'ensemble de tous les êtres.

Pseudo :   #Atil
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/10/2001 - 15:45:42

Je ne suis pas sûr que cela suffise Atil : les "fous de Dieu" sont convaincus d'agir pour l'intérêt général par exemple, même lorsqu'ils participent à des tueries.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Champagne]   Date :    30/10/2001 - 15:56:10

Eh ben, moi, je suis la morale bête qui consiste à essayer de ne pas faire à autrui ce que je ne voudrais pas qu'on me fasse si j'étais à sa place.
Je tente ainsi de concilier trois concepts dont je suis totalement sûre mais qui ne sont pour les autres que des postulats qu'ils peuvent accepter ou rejeter à leur gré :
1) tout est illusion au total
2) tout est réalité dans le détail
3) "on" fait le tour de toutes les vies, bonnes ou mauvaises
et en ce qui concerne les êtres humains : celles des tortionnaires comme celles des victimes. L'ennui est que pour un premier rôle surtout si c'est celui d'un méchant, il faut beaucoup de figurants, de "faire-valoir", autrement dit, à part quelques vies tranquillou, il y a bien plus de vies de pauvres gens à vivre que de vies de gros affreux aux pieds bien gluants.
Ce qui n'arrange rien, car l'enfermement dans l'horreur (l'enfer) est pour le plus grand nombre. Il est bien plus facile de s'en sortir pour un sadique que pour sa victime.
La justice dite immanente n'agit que vue de plus haut quand le gros sadique (comme tout le monde) doit se taper la vie des victimes et une succession d'enfers de durée indéterminée car pour que l'enfer redevienne une illusion, il faut encore parvenir à le savoir ; et comment atteindre cette connaissance quand on est plongé dans une souffrance infinie d'où n'émergent que la terreur et la haine ?
Quand on a vu ça de près, on fait de l'empathie spontanée, on fait gaffe (du moins pour le plus grave). On se méfie de l'enfermement dans les groupes (c'est vite la dérive) ; on prend du recul, aussi, mais pas trop. Chacun concerne chacun ; autrement ce n'est pas la peine de jouer le jeu. Autant rester non-né !

Pseudo :   serpolet
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/10/2001 - 16:08:56

C'est étrange, je n'ai pas lu le mot réincarnation dans tout ton texte mais je le voyais écrit en très gros quand même derrière tous ces mots ;o)
Pssst... Ne pas oublier la seconde moitié de la fameuse phrase (car la première est PASSIVE, or nous sommes appelés à devenir ACTIFS) : et fais aux autres ce que tu aimerais qu'on te fasse
Certes, pour un masochiste c'est problématique comme morale je le reconnais ;o)
Ca me rappelle la blague suivante : un sadique rencontre un masochiste. Le masochiste : "Fais-moi mal"... Le sadique : "Nooooon".

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    30/10/2001 - 16:13:11

pareil pour celui qui veut finir en martyr

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Champagne]   Date :    30/10/2001 - 16:30:00

Les fous d'allah, à la manière des païens n'adorent qu'un des aspects incarnés de l'Innommable, ils adorent un dieu le père dont la justice consiste à épargner les enfants qui suivent sa loi et à éliminer les autres. C'est un dieu vengeur qui veut imposer un régime dur et totalitaire, fortement hiérarchisé et qui, pour s'en justifier prétend que cet ordre est unique, immuable, seul nécessaire et suffisant à la création. Toute dérogation mènera à l'abîme, entraînera le chaos. Le visible et le vivant étant considérés comme la création d'allah et de lui seul et ne dépendant d'aucun autre facteur, ne saurait en effet accepter une seule intervention extérieure, celle-ci ne pouvant provenir que de l'une de ses propres créatures laquelle est inférieure et sulbaterne, voire sans vraie réalité, dans le relatif comme dans l'absolu.
Dans cet univers, Le seul "vivant" est Allah. Il n'a conçu les hommes que pour en jouir. L'homme qui lui déplaît n'a plus de raison d'exister. Il doit périr. Et les dévôts qui répondent au rôle que leur a attribué Allah, prennent en charge l'anéantissement du coupable comme on brûlerait un détritus dont on ne fait rien mais qui risque s'il subsiste de polluer l'atmosphère.

Pseudo :   serpolet
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/10/2001 - 16:38:02

Je pense aussi que c'est un bon moyen d'asservir un peuple pour le bien-être d'une petite élite bien à l'abri qui peut se permettre de ne pas respecter ces commandements (voir les beuveries de Ben Laden -et de sa famille- et son avarie par exemple)
La mécanique est bien huilée, il suffit de faire appel aux instincts les plus bas de l'homme et de bien lui laver le cerveau.
C'est triste pour les vrais musulmans qui ont du mal à faire écouter leur voix, et c'est triste pour les non-musulmans aussi qui peuvent sombrer dans l'amalgame et la haine à leur tour. La folie est contagieuse. C'est une psychothérapie mondiale qu'il faudrait...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Champagne]   Date :    30/10/2001 - 16:41:46

Personne n'aime être maso. Le masochiste peut avoir différentes motivations, par ex vouloir être puni pour une culpabilité ancienne qui n'a jamais été éliminée. Peut-être ne s'en souvient-il même pas. Auquel cas il ne cessera de vouloir être puni. Autre cas fréquent, la sensation de douleur devient la seule perceptible qui peut mener à l'orgasme ou à son simulacre, les sens ayant été émoussés par le passé, là aussi les motifs peuvent être divers, plaisir associé au mal dans une programmation puritaine, plaisir associé à une situation éprouvante etc.
Je continue à penser que le vieil adage que j'ai cité, va dans le bon sens, dans son extrême simplicité.
Je ne "crois" pas en la réincarnation. J'ai l'expérience de l'un et du vide. C'est différent.

Pseudo :   serpolet
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/10/2001 - 16:48:48

Qui a osé dire que tu crois en la réincarnation, que je l'étripe ? ;o)
Comment peux-tu écrire que personne n'aime être maso, as-tu fais l'expérience de toutes les formes de masochisme existant sur terre serpolet ? ;o)

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Champagne]   Date :    30/10/2001 - 16:55:10

Je trouve que l'expression "lavage de cerveau" va à contre-sens. Nous ne sommes qu'une succession de programmes superposés et c'est justement la prise de conscience progressive de cet état de fait qui permet la liberté.
Ceci dit, je trouve que les monothéismes sont souvent dans l'erreur car après avoir compris l'intérêt de croire en une unité centrale afin d'harmoniser la création et de permettre la libération, ils n'ont pu s'empêcher de mettre un visage à leur dieu qui pour la plupart du temps a pris la figure du père omnipotent et colérique.
Ce que j'apprécie dans le catholicisme est la visualisation des aspects de l'innommable en trois personnes : le père qui crée et régente, le fils qui comprend qu'il existe dans la plus petite des créatures, refuse de s'en séparer et la ramène au centre, le saint esprit qui relie tout cela et médite.

Pseudo :   serpolet
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/10/2001 - 17:01:22

Jung va plus loin que cela avec la quaternité (satan réintégré à la création à la "fin des temps") de mémoire.
Ca c'était pour vous faire croire que je suis calé en psychologie Jungienne alors que je n'ai lu qu'un livre intitulé "l'oeuvre de Jung", dont je ne me souviens même plus du nom de l'auteur, pfff <:o)

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Rire]   Date :    30/10/2001 - 17:03:27

Ah si, ça me revient, c'est un monsieur Charles Baudouin (pas sûr de l'orthographe). Merci à mes petits neurones chéris.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Champagne]   Date :    30/10/2001 - 17:08:51

Il y a là comme un clin d'oeil égrillard ! Mais c'est normal chez "l'homme". Non, je n'en ai pas fait l'expérience dans cette vie mais j'en ai un aperçu visionnaire qui n'a rien de léger.
Je ne confondrai pas ce que l'on appelle le masochisme féminin qui est juste un désir érotique un peu poussé un peu comme le fantasme du viol qui en fait ne rêve que du désir violent du héros et non du viol criminel, et le vrai masochisme qui exige la torture et qui à mon sens n'est pas si fréquent chez la gent féminine. J'ai connu par le passé des femmes battues par leur mari, elles n'était que les victimes de mecs violents, pour la plupart ivrognes qui les frappaient à coups de tisonnier ou de tout ce qui leur tombait dans les mains. Rien de bandant mais plutôt des trucs à les rendre frigides à vie.

Pseudo :   serpolet
 
Sujet : [Sourire]   Date :    30/10/2001 - 17:17:42

Je suis bien d'accord avec ce distingo serpolet, que je souhaitais effectivement mettre en exergue (là c'est pour faire intello pédant :p )
Il est triste que dans notre société baignée de christianisme il y ait encore tellement de femmes victimes du dérèglement machiste. Nous aimons bien critiquer certains extrémismes islamiques mais nous oublions aussi que nous comptons plusieurs millions de femmes battues (je n'ai plus le chiffre exact en tête, mais ça se trouve sur internet)...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Champagne]   Date :    30/10/2001 - 17:21:28

Cela fait un moment que je n'ai pas lu jung. Je dois en avoir deux ou trois à la maison mais ce qu'on en dit, les commentaires que l'on en fait m'ont toujours paru plus intéressants que ses ouvrages eux-mêmes qui ont un verbe un peu ennuyeux. Mais je suis vite de parti-pris. Il faudrait que j'y rejette un coup d'oeil.
Ma vision de satan est différente. Je ne vois pas satan comme le maître de l'enfer mais son rédempteur au même titre que Jésus. Pour moi, à la limite, Satan est la part de Jésus qui a accepté de rester auprès de l'incarné jusqu'au bout. C'est le refus de considérer comme de l'harmonie, ce qui reste une prison. Le refus des verrous, des programmes, des ordres, des hiérarchies.
Merci pour la conversation. A bientôt !

Pseudo :   sepolet
 
Sujet : [Reponse]   Date :    30/10/2001 - 17:25:26

Je reviendrai volontiers sur le terme de "prison"...

Au plaisir serpolet.
Bonne soirée tout le monde, je quitte aussi.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Sourire]   Date :    31/10/2001 - 09:41:24

Me revoilou...
Oui, donc la matière n'est qu'une "prison" lorsque je la rejette. Si j'en fais un OUTIL d'expression de l'être, alors au contraire cela me "donne des ailes".
De mémoire, il est dit il me semble dans le Bardo Thödol (pas sûr du tout de l'orthographe) des tibétains (eh Atil, pas de h par contre !!!) que les âmes attendent parfois très longtemps pour s'incarner et que l'incarnation est une chance inouïe de progresser, en dépit des souffrances.
Même sans tomber dans le mysticisme, il me paraît évident que si nous étions désincarnés nous ne pourrions pas travailler autant que nous le faisons en ce moment, avec un feed-back -pardon, une rétro-action !- tel(le) qu'on le(la) connaît (votre conscience vous indique un chemin, vous prenez un autre et vous voyez comme vous souffrez ou faites souffrir, cela vous revient en pleine poire)...
Enfin, d'un point de vue purement psychologique, qualifier le corps de prison peut être le signe d'une inhibition puritaine pathologique.
La vache, qu'est-ce que je peux aligner comme mots qui ne veulent pas dire grand chose et qu'est-ce que j'aime me relire pour m'admirer ;o)

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    31/10/2001 - 11:13:38

:)


du moment que tu n'exiges pas de nous que nous t'appelions "maître" !

bon, un petit coup de pouce pour faire avancer la discussion?

comment se fait-il que des gens très intelligents se laissent prendre dans les griffes d'une secte ?
je pense aussi à ceux du Temple Solaire qui ont tué de leurs mains des enfants ...
quel est le mécanisme qui les empêche de voir le mal ?

Pseudo :   cébé
 
Sujet : [Reponse]   Date :    31/10/2001 - 11:31:51

Ce mécanisme est subtil : beaucoup de sectes utilisent la détresse humaine pour point d'appui (comme beaucoup de partis politiques d'ailleurs). Lorsqu'on caresse l'être humain malheureux dans le sens du poil, genre "viens chez nous, ici c'est fraternel", il est presque prêt à renoncer à toutes ses anciens schémas pour assouvir sa soif de "fraternité" ; le reste semble s'effacer petit à petit. Un lavage de cerveau fait ensuite le reste. Je me souviendrai toujours d'une l'émission sur la secte de scientologie, où de nombreuses questions étaient posées au futur "candidat" qui ne semblent avoir aucun rapport avec la secte, sur sa situation professionnelle, familiale... Et tout à coup "les poissons volent-ils ?". Si le candidat répond "non", on lui dit "la réponse est incorrecte, vous devez me répondre oui", puis on continue les questions qui occupent l'esprit à autre chose, et l'on revient à "les poissons volent-ils", histoire de tester si la conscience commence à se fermer, si la suggestion a fait son effet. Jusqu'au moment où le candidat capitule. Le but est de rendre perméable à des suggestions, c'est très impressionnant... Et inquiétant.
Ca ne marche pas avec tout le monde, mais ça marche bien avec quelqu'un qui est dans la détresse.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Reponse]   Date :    31/10/2001 - 12:42:05

Le fanatisme religieux n'est-il pas la pour nous prouver que certains prètres (dans toutes les religions) peuvent aussi faire des lavages de cerveau à leurs fidèles ?
La seule différence avec les sectes, c'est que ces prètres croient eux-mêmes à ce qu'ils prèchent.

Pseudo :   Atil qui a mangé des croquettes
 
Sujet : [Rire]   Date :    31/10/2001 - 13:32:02

T'as pas honte de manger les croquettes de Touf Touf ?
J'ai quand même l'impression que dans certaines sectes les gourous croient à ce qu'ils prêchent.
Parfois un homme fêlé peut entraîner plusieurs autres dans sa folie. La sagesse est parfois contagieuse, mais la folie l'est bien d'avantage. Il est plus facile de rendre fou que de rendre sensé...

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    31/10/2001 - 16:06:24

La secte de "l'Homme " est en bonne voie dirait-on...

Pseudo :   PHP
 
Sujet : [Question]   Date :    31/10/2001 - 16:15:38

Comment va-t-on appeler les adeptes de l-homme ?
Les humanistes ?:0)

Pseudo :   Atil qui prépare encore le thé
 
Sujet : [Champagne]   Date :    31/10/2001 - 16:24:16

Les sectes regroupent en général des gens qui ont eu des contacts avec d'autres types de réalité lesquelles sont le plus souvent occultés dans la société ordinaire ; ces personnes recherchent donc un système qui leur permet d'intégrer ces données, au lieu de les contraindre à les refouler ou, pire, à les considérer comme des signes de folie ou d'inadaptation sociale.
A l'homme, je ne parlais pas tant de la prison du corps que de l'aliénation qu'impose un programme quelqu'il soit, programme du karma, programme génétique, historique, social, familial, sans compter d'autres pour lesquels je n'ai pas de nom... (je n'appartiens à aucune secte).

Pseudo :   serpolet
 
Sujet : [Rire]   Date :    31/10/2001 - 16:41:12

La secte des hommes, j'aime bien ;o)
serpolet, je sais qu'il existe d'autres réalités mais le danger des sectes est bien réel. Certaines personnes utilisent les sectes pour une réalité "bassement terrestre" si j'ose dire, on ne peut pas le nier...
Mais il est vrai que c'est un cheminement possible, comme un autre.

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    06/11/2001 - 10:44:58

beaucoup de textes depuis que je suis passé, j'élude la dérive sectaire.

Pour ce qui est du masochisme, ne cedons pas à la radicalité. J'éprouve un grand plaisir à certaines souffrance physique dans laquelle je prend une autre conscience de mon corps. Je n'ais jamais imposer ni ma violence ni ma soumission dans les jeux de l'amour et pourtant, j'ai frappé et j'ai été frappé lors de mes rapports.

Pour ce qui est du "ne fait pas à autrui", il est quelque jeux sexuels dont je ne saurais priver ma compagne alors que je ne désir pas les "subir". Traiter autrui comme une image de soi-même avec les mêmes désirs, les mêmes ... est pour moi la négation de l'individualité d'autrui. La dérive totalitaire n'est pas loin.

Pseudo :   Dr Boo
 
Sujet : [Question]   Date :    06/11/2001 - 13:34:05

la camisole non plus...

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Question]   Date :    06/11/2001 - 13:51:05

L'idéal est-il de faire aux autres ce qu'ils aiment ou bien ce qui est "bon" pour eux, même s'ils ne l'apprécient pas ?
Par exemple : Faut-il, pour lui faire plaisir, dispenser son enfant d'aller à l'école ou bien faut-il l'obliger à y aller, "pour son bien", même s'il déteste ca ?

Ce n'es pas ce que les gens aiment qui est forcément ce qu'il y a de meilleur pour eux.

Pseudo :   Atil
 
Sujet : [Question]   Date :    06/11/2001 - 14:10:08

Hormi l'acte pur, peut être est-il aussi intéressant d'ouvrir le dialogue avec son enfant pour comprendre ce qui le débecte à l'acole et trouver une solution qui convienne aux deux? J'imagine que c'est possible, je l'espère en tout cas où alors ma peur de me reproduire restera justifiée...

Pseudo :   Larm
 
Sujet : [Sourire]   Date :    06/11/2001 - 14:15:29

Ah, si je savais "ce qui est bon pour quelqu'un" de façon immédiate, comme je me donnerais à coeur joie de le faire, comme la vie serait simple !!!

Pseudo :   #L-homme
 
Sujet : [Question]   Date :    06/11/2001 - 15:00:01

On ne peut évidemment jamais être sûr de rien.. étant donné notamment l'infini spécificité de chaque individu..
Mais il y a quelques lignes directrrices minimales qui semblent malgré tout apparaître..
Un minimum à imposer catégoriquement et ensuite c'est à l'individu de choisir et se démerder( dès lors qu'il en a les moyens ce qui n'est pas le cas d'un jeune enfant...)

Pousser un gamin qui n'en a pas le gôut a faire des études est une bêtise absolue.. mais s'assurer, avant de le laisser faire ses choix, qu'il a un bagage minimum consistant à savoir lire, écrire, compter, et un tout petit peu conceptualiser et organiser la pensée me parait absolument indispensable, quels que soient les cas de figure...

Pour m apart l'école m'a toujours prodigieusement ennuyé.. Mes parents devaient donc me forçer à y aller.. et je faisais un maximum l'école buissonnière..
C'est d'ailleurs à cette occasion que pour la première fois j'ai été confronté à l'injustice.. et ce fut en ma "faveur"( depuis la balançe s'est largement équilibrée..).. car j'étais celui qui avait le plus d'heures de "sèche" du bahut et j'ai été le seul à ne pas être renvoyé parce que parallèlement j'avais toujours de bons résultats...
Il n'était pourtant pas stipulé que le devoir d'assiduité était indexé sur le niveau des résultats...

Enfin bon, là je raconte un peu ma vie( 36 15 ta vie! ... je fais de la régréssion nostalgique :)...) alors je vais y aller... :))

Pseudo :   Merlin
 
Sujet : [Reponse]   Date :    06/11/2001 - 17:28:58

Mais si c'est tout à fait juste ! Tu ne savais pas que l'école opérait un tri ?

Pseudo :   Zorro
 
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