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Comment for: L'ego, une notion de fou ?
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Un plongeur
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L'ego, une notion de fou ?
Posted: 3/31/02 10:06:15 pm
Il y a beaucoup de définitions de l'ego, en fait j'
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B Vasto
ezOP
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...
Posted: 3/31/02 10:15:07 pm
La (ou plutôt "LES") version(s) de l'égo que je préfères sont celles avançées par Atil, mais on s'y perd un peu (bon égo, mauvais égo, etc...) C'est une tâche difficile que de tirer des conclusions là-dessus...
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Un plongeur
Utilisateur inscrit
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Re: L'ego, une notion de fou ?
Posted: 3/31/02 10:21:01 pm
Je disais donc, mais j'ai été coupé avant par je ne sais quoi (une pub fantôme ? ;o) ...),
qu'il y a beaucoup de définitions de l'ego, peut-être même autant qu'il y a de gens, mais parfois quand j'en discute avec certains, je passe pour un fou.
Comme je ne peux être sûr à 100% vous me direz que je ne le suis pas (un fou peut très bien être convaincu d'être en bonne santé mentale), je vais expliquer comment cela survient...
Lorsque je leur dis qu'il ne me semble plus connaître la honte, soit on me rétorque en gros que je suis prétentieux (parce qu'on dit que c'est impossible, comme de ne pas avoir peur de la mort, etc. et qu'on ne peut le prétendre que lorsqu'on veut se gonfler d'orgueil, on est donc conditionné pour réagir de cette façon), soit on me dit que je suis fou.
Donc, imaginant qu'il doit se trouver des psychologues (ou apprentis psychologues) dans la salle (et désirant bien sûr me faire admirer de... Oh pardon, j'ai fait un lapsus), je pose franchement la question : prétention, folie ? Autre chose ?
Et il en va de même pour d'autres choses.
Je ne veux pas dire par là que mon ego "a disparu", la preuve étant que par contre, il y a des moments où je suis timide (or j'ai le sentiment que la timidité est liée aussi, mais d'une autre façon à l'ego), je pose juste la question aux spécialistes...
Maintenant, mon ego (ou celui des autres, sic !) n'est pas mon passe-temps favori, j'ai une vie de famille normale (enfin ce qu'on appelle normale, c'est-à-dire une vie sous un toît avec une femme, des enfants, une voiture, un chien, un ordinateur, un jardin, assez de fric pour s'offrir de petites douceurs de temps en temps ou pour en faire d'autres choses pour "se donner bonne conscience" comme on dit), et...
Enfin, on pourrait aussi me dire "mais t'écris ça pour te rassurer" ou "mais on s'en fout bordel" ou encore "tu la ramènes beaucoup en fait, ton ego est un réel problème" mais à ça je réponds...
CHANTE LA VIE CHANTE, COMME SI TU ALLAIS MOURIR DEMAIN...
Là ça y'est, je risque de me faire embarquer ;o) Quelle idée j'ai eu de venir sur un forum psy ! Laissez-moi sortir ! Pas de CA-MI-SOLEUUUU...
Vasto, ça le fait ou ça le fait pas le sujet ?
Allez, reconnais-moi maintenant, ça fait du bien à mon ego...
Ego, un prolongement phalique ? ;o)
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Un plongeur
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Re: L'ego, une notion de fou ? Et si je m'auto-analyse
Posted: 3/31/02 10:30:36 pm
En fait, et vous l'avez sans doute remarqué, comme j'aime bien parler tout seul (faire les questions et les réponses), je crois que ça s'appelle soliloquer, et comme cela est révélateur d'un manque de communication par ailleurs (la timidité que j'évoquais auparavant), si je m'auto-analyse, à supposer que cela soit possible (mais pourquoi pas, certains disent bien que tout est possible), je pourrais dire :
dire qu'on a plus de honte peut être un bon moyen pour regonfler son ego meurtri par la timidité.
Ainsi, je remplace mon ego moribon par un ego spirituel hors norme (j'aime bien me sentir hors de la "norme").
J'ai combien sur vingt ? Vite, vite, des bonnes notes s'il vous plaît... Comme on dit, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et maintenant, s'il vous plaît, analysez ce travail de sape (avec un seul p ? Ne sais plus) que je fais en parallèle...
A quoi cela vous fait-il penser ?
Je provoque beaucoup, mais c'est parce que parfois j'ai l'impression qu'on "classe" les gens en psycho, et ça me fait froid dans le dos... En fait, je pourrais aussi bien dire "ça fait froid à mon ego".
Quand je parle de mon ego de manière "détachée", je suis "sur une autre longueur d'onde", lorsque je m'amuse à y entrer totalement, je rentre "dans la normalité".
Pour donner une analogie, il y a ce même écart entre "ah ouais, elle a dit qu'elle m'aime" et ces moments où l'on se dit sincèrement "bon sang mais elle m'aime".
Intérieurement, il se passe quelque chose, un "passage"...
Bon, j'espère bien vous faire plonger aussi vous l'aurez compris hein ;o)
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Un plongeur
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Dédramatiser, et le masque
Posted: 3/31/02 11:06:18 pm
Peut-être, en prenant un ton théâtral suis-je en train de "dédramatiser".
Lorsqu'on se met un masque, on peut "faire peur" aux autres, on craint moins le regard des autres.
Du moins, c'est ce que j'ai retenu de mes lectures et de mes observations personnelles, et bien sûr il est vital pour moi de vous transmettre tout ceci.
En vous considérant comme des enfants spirituellement, à qui l'on doit transmettre des tas de choses, en supposant que vous ne savez pas tout cela (qui est en réalité d'une banalité sans nom, désolé Vasto), je "reprends le dessus".
Bon, c'est vrai à certains moments, mais à d'autres ce n'est plus vrai, et il y a comme un "je ne sais quoi" qui me pousse à transmettre des informations qui pourraient aussi bien s'avérer fausses, un comble quand on y pense... Sûrement un "missionnaire raté"
Je me rappelle qu'une fois un cerclonaute m'avait dit que c'était pénible parce qu'avec moi on ne sait pas quand je suis franc et quand je ne le suis pas.
En jouant avec la logique, je pourrais répondre d'un air dédaigneux : "mais voyons, je ne suis jamais franc, tu n'as pas encore compris ?"
Je pourrais remplir des pages et des pages sur tous les sujets possibles et imaginables (modeste avec ça) mais en restant dans LA MEME THEMATIQUE de fond. En réalité, ce que j'espère, c'est qu'à force il "passe quelque chose au-delà des mots"... Là je vous prends pour des enfants avec cette expression, mais non, je suis moi-même un grand enfant...
Je continue ou pas ? ;o) Je pense qu'à certains moments, certains se sont sentis à l'aise et à d'autres mal à l'aise. Pouvez-vous analyser pourquoi ? Là je fais le professeur qui teste... Bon j'arrête parce que je vais me prendre des claques (là je...)
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Un plongeur
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Les émotions qui se neutralisent
Posted: 3/31/02 11:25:06 pm
Les émotions qui sen neutralisent
Mais, Ô grand Atil, l'idéal pour qui, pour quoi ?
Dit-il d'un air faussement niais, laissant cette fois enfin la parole...
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Un plongeur
Utilisateur inscrit
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Verités absolues
Posted: 4/1/02 10:03:05 am
S'il y avait des vérités absolues en la matière, comme en Mathématiques, ne crois-tu pas que cela sauterait aux yeux de tout le monde Atil ?
Oui, les grandes émotions sont sources potentielles de grand plaisir et de grandes souffrances, ça me semble une vérité acceptable, et ensuite Atil... Qui a dit "qu'il ne faut pas faire ces expériences là" ? Certains l'ont dit, et certains disent le contraire. Dans "conversations avec Dieu" de Daniel Walsh, il est proposé que la vie serait un terrain d'expérience. Ca ne me convenait pas avant, mais en ce moment ça me convient tout à fait.
Je peux très bien changer d'avis encore par la suite et je ne juge pas ceux qui voient la vie autrement, puisque les deux ont été possibles pour moi ;o)
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Un plongeur
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Re: Verités absolues
Posted: 4/2/02 9:25:49 pm
J'ai lu que la vie était une école, ça m'a plu parce que mes parents m'ont mis à l'école quand j'étais petit et que je me suis dit "ça colle".
Puis j'ai lu exactement le contraire, que la vie n'était pas une école (dans "Conversations avec Dieu", de Daniel Walsh, où il est dit qu'en fait nous savons déjà tout au départ mais que nous avons voulu faire l'expérience de redécouvrir, et par là de trouver notre propre nature)
C'est un peu comme si, aveugle, quelqu'un me disait "vas-y, y'
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Un plongeur
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Je continue
Posted: 4/2/02 9:28:11 pm
Je ne sais pas ce qui se passe avec ce clavier, ça valide tout seul.
Donc, je continue :
c'est un peu comme si, aveugle, quelqu'un me disait "vas-y il n'y a pas de danger" et un autre "fais gaffe, il y a une voiture qui approche sans bruit".
Du coup, je prends une voie détournée en me disant :
"prenons ce qui vient".
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Un plongeur
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Est-ce important ?
Posted: 4/3/02 10:23:30 pm
La joie, ce n'est pas beau ?
;o)
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Un plongeur
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La joie de quoi ?
Posted: 4/4/02 4:23:46 pm
Mais la joie tout court Atil !
Ca fait du bien la joie en général, et surtout lorsqu'elle est partagée non ?
Quelle importance a le passé lorsque le présent est agréable ? A part, pour reprendre ton image, pour se donner des coups de marteau sur la tête justement parce qu'on ne sait toujours pas en profiter, ici et maintenant et qu'on recherche cette chose qu'on a connue, ce paradis perdu, on que l'on s'est convaincus qu'on n'y a pas le droit, que c'est quelque chose de "mal", d'abjecte, d'inconscient, d'égoïste, etc. et que ça fait tellement bien de se dire "moi au moins je ne me permets pas d'être joyeux alors que d'autres ne le sont pas" " tellement de bien à... notre ego spirituel, surtout lorsqu'on le dit aux autres ou qu'on leur fait sentir...
Ah, vive "AU NOM DE LA ROSE" ;o)
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Un plongeur
Utilisateur inscrit
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Notre petit plaisir égoïste
Posted: 4/4/02 10:01:31 pm
"Notre petit plaisir égoïste", Atil, tu fais dans ces phrases là toi maintenant ? ;o)
N'était-ce point toi qui nagère défendait l'idée que pour bien aimer les autres il faut savoir s'aimer soi-même, que pour bien pardonner aux autres, il faut savoir se pardonner à soi-même, etc. ? En tous cas, il m'avait semblé...
Or la formulation de cette phrase me semble manquer de tant de chaleur humaine, de paix intérieure... J'en suis tout étonné...
"petit" à quel point de vue, peux-tu détailler ta pensée ?
J'ai rarement entendu des gens prononcer le mot "égoïste" sans haine, sans mépris, sans conscience que c'est assez subjectif.
Les maîtres spirituels prononcent-ils ce mot ? Il ne me semble pas, on trouve plutôt les mots amour, compréhension, écoute, pardon, etc.
Le mot est en effet trop "chargé" émotionnellement, même si tu peux lui trouver un sens SCIENTIFIQUE, NEUTRE...
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Un plongeur
Utilisateur inscrit
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Et oui mais ;o)))
Posted: 4/4/02 11:00:50 pm
Qui a ajouté cela, l'ego d'Atil ? Etait-ce juste pour "clarifier" (sous-entendu, que nous sommes un peu bêtes) ?
Bon, dis, on arrête de jouer aux légos ?
(Dit-il d'un air d'enfant qui veut grandir trop vite)
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